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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 3 : Je te veux dans mon équipe !

(lien vers la VOD)

 

Il est grand temps de commencer à remplir le journal de vol du Normandy SR-2 ! Voyons tout d'abord le système qui s'offre à nous. 

 

 

Evidemment, impossible de remettre le pied dans la station où nous avons rencontré l'homme trouble, à moins que l'on vienne de terminer notre premier voyage proche de la station Oméga où se trouvent mes potentielles premières recrues, je ne suis plus trop sûr. Au programme pour le système de Sahrabarik, vieux d'une douzaine de milliards d'années et située au cœur des systèmes Terminus :

  • Une étoile à faible masse autour de laquelle gravite Urdark, une naine brune. Dans son orbite se livrent des batailles de gang retransmises pour l'amusement du public de la station Oméga.
  • Une ceinture d'astéroïdes sur laquelle s'est bâtie la station Oméga, bâtie sur des ruines prothéennes - contrairement à la Citadelle ! -, fief de cartels, terroristes et autres petits voyous, parfois livrée à elle-même, parfois investie comme le repaire d'un nouveau groupe de criminels qui essaie d'imposer leur pouvoir. Pas de doutes, nous ne sommes pas dans l'espace concilien !
  • Une gazeuse géante, Imorkan, gisement principal d'hélium-3 pour les cartels en concurrence, et réputée pour ses stations-relais pirates. 
  • Bindur, une petite planète tellurique quasiment inerte et dénuée d'atmosphère de par la distance à son étoile qui n'émet que peu relativement peu de chaleur.

En orbite éloignée non pas un mais deux relais cosmodésiques. Le premier, en rouge, n'est autre que le fameux relais Oméga 4 d'où sortent les récolteurs, et malgré mon insistance, IDA m'empêche d'engager le Normandy dedans. L'autre me permet de rejoindre d'autres secteurs. Un dépôt de carburant se trouve également en orbite me permettant de ravitailler le Normandy en carburant et en sondes contre quelques centaines de crédits. 

 

 

Les sondes sont à envoyer sur les planètes, qu'elles soient telluriques ou gazeuses, pour y récupérer les ressources que l'on aura scanné au préalable : Iridium, Platine et Palladium. Dans le système Sahrabarik, vu qu'aucune planète ne vaut la peine d'être explorée à pied, autant les cribler de sondes. Au pire, j'irai les récupérer plus tard avec Tali, ça lui rappellera des souvenirs ! Je ne sais pas encore quoi faire de tout ça pour l'instant mais je suppose que ça permettra de bricoler des améliorations pour le vaisseau et notre équipement plus tard ?

 

Quant au carburant, il est consommé au cours des voyages supraluminiques entre les systèmes d'un même secteur. Et je présume que des dépôts de carburant, il n'y en a pas partout, gare à la panne ! C'est ça de bosser pour une organisation non officielle, du temps de l'Alliance, j'avais pas à me préoccuper de ça.

 

 

Avant d'aller trainer dans une station malfamée, allons plutôt trainer du côté de Kairavamori voir s'il y a quelque chose d'intéressant… Mouais, une planète similaire à notre Soleil et trois planètes telluriques qui tournent autour, aucune ne peut être explorée. Sethor est une fournaise dont l'atmosphère s'enflamme en journée. Vatar est un repaire de gangs qui y ont établi leur bastion qu'il est recommandé d'éviter, mais qui irait attaquer notre Normandy ? Encore faut-il qu'ils le détectent ! Uwan Oche est une planète gelée nommée après la société butarienne qui voulait l'exploiter, mais ils doivent composer avec les pirates qui veulent leur chourrer l'omnigel qu'on y produit. Toutes ces planètes ont des ressources en quantité abondantes, et nous lançons quelques sondes histoire d'en récupérer avant d'arriver à saturation des réserves du Normandy.

 

En définitive, un système intéressant uniquement par ses ressources dont on ne sait toujours pas à quoi elles serviront, mais j'y reviendrai sans doute pour terminer d'en tirer tout ce qu'on pourra. En attendant, retour à Sahrabarik et à la station Oméga.

 

 

 

D'entrée de jeu le jeu nous propose un système riche de choses à visiter, des planètes à scanner, une station servant vraisemblablement de hub à missions secondaires, des dépôts de carburant pour voyager entre systèmes d'un même secteur et de sondes pour récupérer les ressources avec une sorte de mini-jeu de détection de ressources, où on y récupérera le trio Iridium/Platine/Palladium dont on saura bien assez tôt à quoi il sert. Le mini-jeu n'est pas extraordinaire mais j'ai l'impression qu'à terme, ça sera plus long et rébarbatif qu'autre chose, surtout si je cherche en priorité du Platine et comme par hasard, je ne trouve que des gisements des deux autres types.

 

Le secteur Oméga propose 6 systèmes à visiter, mais par contre, je n'ai peut-être pas eu de bol, mais le système Kairavamori visité était franchement vide : 3 planètes à en puiser les ressources, et aucune que l'on peut visiter, tandis que selon leur description, elles grouillent de gangs qui visiblement soit ne détectent pas le Normandy en orbite, soit s'en foutent de voir tomber des sondes tout autour d'eux. Même dans Mass Effect 1 dans de tels systèmes on pouvait au moins faire du rodéo Mako sur l'une d'entre elles ou au pire visiter un vaisseau fantôme en perdition. J'espère que la suite sera un peu plus palpitante et qu'on pourra visiter planètes, vaisseaux et autres stations sans aucun objectif indiqué dessus et, sait-on jamais, tomber par hasard sur un Garrus ou une Liara perdue de vue ? D'ailleurs, en parlant d'aller retrouver des compagnons de route, il va être grand temps à jouer les Florent Pagny de l'espace et appuyer sur le buzzer !

 

 

 

A peine débarqué sur la station Oméga, on se fait accueillir par un galarien qui se fait dégager rapidement par un butarien du nom de Moklan, qui m'a tout de suite reconnu. Les rumeurs vont vite ! Il m'invite à aller voir Aria, la chef de gang asari qui a priori gouverne la station actuellement. A peine parti, j'obtiens des informations d'IDA qui a localisé le docteur Solus dans une zone de quarantaine et Archangel qui semble être en danger d'élimination par des mercenaires. Plutôt douée cette IA à aller fouiner dans les communications pendant qu'on se promène à pied, si elle pouvait éviter de le faire dans le vaisseau…

 

Un peu plus loin Zaeed m'attendait, l'homme trouve avait déjà tout arrangé. Il ne semble pas très optimiste pour la mission mais vu l'offre de Cerberus… Il n'est pas tout jeune non plus. Je ne pensais pas son recrutement aussi simple, mais avant de prendre ses quartiers sur le Normandy, il me parle d'une mission sur une raffinerie aux mains du gang des Soleils Bleus qu'une compagnie souhaite récupérer. Mouais, on verra plus tard si je passe à côté. Et hop, déjà une nouvelle recrue dans l'équipe ! C'était plutôt facile.

 

 

La station, cosmopolite, est loin d'être moche mais également loin d'être d'une propreté irréprochable. Normal pour un repaire de racailles, et certains bas quartiers regorgent de sans-abri et de cadavres. Miranda pense déjà à la douche qu'elle prendra en sortant de ce qu'elle qualifie de "trou paumé". Aria attendra encore un peu puisqu'on va faire un petit tour dans le quartier commercial. En chemin, on peut entendre des nouvelles de la galaxie en tout genre, de l'attaque récente de la colonie Freedom's Progress à d'autres informations conséquences directes de mes actions passées, notamment l'ex-otage Burns qui a pu deux ans plus tard mettre en place des dispositions en faveur des biotiques comme il avait promis. On croise aussi un prédicateur qui veut reposer tout les malheurs de la galaxie sur l'humanité. On a vraiment l'air d'être les bienvenus ici…

 

Les commerces des halles d'Oméga vendent de tout et de rien : des améliorations d'armes inutilisables tant que je n'ai pas recruté de scientifique, des maquettes de vaisseaux, des manchons d'accouplements T6 qui combleront l'amie des tout-petits et son complice mécano, et le meilleur pour la fin, un magazine érotique extraterrestre. Pour le moment, je préfère capitaliser mes dépenses sur un mod d'OmniTech qui me donnera davantage de temps pour pirater les coffres et les datapads. Une grosse dépense de plusieurs milliers de crédits mais qui sera rentabilisée très vite.

 

 

Au détour d'un couloir on croise un Vortcha qui ont un parler plutôt… Particulier dirons nous. Ils ont un métabolisme très adaptatif à tout type d'environnement mais n'ont qu'une faible espérance de vie de 20 ans à peine, ce qui ne leur permet pas d'avoir de grands projets de vie sur le long terme. Pour toutes ces raisons et d'autres, ils sont souvent considérés comme des laissés pour compte dans les sociétés galactiques et sur une station comme Oméga, ce sont souvent des sans-abri ou des mercenaires bon marché pour les gangs.

 

Non loin on trouve une échoppe d'un quarien en pèlerinage, Kenn, coincé ici par manque de crédits. Il a du se faire embaucher par Harrot, un marchant elcor des halles qui lui mène la vie dure, pour se faire un pécule pour repartir d'Oméga. J'arrive à convaincre l'elcor de lui lâcher la grappe et je me permets une bonne action en lui donnant les mille crédits nécessaires pour qu'il puisse partir d'ici et reprendre son voyage initiatique. Ce n'est pas grand chose pour moi, mais si ça peut aider les quariens à pouvoir à terme se réinstaller quelque part et abandonner la vie nomade, c'est toujours ça de pris.

 

Direction l'Au-Delà, ou plutôt Afterlife comme c'est écrit en devanture, pour rencontrer la chef du coin, Aria. Ce lieu me rappelle beaucoup l'antre de Choras sur la citadelle avec sa musique forte et ses asari qui se trémoussent autour de pole dances, mais en beaucoup plus grand : deux salles et ambiance ainsi qu'une zone V.I.P. qui m'est inaccessible, quand bien même j'ai déjà sauvé la galaxie. Je commande un verre au bar et je me rends compte qu'ils vendent aussi des bouteilles d'eau-de-vie de Serrice, comme celles que recherche le docteur Chakwas. Je lui en prends une puis nous nous dirigeons vers Aria, inutile de la faire attendre davantage.

 

 

En dépit du fait que son nom soit l'anagramme de Liara sans L et qu'elle soit asari, elle ne ressemble en rien à toutes celles que j'ai déjà croisé au cours de mes pérégrinations : brute dans ses propos, ne se prend pas pour de la merde, arrogante, bref, une parfaite chef de gang. J'ai même du me laisser scanner pour pouvoir lui adresser la parole.

 

Elle m'apprend tout de même que Solus se trouve dans sa clinique en pleine zone de quarantaine en train de rechercher un remède au virus qui y sévit. Elle m'avertit sur ses tendances bavardes et à son tempérament assez peu répandu pour un médecin aussi bien capable de soigner que de tuer, et pour cause, il a servi dans les services secrets galariens, le GSI, avec qui j'ai déjà coopéré avec le capitaine Kirrahe sur Virmire. Quant à Archangel, autre candidat au recrutement, ce serait un type qui se la joue justicier, de sorte que sa tête est mise à prix chez tous les gangs du coin. Un salon privé dans l'Au-Delà est dédié au recrutement de mercenaires pour le capturer, je pourrais y jeter un œil.

 

Hmm, non, ce n'est pas Liara !

 

Après être passés par un côté moins bruyant et plus lounge, nous visitons les sous-sols de ce haut lieu d'Oméga pour y découvrir une musique bien plus rythmée. Dans un salon se trouve l'ancien chef d'Oméga, un krogan surnommé ironiquement Patriarche, à croire qu'Aria serait une matriarche ? En tout cas, c'est une manne inépuisable d'anecdotes et de vielles histoires sur Oméga. Avant de repartir, je commande à nouveau une boisson au bar. Erreur : elle était empoisonnée par le barman butarien qui a une dent contre les humains et qui semble respecter une des lois d'Oméga proscrivant de servir à boire aux humains. Normalement, le poison est censé être mortel, mais Cerberus a du améliorer deux trois choses au passage en me ramenant à la vie. Maintenant que j'ai repris mes esprits, une fois n'est pas coutume, je fais usage d'intimidation pour que ce fichu barman boive lui-même sa propre boisson. Il est tombé sur plus fort que lui, et au moins, il l'empoisonnera plus personne.

 

De passage au Normandy, je refile les manchons au couple de mécanos, qui m'invitent à une partie de poker. Je fais mine de passer pour un débutant mais comme je suis sympa, je ne leur prends que 500 crédits. J'essaie de faire plus amples connaissances avec Zaeed mais c'est un solitaire qui s'est réfugié non loin du composteur d'ordures au niveau de la salle des machines. Il ne parle que de ses armes et de ses plus grands hauts-faits. Le social, c'est pas son truc. En revanche, Chakwas est bien plus bavarde et me propose de trinquer avec elle avec l'eau-de-vie que je lui ai ramenée. On discute de l'Alliance et des nombreux soldats qu'elle a vu passer, de ces bons vieux Kaidan Alenko et Jenkins, pauvres anges partis trop tôt. Cerberus, ce c'est plus trop pareil, mais elle a voulu les rejoindre pour moi, pour Joker et sa maladie des os de verre… Une personnalité attachante que cette docteur Chakwas… Mais qui ne tient pas très bien l'alcool…

 

 

Laissons le docteur Chakwas décuver tranquillement et allons rejoindre le docteur Solus dans sa clinique en pleine zone de quarantaine !

 

 

Me voilà rassuré d'une chose, c'est que le format mission d'action RPG avec écran de debriefing à la fin n'empêche pas ce genre de petites séquences qui ajoutent tellement à la richesse du jeu, de son background et dans l'écriture de ses personnages y compris les secondaires. Ne reste que les explorations de systèmes et de planètes que l'on peut visiter sans savoir ce qu'on va y trouver et là, ça sera parfait. 40 points d'expérience la petite mission secondaire, comparé aux 1000 points des missions principales, ça reste peu, mais je m'en fous pas mal, je les fais pour découvrir davantage de l'univers et pour le rôleplay plus que pour l'optimisation pure et simple.

 

 

On en apprend également davantage sur le système des améliorations du jeu dont la plupart s'achètent aux marchands et en récompense de certaines missions. Je présume que ce sont des sortes de plans qui, une fois Solus recruté, permettront de dépenser mes ressources minérales pour améliorer de façon permanente l'efficacité des armes et armures ? A priori, je ne terminerai pas le jeu multimillionnaire, mais il faut dire aussi que les quantités de crédits ramassés dans le 1 dépendait du niveau atteint, ce qui faisait qu'au moindre soldat Geth mort je pouvais récupérer 20'000 crédits… A première vue on ne verra pas de scaling similaire ici vu que les missions ont une quantité de gain d'expérience fixe.

 

Par contre, j'ignore à quoi servent les magazines porno et les vaisseaux miniatures. Shepard n'en est pas encore en détresse à ce point, et encore moins prévu d'avoir des enfants. Allez savoir, peut-être qu'il y a une petite annonce dans le magazine qui débloque une quête secondaire ? En tout cas, on n'est définitivement pas à la Citadelle, c'est les systèmes Terminus et ses repaires de gang, leur insécurité jusqu'à se faire empoisonner en boite de nuit, et tutti quanti. En tant que hub de quêtes, ça change !

 

 

Ironie du sort que le coup de la zone confinée dans la station à cause d'un virus mortel. Même le jeu est sorti en 2010, ça fait toujours un peu bizarre. Aurais-je commencé le jeu plus tôt, au beau milieu du confinement, je ne sais pas comment je l'aurais pris.

 

 

Retour à la station Oméga, avec la même équipe composée de Miranda et Jacob. Arrivé à l'entrée de la zone de quarantaine, je surprends un garde turien crier sur une humaine qui souhaite entrer dans la zone histoire de vider son domicile pour pas se faire piller. Ses ordres sont simples, d'attendre que le virus ou les pillards des Soleils bleus aient tué tout le monde avant de venir nettoyer. J'explique que l'on veut trouver Solus là bas, qui est à la recherche d'un remède, mais j'ai du montrer mes armes pour le convaincre que je saurais me défendre face aux pillards. J'apprends au passage que le virus ne touche pas les humains, mais toutes les autres races. La xénophobie anti humaine n'est pas prête de s'arrêter…

 

Et pour cause, à peine sorti de la zone sous surveillance des gardes, nous tombons sur une petite escouade des Soleils bleus, et quelque chose me dit qu'on risque d'en recroiser pas mal ici et dans d'autres systèmes. Nous tombons sur un butarien malade affalée à même le sol qui est convaincu que le virus est créé par les humains sur la base qu'il ne les affecte pas. Encore un butarien raciste ? Mais après l'avoir remis à pied, il se calme et semble plus disposer à parler de la situation de ce quartier en quarantaine : depuis la pandémie, les Soleils bleus qui étaient le gang dominant du coin, se font peu à peu terrasser à la fois par la maladie et des Vortchas immunisés contre le virus, mais étant donné leur métabolisme et leur hm, courtermisme, peu de chances que ça soit eux qui l'ont créé. Mais de toutes évidences, il n'est pas d'origine naturelle. Il me raconte aussi que Mordin Solus a déjà repoussé violemment pillards et gangsters voulant s'attaquer à son établissement, et les accroche à l'entrée en guise de dissuasion. Il risque d'avoir du mal à s'entendre avec Chakwas si on arrive à le recruter…

 

 

Nous continuons notre route sinueuse vers la clinique de Solus en rencontrant toujours plus de membres des Soleils bleus sur notre chemin, de simples fantassins et des légionnaires dotés de boucliers sur leur armure. Les combats sont plus longs que difficiles pour le moment, et ils n'opposent pas grande résistance, probablement parce qu'ils sont affaiblis. Entre deux terminaux à pirater et sacs de médi-gel, nous faisons irruption dans plusieurs appartements et autres lofts verrouillés pour, mh, mieux comprendre ce qui se passe :

  • Un modeste appartement d'un butarien enfermé de l'extérieur par les Soleils bleus pour ne pas propager la maladie.
  • Deux gardes turiens enfermés de la même façon à l'arrière boutique d'un centre technico-médical désaffecté, tous deux morts du virus.
  • Un loft avec un couple humain barricadé qui nous apprend que les Soleils bleus, qui faisaient de l'extorsion raisonnable selon leur propos, ont tué pas mal d'humains qui auraient soi-disant créé le virus, tandis que leur influence se réduit petit à petit face aux Vortchas immunisés. Je les invite malgré leurs réserves à rejoindre l'hôpital de Solus une fois que j'aurais sécurisé la route.

Et effectivement, arrivé à Kokomo Plaza, nous montons les escaliers et nous assistons à une bataille rangée Soleils bleus contre Berserkers principalement composés de Vortchas, accompagnés de quelques Varrens. Malgré l'aide que nous leur apportons malgré nous, les Soleils bleus tombent vite et ne restent plus que les Berserkers et nous. Ils nous réservent quelques surprises puisqu'ils ont également des mercenaires krogans particulièrement résistants et des pyromanes qu'il vaut mieux garder une distance raisonnable.

 

Une fois tout ce beau monde liquidé, on trouve de l'élément zéro raffiné juste à côté un loft déverrouillé avec des pillards humains qui ont profité de la baston de dehors pour s'infiltrer. Non pas qu'il y ait quelque chose de valeur dedans contrairement au loft précédent, mais après une petite leçon de morale intimidante qu'ils auront ou non retenu - ils m'ont fait marrer avec leur "esprit d'entreprise", on se croirait chez Cerberus ! -, ils nous expliquent que le virus est survenu la semaine dernière, mais nous apprennent pas grand chose d'autre. Quelques escaliers plus bas, nous arrivons enfin à la clinique et nous pouvons enfin rengainer nos armes.

 

Oh, le joli bug qui nous a permis de prendre de la hauteur pour explorer la clinique !

 

Sans surprise, le personnel est débordé, pas mal de patients attendant leur tour, mais d'autres aussi semblent guéris mais préfèrent rester en sécurité à l'intérieur. L'établissement ne manque pas de ressources mais aussi étrangement de munitions d'armes lourdes, mais adressons nous au maitre des lieux.

 

Aria ne s'était pas trompée : ce galarien est un vrai moulin à paroles, on dirait qu'il réfléchit et parle la voix haute. Je connaissais déjà les galariens comme ça mais lui c'est encore le niveau au dessus. Il arrive à déterminer que je suis là pour le chercher et le recruter. Et il arrive également à deviner que nous venons pour Cerberus. En même temps, il avait la réponse sous son nez : le logo sur les armures de Jacob et Miranda. Et après réflexion sur notre mission d'enquête sur les récolteurs, il arrive à déterminer qu'ils pourraient être à l'origine du virus. S'ils s'intéressent aux humains, et qu'ils expérimentent un virus qui justement élimine tout le monde sauf les humains, il y a peut-être un lien ? Il a trouvé un remède au virus et a besoin de moi pour le répandre dans les conduits d'aération de tout le quartier. Direction le centre de contrôle atmosphérique ! En tout cas, mon a priori sur cette future recrue est plutôt positif, j'aime son côté un peu foufou à parler avec des phrases courtes et concises au fil de ses pensées.

 

Ca ne va pas être une mince affaire : au même moment, les vortchas des Berserkers ont coupé la ventilation. Mais Mordin m'offre une arme lourde qu'il a trouvé sur un soleil bleu : le M-6 Canon à main Carniflex. Avant de partir, il souhaite que je retrouve un de ses assistants, un dénommé Daniel. En échange, je lui parle du butarien malade trouvé à l'entrée du quartier à venir chercher pour qu'il soit soigné.

 

 

Et c'est parti pour de nouvelles successions de combats de plus en plus délicats, avec de plus en plus de mercenaires Krogans dont un qui a bien failli m'avoir. Heureusement, le pouvoir de lévitation de Jacob permet de les neutraliser une fois leur armure anti pouvoirs biotiques détruite. La durée des échanges de tir est telle que mes réservoirs de munition se vident et me forcent à changer d'armes mais heureusement, les munitions des Berserkers morts au combat me permettent de recharger entre les combats.

 

Au détour d'un couloir et après quelques terminaux de pari piratés, nous tombons sur l'assistant Daniel aux prises avec une troupe de butariens. Encore une fois, ils croient les humains à l'origine du virus alors même que Daniel souhaite les en guérir. Sûr de moi, je les intimide pour qu'ils le relâchent sinon je les flingue. Lorsque je les laisse partir, ils sont même surpris de la "noblesse" des humains à respecter leur parole. Mais on leur a fait quoi, à part se défendre d'eux lors du raid skyllien ? J'espère que mes actions répétés en faveur des butariens leur feront changer d'avis. Aucune idée ce qu'il me prend de tutoyer Daniel après l'avoir libéré mais bon, le doc' sera content de moi d'avoir pu sauver son assistant.

 

 

Le chemin vers la centrale atmosphérique regorge de vortchas et de berserkers. Et voilà que certains manient des lance-roquettes maintenant ! Les combats se font de plus en plus intenses de sorte que pour la première fois, un de mes coéquipiers, Miranda en l'occurrence, tombe inconsciente au cours du combat. Nous rechargeons nos armes et nous entrons dans la centrale atmosphérique où nous nous faisons accueillir par un commando des Berserkers qui confirme une des thèses de Mordin Solus : les Vortchas sont bel et bien de mèche pour tester ce virus en échange de leur "force", d'où leur présence ici !

 

Une fois tout le monde abattu, IDA nous informe de la marche à suivre : remettre en marche les conduits d'aération que les Vortchas avaient coupés, puis injecter le remède dans les deux turbines principales de chaque côté. Décidément, elle est au courant de tout, jusqu'à l'avancement instant par instant de notre mission, alors qu'on aurait pu très aisément s'en passer dans la situation actuelle. Un jour peut-être on aura besoin de ses services mais pas aujourd'hui, et j'espère jamais. Des Berserkers nous attaquent dès que nous réactivons le courant ainsi que lorsque nous répandons le remède, dont un pyromane qui s'est explosé lui même. Pendant tous ces combats à essayer les armes qu'on m'a mis à ma disposition, celle qui m'a le plus impressionnée, c'est le fusil de précision Incisor M-29. Le fusil mitrailleur récolteur est pas mauvais non plus, et le M-6 du doc' est assez efficace aussi.

 

De retour à la clinique, Mordin et Daniel nous félicitent. Lorsque je raconte comment j'ai épargné les butariens, le doc' a choqué Daniel, un brin naïf à ses yeus, en disant que la pitié est un risque et que si ça avait été lui à ma place, il les aurait tué. Mais sur le départ pour nous accompagner sur le Normandy, il lui confie tout de même les clés de son établissement. Collaborer avec Cerberus est plutôt inédit pour lui, mais nous aurons désormais un allié de poids pour mener des recherches pour contrer les récolteurs, et de façon plus immédiate, des améliorations d'armes et d'armure. Avant de revenir au Normandy, en faisant le tour, je retrouve le butarien malade de l'entrée du quartier retrouvé par deux assistants humains qui admet s'être trompé sur notre compte, Daniel de son côté est encore tout retourné des propos de Mordin et les deux réfugiés confinés dans leur appartement ont fait la route jusqu'ici après mon passe. Tout est bien qui finit bien ! Nous rentrons au Normandy retrouver Mordin en salle de débriefing.

 

 

 

Et on va arrêter là dans la narration dans ce qui est de loin le plus long article de let's play, mais bon on allait pas interrompre en plein milieu de l'action, hormis faire un gros cliffhanger quasi irrespectueux de mon lectorat. Le juré Shepard aura donc ajouté 2 nouveaux membres dans son équipe, dont un quasiment après une audition à l'aveugle avec Zaeed, qui n'est pas très bavard pour l'instant, et Mordin Solus qui est pour ainsi dire tout le contraire. En tout cas, les galariens étaient les grands absents du premier volet dans le squad, chose revue et corrigée ici et ils nous ont sorti un sacré spécimen. Il n'y a pas à dire, s'il y a une chose qui a été encore améliorée par rapport au 1, c'est dans la qualité, Mordin mais aussi Jacob sont les belles surprises de ce début de saison 2. Tiens d'ailleurs, un passage du debriefing qui m'a échappé pendant le stream : le coup des travaux du doc' qui serviraient de monnaie d'échange pour Aria. Tiens tiens… ?

 

Un petit mot sur le gameplay tout de même avant la point fiche de personnage après 7h37 de jeu : après la visite et les péripéties d'Oméga, on a eu l'action au cœur d'une belle bataille de gangs dans un quartier confiné. La prise en main est plus dynamique, on a les munitions à gérer qui forcent à switcher pendant un même combat et on a différents types d'ennemis contre lesquels s'adapter (ne jamais affronter un Krogan sans pouvoir biotique de lévitation !).  Seule chose que je déplore : l'absence de barre de points de vie à gérer. Lorsqu'on est sur le point de passer à l'as avec l'écran qui scintille en rouge, il suffit de se planquer dans un coin et la vie et les boucliers se régénèrent tout seuls. Le médi-gel ne sert qu'à relever les compagnons tombés inconscients en plein combat, ce qui n'est jusqu'ici arrivé qu'une seule fois, et en toute fin de combat. Et sinon, quand les combats véhiculés à longue distance en extérieur sur la surface d'une planète ?

 

 

On a gagné un niveau et avancé pas mal sur le suivant avec toutes les petites quêtes secondaires, mais à 40 points l'unité, il en faudra 25 pour les transformer en un niveau entier, c'est pas ça. En tout cas, ça m'aura donné les 2 points manquants pour terminer la ligne Elite, et mon choix s'est porté sur cette proportion de pourcentages de bonus. Le choix fut simple : à la place de l'augmentation de durée des pouvoirs, ça aurait été celle des dégâts des pouvoirs. Et comme je n'ai pas de pouvoir qui inflige des dégâts mais uniquement le bullet time de la montée d'adrénaline, c'était vite vu.

 

En tout cas, merci à ceux qui m'ont lu jusqu'ici et on se retrouve en stream et sur le blog pour la suite des aventures ! Prenez soin de vous et à bientôt !

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