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Desperate Ravings

J'ai testé pour vous : Pokémon Bleu/Rouge

Et c'est parti pour un nouveau test qui nous ramène tout droit à la fin des années 90, lors de la naissance d'une des franchises les plus rentables du jeu vidéo, Pokémon, que je suis parvenu à peu près à esquiver parce que comme Harry Potter à la même époque, considérant ça comme "plus de mon âge" quand c'est sorti. Pourtant, je disposais à ce moment-là d'un ou d'une Game Boy (genrez ça comme vous voulez !), support sur lequel la première génération est sortie !

 

 

Le concept de base du jeu a été pensé par Satoshi Tajiri, qui, enfant, était un passionné de la collection d'insectes, loisir qui s'est perdu au fil des années avec l'urbanisation et la sédentarisation. Il en a imaginé un pendant vidéo-ludique à base de "petits monstres" à capturer, collectionner et à se faire confronter les uns les autres. Il a fondé GameFreak en 1989 et après avoir sorti quelques jeux dans l'univers Mario sur les consoles Nintendo de l'époque, il se décide à soumettre son concept de Pokémon qui, malgré ses attentes, a été acceptée avec la bénédiction de Shigeru Miyamoto, le papa de Mario et de Zelda entre autres.

 

Le développement des premières versions aura été un parcours semé d'embuches dues aux difficultés financières de GameFreak qui n'aura quasiment pas sorti de jeu depuis le feu vert de Nintendo, et il aura fallu attendre 6 ans avant la sortie des premières versions Rouge et Verte sur le marché japonais en 1996 et furent des succès immédiats. La dualité des versions a été pensée dès le départ pour renforcer le côté multijoueur pour inciter les joueurs à s'échanger les Pokémons indisponibles dans l'une ou l'autre, chose qui aurait été impossible sans utiliser une partie réinscriptible de la cartouche du jeu pour sauvegarder la progression et l'avancement de sa collection et ce à tout moment, chose peu courante alors sur les jeux de Game Boy qui utilisaient essentiellement des mots de passe.

 

 

Et là vous me direz "mais c'est pas les bonnes couleurs !", et vous aurez raison, parce que Pokémon a mis un moment à s'exporter et à être localisé pour les marchés américains et européens qui étaient considérés comme peu propice aux jeux de rôles, on se souvient notamment de Final Fantasy 6 qui a été renommé en 3 aux USA ! Ils sont d'abord passé par la sortie d'une 3ème version bleue fin 1996 pour corriger certains bugs (insectes en anglais, vous l'avez ?) et modifier certains textes pour les rendre plus propices à la traduction. C'est finalement en 1998 en Amérique du Nord et en 1999 en Europe que la Pokémania s'est propagée alors même que le/la Game Boy Color venait tout juste de sortir, avec le renfort de moult produits dérivés tels l'animé diffusé sur TF1 en France et le jeu de cartes dont la création a été confié à Wizards of the Coast, les éditeurs de Magic.

 

Comme à mon habitude, j'ai commencé la découverte en anglais, sauf que j'ai percuté que c'est traduit du japonais, et vu que l'écriture japonais exprime davantage de choses avec moins de caractères que les langues occidentales avec leurs 26 lettres, étant donné les limitations de mémoire dans la cartouche et la résolution d'écran des jeux Game Boy, la traduction ne pouvait pas être fidèle et on retrouve dans les 2 cas des abréviations notamment dans les caractéristiques des Pokémon. D'autant plus que la version française est plutôt qualitative se rapprochant mieux de l'original dans la plupart des cas, et les noms des petits monstres ont également été localisés avec des références tels Dardargnan (D'Artagnan, vous l'avez ?) et des jeux de mots. Roucool, ça sonne quand même mieux que Pidgey !

 

Voilà, maintenant que les présentations sont faites, reprenons le récit des aventures de Corak là où nous l'avions laissé depuis l'article checkpoint !

 

Le checkpoint qui a résumé 37h40 de gameplay en un seul article, quand même !

 

Pour résumer brièvement pour celles et ceux qui ont la flemme d'aller lire ou qui ne s'en rappellent plus, c'est l'histoire de Corak, un jeune ado parti de chez sa mère pour voyager à travers la région de Kanto pour capturer, entrainer et faire combattre des pokémons, des petits monstres qui pullulent de partout dans la nature autour desquelles toute la société du coin s'est organisée. Son but : devenir le meilleur dresseur en acquérant la collection des 8 badges des principales arènes du coin et d'aller triompher de la ligue Pokémon avant que son ennemi d'enfance Sheltem, parti en même temps que lui, n'y arrive ! Et il est plutôt bien parti parce qu'il a déjà 5 des 8 badges en sa possession avec une belle collection de pokémons parés à toutes les situations !

 

Sauf que voilà, Corak a subi sa première défaite cuisante en essayant de capturer un oiseau de givre mystérieux caché au fin fond des grottes des îles Ecume. Il a profité de quelques jours de pause pour remettre à plat toute sa collection de pokémons et d'objets divers et variés telles les capacités techniques récupérés au cours de ses pérégrinations qui commencent un peu à prendre la poussière plutôt que d'être enseignées, ce qui aurait pu faire tourner le combat en sa faveur ? Il se remémore également de toutes les personnes rencontrées qui lui proposaient un échange de pokémons ce qui lui permet d'agrandir encore plus sa collection avec des espèces quasi-introuvables dans la nature, et qui semblent aussi plus motivés à s'entrainer sous sa houlette, et apprend que certains de ses monstres n'évoluent qu'au contact d'une pierre spécifique achetée au centre commercial de Celadopole. C'est ainsi que son Evoli, la bestiole toute inoffensive trouvée dans l'immeuble d'à côté devient Aquali et dispose enfin d'attaques dignes de ce nom !

 

Chaque ville a son petit slogan écrit sur un panneau.

 

Et le voilà enfin arrivé à Cramois'île, une petite bourgade coincée dans une île de forme carrée où tous les bâtiments sont resserrés entre eux. Il y a tout de même la place pour un centre Pokémon, un magasin, l'arène fermée à clé à croire qu'Auguste, le champion des lieux, soit agoraphobe, et le labo de recherche dans lequel Corak apprend que l'oiseau qu'il a rencontré plus tôt n'est autre qu'un des 3 pokémons légendaires que peu de monde a eu la chance de croiser ! Il a également rencontré des chercheurs intéressés par les 2 fossiles qu'il a acquis au cours de ses aventures à Argenta et dans le mont Sélénite et les étudier afin de recréer les pokémons qu'ils renferment ! Se trouve également un manoir en ruines assez vaste et sur plusieurs étages à l'entrée duquel Corak se fait attaquer par des Ponyta sauvages sans crier gare. Et là, c'est le déclic : il se souvient avoir entendu qu'il évolue en Galopa, qui lui rappelle une de ses publicités télé et musiques favorites ! Il lui FAUT à tout prix capturer l'un de ces pokémons équidés et l'entrainer suffisamment pour pouvoir gambader sur les plaines de Kanto en gueulant "GALOPAAAA" !

 

Une fois les derniers plongeurs/dresseurs errants entre Cramois'île et Bourg-Palette vaincus, c'est parti pour l'exploration de ce manoir rempli de pokémons feu et poison sauvages mais aussi de pillards riches aux as et de scientifiques à la recherche d'indices sur les recherches qui y étaient menés avant son abandon, une histoire avec un certain MewTwo selon les écrits ? Histoire à suivre… Après avoir dégotté quelques nouvelles capacités techniques et navigué à travers les étages en appuyant sur des interrupteurs qui ouvrent et ferment des portes et s'être jeté dans des trous, Corak trouve la clé secrète qui déverrouille l'arène la plus chaude de la région de Kanto dont les renards à 9 queues et autres pokémons enflammés n'aura pas fait long feu face à tous les pokémons de type eau qu'il a entrainé depuis qu'il a pris la mer ! Et de 6 badges !

 

Petite originalité de l'arène de Cramois'île, la possibilité de passer les combats menant au champion en répondant juste à des questions sur le jeu !

 

Maintenant que la boucle est bouclée et de retour là où tout à commencé, Corak se retrouve pour la première fois quelque peu coincé. L'arène de Jadielle est toujours abandonnée, les gardes refusent toujours son entrée dans la cité de Safrania, et surtout plus aucune nouvelle de Sheltem depuis la dernière rencontre dans la tour Pokémon qui commence à dater de plusieurs semaines. Le rival aurait-il jeté l'éponge ? Pas si sûr étant donné que son nom figurait parmi les vainqueurs de l'arène de Cramois'île lorsque Corak est arrivé. En tout cas, il a du réfléchir tout seul pour trouver un moyen de se faufiler dans la capitale de la région, décidément une ville qu'elle est bien pour la visiter : acheter de l'eau fraiche au sommet du centre commercial de Celadopole pour la donner aux gardes histoire de les soudoyer ! Quel modèle pour la jeunesse ! En tout cas, aucun passant n'a donné d'indice qui pouvait mener à cette solution !

 

Cependant, les entrées de Safrania n'étaient pas closes sans raison, il s'avère que la Team Rocket, l'organisation criminelle du coin, a fait main basse sur la ville qui abrite le quartier général de la Sylphe pour avoir le contrôle de tout le business des pokémons ! Du coup, seuls certains bâtiments peuvent être visités comme le centre, le magasin, et un dojo abritant un groupe de karatékas et leurs pokémons de combat dont Corak n'en fait qu'une bouchée avec son équipe bien plus entrainée. Il s'avèrera qu'ils se sont fait exclure de l'arène d'à côté par la championne en titre Morgane et ses pokémons psy, dont l'entrée est gardée par un sbire de la Team Rocket. Pas le choix, il va falloir qu'un simple ado vienne sauver Safrania et la Sylphe de leur emprise ! Foutus adultes, pas foutus de faire le boulot eux-mêmes !

 

L'immeuble de la Sylphe est une dinguerie totale de labyrinthe, facile de s'y perdre !

 

Le building de la Sylphe comporte pas moins de 10 étages et pour atteindre le bureau du PDG de la boîte pris en otage, il a fallu virevolter à travers les niveaux, les portes à déverrouiller avec une carte magnétique bien planquée et les téléporteurs losanges pouvant mener d'un bout à l'autre du bâtiment pour trouver le chemin qui y mène. Et voilà-t-il pas que comme par hasard, Corak retrouve son rival Sheltem pile dans le dernier couloir, et force est de constater que son équipe de pokémons a bien progressé, mais reste inférieure à celle davantage expérimentée de Corak ! Au bureau, il retrouve également Giovanni, le chef de la Team Rocket qu'il avait déjà affronté au casino, qui dispose d'une équipe à peine meilleure et qui est contraint à fuir devant l'échec de sa tentative de prise de contrôle de la Sylphe. En guise de remerciement, le PDG libéré lui offre un prototype de Master Ball, une pokéball censé pouvoir capturer n'importe quel pokémon sur lequel elle est lancée sans condition !

 

La capitale enfin libérée du joug de la Team Rocket, Corak a enfin pu se présenter à l'arène et obtenir assez facilement son 7ème badge : étant le 6ème dans la progression, les pokémons de Morgane sont moins entrainés que ceux d'Auguste à Cramois'île. Sa collection de badges sera très vite complète puisque comme par hasard, l'arène de Jadielle a rouverte et son champion n'est autre que Giovanni, qui a au passage réaménagé l'intérieur tel un véritable mini-donjon comme son casino de Céladopole. Aquali et ses copains de l'eau n'ont fait qu'une bouchée de ses serviteurs de type sol et une fois de plus, Giovanni est de nouveau contraint à l'exil où il affirme se retirer pour se consacrer à l'étude des pokémons. La vraie fin de la Team Rocket ?

 

Les badges, on dirait un peu les joyaux magiques de Princesse Starla, non ?

 

Corak se sera permis une petite escapade à la Centrale dont il a presque failli manquer l'entrée qui se trouve en remontant un petit ruisseau de montagne au nord-est de la région. Sa visite l'aura quelque peu déçu puisqu'en dehors de quelques nouveaux ajouts à son pokédex et de la présence de l'oiseau légendaire Electhor qu'il préfère laisser tranquille pour le moment, il n'y avait pas grand chose à découvrir, même pas de quoi entrainer efficacement son équipe.

 

Avec ses 8 badges dans la poche, le Conseil des 4 n'a qu'à bien se tenir ! Encore faut-il déjà parvenir devant eux puisque la route de la victoire sera semée d'embuches : non seulement Sheltem qui a toujours un temps d'avance ne peut s'empêcher de parader et de traiter Corak de minable même s'il parvient une fois de plus à vaincre son équipe cette fois-ci plus expérimentée que la sienne, mais en plus, il a fallu passer par une caverne sur plusieurs étages avec dresseurs, pokémons sauvages et énigmes à base de rochers à pousser sur des interrupteurs pour avancer !

 

Jet de sable, la meilleure compétence qui a contribué à la capture de ce pokémon légendaire !

 

En marge des multiples allers-retours quelque peu rébarbatifs qui l'ont forcé à à retraverser en long et en large la route de la victoire menant à la grotte, 2 objectifs majeurs de la vie du jeune dresseur ont été remplis dans cette caverne : l'évolution de Ponyta en GALOPAAAAA et la capture du premier coup et inespérée de Sulfura, l'oiseau de feu légendaire, qui y avait élu domicile ! Sans nul doute un atout majeur lors de l'affrontement final contre le Conseil des 4 !

 

Une fois enfin sorti de la cave, l'entrée siège du Conseil est enfin atteignable, et tout ce qu'il comporte, c'est un magasin et un centre Pokémon avec une porte à l'arrière pour aller défier ses membres. Il est grand temps pour Corak à se préparer pour les combats les plus intenses de sa carrière de dresseur en sélectionnant les meilleurs éléments de son pokédex et en faisant le tri de ses nombreuses compétences techniques acquises au cours de ses voyages. Il est désormais grand temps de franchir la porte…

 

To be continued…

 

Bref, une histoire d'ado parti de quasi rien jusqu'à être en passe de devenir le meilleur dresseur de sa région en quelques mois après être parti de chez sa mère à courir après un rival ayant toujours un temps d'avance. On est en plein dans le scénario manga de type nekketsu avec des notions de parcours initiatique et de dépassement de soi pour réaliser son objectif malgré les obstacles, dans la même vibe de ce que j'avais déjà joué dans Chrono Trigger (promis, un jour, son let's play sera repris et achevé !).

 

Derrière ce vernis, on est donc bien dans un JRPG avec pour grande particularité que ce ne sera pas le personnage que l'on incarne qui va gagner de l'expérience et acquérir de nouveaux pouvoirs, mais bien les dizaines et dizaines de Pokémon qu'il faudra tout abord "recruter" dans la grande majorité des cas via capture dans la nature et se constituer une équipe de 6 maximum pour combattre et mettre K.O. leurs semblables, qu'ils vivent à l'état sauvage ou sont sous les ordres d'un autre dresseur. Après une courte intro qui nous laisse le choix de notre première créature parmi 3 (appelé starter dans le jargon), nous voilà lâchés dans la nature pour faire ses premiers combats. Ce n'est qu'un peu plus tard que le jeu nous explique comment agrandir son équipe en attrapant les pokémons sauvages en leur jetant des objets "poké-balls".

 

J'ai tout de même joué la première session de jeu en anglais avant de songer à changer la langue !

 

Chaque pokémon a sa barre d'xp, son niveau, 1 ou 2 types parmi 15 (normal, feu, eau, électrique, sol, roche, vol, poison, plante, combat, psy et j'en passe), ses 4 statistiques de force, défense, vitesse et spé (plus quelques autres cachées comme la précision). Une bonne partie de ces créatures ont plusieurs stades d'évolution qui leur octroient globalement de meilleures statistiques et parfois les transforment plus radicalement en leur ajoutant ou retirant un type. Ils peuvent apprendre au fil de leur progression jusqu'à 4 attaques dont les effets dépendent des statistiques et dispose également de leur propre type qui peut être différent de celui des pokémons et s'utilisent essentiellement au cours des combats qui se jouent en tout par tour. 

 

Et ces combats constitueront l'activité essentielle du jeu avec des centaines de dresseurs qui vendront harceler à vue notre héros sur les routes de la région de Kanto pour ensuite lui donner du fric une fois vaincus, ainsi que lors des chasses aux créatures sauvages dans les hautes herbes et dans les grottes. Une fois le premier pokémon en tête de liste invoqué, on a droit à une action par tour : lancer une attaque, utiliser un item trouvé dans la nature ou acheté dans les magasins en ville, ou swapper avec un autre de ses jusque 5 pokémons. Dans les grandes lignes, c'est un grand jeu de pierre/feuille/ciseaux suivant les types et les résistances et sensibilités vis à vis de chaque, l'eau est plus efficace contre le feu, les éclairs ne font rien contre la roche, etc. et le combat s'arrête une fois toute l'équipe d'un des dresseurs en lice mise K.O..

 

Chaque attaque a un nombre limité d'utilisations qui se rechargent en se faisant soigner dans les centres Pokémon.

 

En dehors de ça, notre dresseur marche sur une carte vue du dessus, discute avec les passants qui lui donne parfois des astuces qu'il aurait bien souvent aimé connaitre avant, gère son inventaire d'objets et des pokémons et stocke ceux inutilisés sur des ordinateurs en réseau de sorte qu'ils sont accessibles dans tous les centres de la région, ce qui a le mérite d'être un peu plus crédible que les boites magiques des Resident Evil ! Enfin, l'avancement global dans le jeu est suivi par la collecte des badges que les 8 champions de chaque arène octroient aux dresseurs qui les vainc en duel pour aller défier la ligue Pokémon et devenir le meilleur dresseur ! Pas de choix multiples ni d'embranchements, mais le jeu nous laisse à peu près libre de nos mouvements dans la région avant d'en arriver là.

 

Et là, vous allez me dire, passer plus de 90% du jeu dans des menus à combattre des dresseurs les uns après les autres ça n'a pas l'air de vendre du rêve comme routine vidéoludique, c'était bien dans les années 90-2000 quand on n'avait que des Game Boy comme console nomade. Et pourtant, on a beau être en 2024, je suis tout de même parvenu à me prendre au jeu ! D'un côté, l'équipe est régulièrement renouvelée avec de nouvelles bestioles disponibles ainsi que pour s'adapter pour faire face à des compositions particulières, et surtout la progression réserve pas mal de petites distractions et autres surprises qui viennent rompre régulièrement la monotonie du farming d'expérience !

 

Qu'est-ce qu'elle fout à Kanto cette navette même pas à l'échelle ??

 

Bon par contre, on ne va pas se mentir, le lore et le world building ne sont pas vraiment les points forts du jeu, en tout cas pas dans cette première génération, on est bien loin de la narration d'un Mass Effect ou d'un Baldur's Gate. Au cours de notre promenade, on croise des ingénieurs de la Sylphe et des scientifiques de laboratoire qui mènent des recherches sur Pokémons et leurs origines et inventent des nouvelles technologies qui se font souvent malmener par les malandrins de la Team Rocket dont on affronte régulièrement les dresseurs. On aura aussi l'occasion de flâner au centre commercial, jouer aux machines à sous du casino, visiter un musée… Ca ne va pas beaucoup plus loin que ça, ça ne casse pas 3 pattes à un canard scénaristiquement parlant mais ça suffit à donner un semblant de fil rouge parallèle à la simple collecte des badges dans toutes les arènes de la région.

 

En plus de ça, la progression en elle-même n'est pas inintéressante : il y a un petit côté metroidvania dans l'exploration globalement linéaire de la carte avec des compétences spéciales (CS) qui se débloquent puis se découvrent (ou inversement) au cours de l'acquisition des 5 premiers badges. Avec elles, les pokémons pourront couper les arbustes qui bloquent des routes et certains recoins, pouvoir surfer sur l'eau, pousser des pierres, s'envoler de ville en ville et éclairer les la seule cave du jeu plongée dans l'obscurité. Ces capacités ont également un effet en combat plutôt pas mauvais histoire de ne pas devoir "sacrifier" un slot rendu inutilisable, même si les stratégies CS slaves consistant à empiler ces compétences sur un seul pokémon semblent assez populaires chez les amateurs de la licence.

 

Sommeil + Dévorêve = Pété

 

Ce qui m'amène logiquement de parler des combats qui ressemblent pas mal à un gros shifoumi géant entre tous les types de pokémon et d'attaques avec des forces, des faiblesses voire des immunités totales, comme l'eau efficace contre le feu ou les éclairs qui foudroient les oiseaux qui eux-mêmes sont hors d'atteinte des attaques de sol type séisme ou tunnel. Si au départ on n'a accès qu'à un arsenal limité de dégâts directs et de buffs/débuffs de caractéristiques, les choses deviennent un poil plus complexes avec des états secondaires type sommeil ou poison qui persistent hors combat venant d'attaques spéciales ou sur un coup de bol sur certaines attaques, d'autres qui frappent plusieurs fois d'affilée ou encore qui demandent un tour de préparation où il ne se passe rien, et je n'ai pas encore parlé des items et de leurs effets ! J'ai été plutôt surpris en bien par cette complexité alors qu'on en est seulement à la première génération !

 

Par contre, on reste sur un jeu de Game Boy des années 90 avec une résolution de 160*144 pixels et une mémoire de 1Mo maximum sur les cartouches de jeu, du coup une bonne partie des indications sont disponibles sur le manuel d'instruction fourni avec le jeu, où on y trouve notamment la description des items. Et encore, je suis parvenu à jouer une bonne moitié du jeu sans jamais m'y référer mais à terme, je me suis tout de même permis de me renseigner sur les innombrables fansites et autres wikis sur la licence Pokémon pour connaitre ce que font plus en détails les différentes attaques et compétences, ainsi que la correspondance avec les capsules techniques (CT) disséminées dans le jeu et permettant d'enseigner des capacités que les pokémons n'apprennent pas d'eux mêmes pendant leur leveling. Je suppose qu'au fil des générations, la partie quality of life s'est pas mal améliorée avec descriptif des compétences et des stats, un questlog etc..

 

Bien évidemment, ce Tauros ne s'obtient qu'au Parc Safari et sa mécanique de capture à la mord-moi-le-nœud !

 

Tout ça pour dire que si j'ai globalement apprécié mes 23 sessions au total sur le jeu, il y a pas mal de petits trucs qui m'ont un peu terni mon expérience en plus de celui de devoir me reposer sur de la documentation extérieure :

  • Le menuing beaucoup trop lent et envahissant sur lequel j'ai passé bien trop de temps, surtout hors des combats, surtout dans les stockages des inventaires, les multiples boites de pokémons sur le PC et leurs limitations. Combien de fois je n'ai pas pu ramasser d'objet ou tenter des captures en étant full ?
  • Certaines choses qui n'ont pas été claires du tout, et si les panneaux et PNJ ne sont pas avares en conseils et astuces, l'information arrive souvent trop tard. Plus particulièrement, le fait que pour entrer dans la ville de Safrania, il fallait amadouer les gardes avec de l'eau, ce qui fait que j'ai acquis le 7ème badge avant le 6ème, dont les niveaux des pokémons des dresseurs étaient moins élevés.
  • Quelques petits évènements annexes plus frustrants qu'autre chose comme le casino et la capture au Safari longs et beaucoup trop dépendants de l'aléatoire, qui sont souvent l'unique façon d'obtenir certains pokémons et CT.
  • Le côté collectionnite/complétion du pokédex mis à mal non seulement par la dualité des versions (voire 3 si on compte la version jaune) mais par les différents choix entre plusieurs créatures et/ou évolutions qui font qu'il faut forcément plusieurs runs et échanges pour tout avoir. Je me suis arrêté à 94 pokémons et évolutions, et si je passais plusieurs dizaines d'heures de farm supplémentaires à capturer et évoluer ce que je peux, je pourrais arriver dans les 100-110 répertoriés mais à quoi bon au final ? D'autant plus que les récompenses de collection s'arrêtent au final une fois les 50 espèces capturées !

 

Dix étages ! Les "donjons" de la seconde moitié du jeu, ce sont des sacrés morceaux !

 

Parlons maintenant des mécaniques de progression ayant trait aux combats. Les espèces et types de pokémons sont introduits peu à peu au fil du jeu et chaque arène qui jalonne le parcours sont spécialisés sur un ou plusieurs types de pokémon particuliers, ce qui invite à réfléchir et identifier leurs faiblesses et ainsi apporter une équipe recrutée dans les environs et suffisamment entrainée qui les exploitent pour remporter la victoire et le badge associé. Jusqu'ici, rien de bien compliqué vu que c'est plutôt bien amené.

 

Seulement voilà, les choses se compliquent peu à peu et on se retrouve à devoir faire des choix sur les pokémons sur lesquels se focaliser pour les entrainer et leur apprendre les fameuses CT. Il y a donc une tension qui pousse d'un côté à se demander à chaque nouveau pokémon attrapé s'il peut remplacer avantageusement un ancien du même type (le flamboyant Ponyta à la place de notre bon vieux starter Reptincel ?) ou même le faire participer à l'entrainement "au cas où", et de l'autre à être très conservateur sur ses CT à usage unique au risque de les utiliser sur un pokémon qui sera mis dans le banc des remplaçants. Le tout avec une possibilité à l'échec réelle : ce n'est pas parce qu'une créature a la possibilité d'apprendre une technique qu'elle sera le plus efficace avec lui et la limite de 4 compétences fait qu'il est facile d'en oublier une qui nous aurait bien été utile.

 

En tout cas, l'expérience et l'argent fournie par la multitude de dresseurs sur les routes suffit largement à faire évoluer un bon nombre de pokémons et s'adapter à toutes les spécificités des 8 arènes de Kanto pour débloquer l'accès au plateau Indigo et défier la Ligue Pokémon qui y siège ! Et là, c'est le drame.

 

Et ce n'est que le premier pokémon d'Olga, première dresseuse du Conseil !

 

Alors que jusqu'ici, dans la grotte qui précède les pokémons sauvages ne dépassaient que rarement le niveau 40, ceux des dresseurs étaient dans la tranche 40-45 et seul le starter du rival affronté auparavant dépassait le 50, toutes les line-up des membres du Conseil des 4 sont significativement de plus haut niveau jusqu'à aller dépasser le 60 ! De mon côté, à l'exception de Sulfura, un des 3 oiseaux légendaires capturé un peu avant, rares sont les pokémons qui dépassent le niveau 40 ! Bon, d'accord, ce n'est pas tant l'écart de niveau le souci surtout compte tenu de l'I.A. des combats qui est souvent aux fraises et parfois enchaîne les capacités sans grand effet, mais surtout le fait qu'il faille enchaîner tous ces combats sans avoir l'opportunité de retourner au centre Pokémon pour soigner et modifier son équipe entre 2 affrontements, chose que j'ai toujours pu faire jusque là !

 

Du coup, pas le choix, il a fallu faire ce que je redoutais depuis que j'ai commencé le jeu : tourner en rond pour déclencher des combats aléatoires contre des pokémons sauvages dans le seul et unique but de glaner de l'expérience et faire monter toute mon équipe en niveau pour se rapprocher de celui des dresseurs et leur d'apprendre de nouvelles techniques. Alors, il se pourrait que j'ai un peu été trop "communiste" dans mon partage des richesses de l'expérience de tous les dresseurs errants dans toute ma collection et que je ne me suis jamais désigné une équipe de titulaires, ce qui ferait de moi un bien piètre entraineur de football (qui a demandé un let's play Football Manager de l'échec ?). J'aurais également pu m'économiser quelques heures de farm si je m'étais rappelé que j'avais une dizaine de super bonbons dans mon inventaire qui donnent un niveau au pokémon ainsi nourri.

 

Cinq utilisations uniquement ???

 

J'en ai profité pour approfondir mes connaissances sur les compétences, et au final, la plupart de celles qui sont soi-disant ultimes (Hydrocanon pour l'eau, Déflagration pour le feu, Fatal Foudre pour l'électricité etc.) sont décevantes déjà parce qu'elles ont un taux d'échec anormalement élevé et surtout parce qu'elles ne peuvent être utilisées qu'à peine 5 à 10 fois avant d'être inutilisables à moins d'utiliser des huiles et des élixirs, des consommables non vendus chez les marchands, ce qui est plutôt embêtant dans la mesure où j'en ai utilisé un peu dans le vent sans savoir les modalités de l'affrontement contre le Conseil ! Ce n'est pas forcément le cas pour tous les types (Blizzard en glace et Psyko en psy n'échouent jamais sauf en cas d'immunité en face), de ce fait j'ai souvent fait le choix d'utiliser des techniques de niveau moyen juste pour être sûr d'infliger des dégâts sans subir trop de variance. Entre ça et une bonne partie des compétences des CT au final pas très utiles, il y a de quoi améliorer l'équilibrage des combats pour les prochaines générations !

 

Bref, c'est au final une "prolongation" de 10 heures parmi les ~80 au total qu'aura duré ce let's play. En réalité, en débutant le jeu, je m'attendais à bien pire en matière de farming pur et dur, mais toutes les distractions qui jalonne le parcours initiatique de notre jeune dresseur ont pas mal aidé à mieux faire passer la pilule et j'ai au final mieux apprécié le jeu que je ne le pensais au départ. Je n'irai pas pour autant faire la course au remplissage du pokédex ni jouer à la version bleue juste pour avoir le plaisir de jouer avec Miaouss absent de la version rouge. En revanche, la version jaune semble assez différente des 2 autres en termes de progression et de disponibilité des pokémons dans les différentes zones pour envisager une éventuelle run dessus avant de passer à la génération suivante.

 

Il est temps de finir ce test sur la suite et fin de la narration des aventures de Corak, est-ce qu'il a pu enfin réaliser son rêve de devenir le meilleur dresseur de sa région devant son rival Sheltem ? En tout cas, merci de m'avoir lu, à bientôt pour de nouvelles aventures et prenez soin de vous et de ceux que vous aimez ! 

 

C'est tout, pour le moment.

 

L'accueil réservé à Corak par le conseil fut glacial de la part d'Olga la zozoteuse, ses pokémons de givre et leurs ondes boréales. Après quelques abandons et une team reconstituée pour combattre la sienne avec notamment la mise en avant de Pikachu et de ses éclairs, elle finit par avouer sa défaite mais c'est une équipe à moitié décimée qui se présente contre Aldo, un dresseur torse nu qui ne jure que par les pokémons de combat. Bien que son Spectrum soit amplement capable d'anéantir à lui tout seul son escouade et ainsi heurter sa masculinité fragile, Corak se dit qu'il n'a pas les moyens d'enchaîner les 4 combats d'affilé et se rend à l'évidence : il n'est pas encore prêt à défier la ligue Pokémon.

 

Mais comment poursuivre son entraînement alors que quasiment tous les dresseurs de la région ont été vaincus ? Il ne reste qu'une seule possibilité : faire du braconnage à grande échelle de pokémons sauvages dans les hautes herbes et dans les caves ! Corak avait également envisagé la capture des 2 autres oiseaux légendaires pour les envoyer contre les membres du Conseil avant de se rétracter avec une équipe encore trop inexpérimentée. Le choix du terrain de chasse s'est arrêté à la cave de la route de la Victoire en raison de sa proximité avec le centre Pokémon du plateau Indigo pour les pauses fraicheur, et les créatures sauvages relativement haut niveau qui y vivent. Et c'est parti pour des heures d'entrainement endiablées !

 

Gare au tournis !

 

C'est Ortide, Léviator, Aquali, Dracaufeu, Gravalanch, Galopa, Spectrum et Pikachu qui ont été sélectionnés par Corak pour ces entraînements consistant bien souvent à des combats sans équivoque contre des pokémons sauvages qui n'ont aucune chance. Même Sulfura, l'oiseau de feu pourtant le plus expérimenté de la troupe, aura pris quelques niveaux au cours de toutes ces sessions ! Le jeune dresseur ne se sera pas pour autant tourné les pouces et se sera documenté sur les différentes CT en sa possession et son attention se sera portée sur Empal'Korne, qui permettrait ni plus ni moins, pour peu d'avoir l'initiative, de mettre K.O. un pokémon d'un seul coup et c'est son pokémon favori GALOPAAAA qui va en bénéficier !

 

C'est davantage préparé que notre jeune dresseur avec une équipe triée sur le volet et plus à même d'affronter celles du Conseil ! La stratégie à base d'Empal'Korne n'est hélas pas sans faille même si elle est venu à bout de la moitié des pokémons de givre d'Olga bien trop lents pour réagir à temps, mais comme attendu, Spectrum a surperformé contre les combattants d'Aldo et ceux d'Agatha, de type poison et spectre ne se sont qu'à peine montrés plus dangereux : elle donnait des ordres approximatifs à ses Spectrum et Ectoplasma qui n'avaient aucun effet, comme lancer Dévorêve contre des cibles éveillées ! C'est aussi la dresseuse la plus vieille étant donné qu'elle aurait été le crush de jeunesse du professeur Chen… Mais cela ne nous regarde pas.

 

Cette attaque n'est disponible que contre des milliers de jetons de casino ou bien au delà du niveau 50 dans la progression normale de certains pokémons !

 

Malheureusement, Corak se voit de nouveau face à un mur face aux dragons de Peter qui anéantit un par un ses pokémons à grands coups d'Ultralaser, et cette fois-ci, Galopa n'est plus assez rapide pour pouvoir les empaler avant qu'ils ne réagissent ! Malgré ce nouvel échec si près du but, sa détermination reste intact et le voilà reparti dans la cave voisine pour réduire davantage l'écart d'entrainement, apprendre de nouvelles compétences et en faire évoluer certains. Ainsi, Pikachu deviendra Raichu et Ortide se transformera en Rafflesia, même s'il ne fera pas partie de la composition finale. Enfin, il se résoudra enfin à puiser dans sa centaine de milliers de pokédollars pour notamment acheter quelques dizaines de potions max et de rappels pour remettre son équipe d'aplomb entre chaque combat !

 

L'équipe finale se compose de Galopa et son Empal'korne garanti de toucher grâce au boost temporaire Précision + vendu dans les magasins pourvu qu'il soitt le plus rapide, Spectrum contre les bastonneurs d'Aldo, Aquali et Léviator et leurs attaques de glace efficaces contre les dragons, Raichu et ses éclairs, et Sulfura qui a un niveau proche de ceux du Conseil. Aquali et Raichu pourront également sauver la mise en cas de coup dur grâce à leurs techniques Flash et Jet de Sable permettant de réduire à néant la précision des attaques adverses jusqu'à ne quasiment plus toucher ! Il aurait peut-être manqué un pokémon de type Psy pour se débarrasser facilement des fantômes d'Agatha mais c'est finalement Spectrum qui aura été de loin le meilleur élément de l'équipe grâce à ses pouvoirs de dévoration des rêves qui ont fonctionné même sur le puissant Dracolosse de Peter !

 

Minable, minable, minable, le vocabulaire du rival semble bien limité ! C'est également le seul dresseur du jeu à détenir une équipe complète de 6 pokémons, les membres du Conseil n'en avaient que 5 !

 

Seulement voilà, il fallait s'en douter, le rival Sheltem avait déjà triomphé du Conseil bien avant que Corak ne se présente face à lui ! Il prétend avoir tellement avoir étudié le pokédex qu'il a pu assembler une composition de pokémons imbattable et sans aucun point faible… Et le provoque sans sommation pour un ultime duel alors qu'il n'a même pas eu le temps de remettre d'aplomb son équipe fatiguée des 4 affrontements précédents. Et contre toute attente, malgré un écart d'expérience encore plus béant, après plus 20 minutes de combat intenses et une utilisation sans retenue des derniers consommables qu'il lui reste, Corak remporte la victoire et devient le nouveau champion Pokémon !

 

Même le professeur Chen n'en revient pas, lui qui était venu tout droit de Bourg-Palette pour féliciter son petit-fils… Il en ressort fort impressionné par les progrès effectués par Corak depuis son tout premier combat avec Salamèche, notamment ses qualités de dresseur qui n'a pas manqué d'affection et d'amour envers ses pokémons qui deviendront des célébrités à travers Kanto !

 

Si Spectrum était le MVP (most valuable pokémon) dans tout le jeu grâce à ses immunités à toutes les attaques non spéciales, la star de la run restera avant tout GALOPAAAA !

 

Mais les aventures du jeune champion ne s'arrêtent pas encore là. Sa daronne a beau être désormais à l'abri, il lui reste encore quelques derniers hauts faits à accomplir, capturer les 2 oiseaux légendaires qu'il manque à sa collection, chose qui fut plus aisée pour Artikodin que pour Electhor et explorer la cave mystérieuse à côté d'Azuria dont l'entrée lui était jusqu'alors refusée. Il n'y a d'ailleurs plus personne pour en garder l'entrée, peut-être que son gardien était parti aux toilettes ?

 

Cette grotte n'est ni la plus vaste ni la plus complexe parmi toutes celles que Corak a visité au cours de toutes ses aventures, elle est cependant peuplée d'une concentration jamais vue jusqu'ici de pokémons sauvages rares et plus puissants que bon nombre de ceux qui constituaient son équipe de célébrités victorieuses de la Ligue Pokémon… Il a même pu capturer un Leveinard, espèce qui n'arrêtait pas de le narguer lors de ses excursions au parc Safari, avant de se rendre compte qu'en dehors de sa très grande endurance, il n'a rien d'un grand combattant… A moins peut-être de lui enseigner les bonnes techniques ?

 

Encore un pokémon légendaire ?

 

De fil en aiguille et à travers les échelles et les rivières souterraines traversées à dos de Poissoroy, Corak se retrouve face à un nouveau pokémon légendaire mais pas n'importe lequel puisque c'est ici qu'a élu domicile le résultat des expériences qui ont été menées dans les ruines du manoir de Cramois'île : MewTwo ! Censé être un clone génétique du mythique Mew, il a échappé au contrôle de leurs créateurs et pour cause, il est bien plus puissant que tous les autres espèces de la région, y compris les 3 oiseaux légendaires ! C'est pourtant le pokémon qui aura été le plus facile à attraper grâce à la Master Ball offerte par la Sylphe.

 

Et pour faire la démonstration de sa toute puissance, quoi de mieux que de prendre une ultime revanche sur le Conseil et son rival ? Sans même lui apprendre la moindre nouvelle technique, aucun des pokémons qui lui ont fait face n'ont été proche de le mettre en danger. Comment Sheltem a pu prétendre une seconde détenir l'équipe ultime sans même s'être intéressé aux espèces légendaires ? Au final, c'est son arrogance à sans cesse sous-estimer la détermination sans faille de Corak qui l'a entrainé dans sa chute !

 

On fait moins le malin maintenant hein !

 

Son rêve maintenant réalisé, Corak peut enfin retourner chez sa mère à Bourg-Palette vivre une vie paisible à l'abri du besoin… A moins que le destin n'en décide autrement dans le futur ?

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M
Un article hyper détaillé et agréable à lire sur mes temps de pauses ! <br /> Beaucoup de nostalgie en le lisant, quand petit j'ai découvert ce jeu à sa sortie ça a été comme une drogue surtout pour un jeu de game boy...<br /> félicitations encore et peut-être qu'on retrouvera Corak dans la suite des aventures de pokémon avec or et argent (je recommande Crystal directement) qui aura subit un lavage de cerveau car il recommencera tout dan sl'univers pokémon MDR.<br /> <br /> POKEMON C'EST LA VIE (plus maintenant) !
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