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Desperate Ravings

Let's Play Outer Wilds - #57 - #68

 

Voilà ce sur quoi s'était achevé la fatidique boucle #56, avec les crédits qui ont défilé sur une musique un peu morne et tristoune. J'ai eu pendant un instant peur de devoir tout recommencer, avec tout le journal à recompléter depuis le début, mais ouf, on est sauvés, le menu principal m'octroie le privilège de recharger depuis la boucle précédente.

 

 

 

#57

 

Mieux encore, toutes les découvertes sur la Sablière noire restent répertoriées. Du coup, c'est comme si c'était une boucle normale, sauf qu'il n'y a pas eu le truc habituel de la statue mnémonique et des images qui défilent à la place.

 

 

Alors je n'avais pas fait de point journal dans l'épisode précédent mais il n'y avait pas tant de nouveau que ça en dehors de la fatidique boucle #56 lors de laquelle j'ai coupé le courant du projet Sablière noire et mis fin aux boucles. Outre cela, mes découvertes dans la tour quantique et l'observatoire m'ont permis de débloquer de nouvelles vignettes et encore plus de "?" oranges qui n'attendent qu'à être révélés, tels le lanceur orbital de Léviathe que j'ai vu se disloquer pour la 57ème fois. Et autant il n'y a qu'un chemin qui sort des vignettes vertes, autant côté violet il y a encore beaucoup d'inconnues, autant côté rouge ça part dans tous les sens et dans les vignettes orange, tout est encore très flou et disjoint. Le succès Steam de tout découvrir est encore loin d'être validé !

 

Après une revue rapide des équipements du vaisseau qui comporte quand même un peu de techno nomaï comme un cristal de gravité pour en créer et un petit anneau générateur de tunnel pour revenir facilement dedans en étant aspiré, c'est reparti pour un tour, et cette fois-ci, cap sur la Sablière rouge pour connaitre le destin de la dernière capsule de sauvetage… et aussi trouver ce fossile de poisson à la noix pour savoir comment les goumer !

 

 

Géographiquement, la Sablière rouge a l'air pas mal esquintée : déjà, elle est coupée en 2 à son équateur par lequel le sable de la voisine se déverse, et même en dehors c'est rempli de crevasses de partout. Dans l'hémisphère "du haut" on peut voir la fumée qui s'échappe du campement d'un copain atrien, et au sud je peux déjà voir la capsule et le rayon bleu de sa balise. Le compatriote attendra un peu, pour l'instant la curiosité l'emporte.

 

Après avoir identifié rapidement le signal, la lecture des différents enregistrements et journaux de bord m'apprend que c'est dans cette capsule-là que se trouvait le grand chef Annona et que de prime abord, la planète était jugée inhabitable à cause de la trop grande chaleur à sa surface. Ce qui me fait penser que je ne l'ai même pas ressentie grâce à la technologie avancée de ma combinaison en termes d'isolation thermique, ou, autrement dit, je ne ressens pas d'effets sur le gameplay de par la température de l'environnement extérieur.

 

Heureusement que les Nomaï ont une âme de petit Poucet !

 

Du coup, les Nomaï se sont vite dirigés sous la surface via la trappe d'évacuation d'urgence dans le vaste réseau de cavernes de la planète, où l'air est plus frais mais pas pour autant respirable : la gestion de l'oxygène va vite être problématique si je ne trouve pas de végétation… 4 chemins partent d'ici, avec pour chacun une indication laissée par les survivants, celui qui mène à une grande cavité (et non Cravité) dans laquelle ils ont pu établir un abri à long terme, et 3 impasses plus ou moins intéressantes :

  • Un chemin qui mène à une "horreur" qui sera examinée plus tard. Il ne s'agit ni plus ni moins du squelette de cœlacanthe que je ne peux qu'observer à partir une petite fente à travers laquelle je peux lancer un guetteur.

 

Oh, la belle gueule !

 

  • Un autre qui mène très rapidement vers un mur de rochers. Si Rhus semble y trouver de l'intérêt, moi je n'en ai pas (encore) trouvé.
  • Un chemin fort utile en revanche puisqu'il mène vers une petite clairière remplie de végétation ouverte sur la crevasse équatoriale d'où je vois le niveau de sable monter peu à peu. Si les inscriptions nomaï invite à faire vite, je présume que ce n'est pas sans raison.

 

Et oui, le sable monte très vite : a peine revenu dans la clairière après avoir visité les 2 autres chemins, la végétation était déjà presque ensevelie et le chemin menant vers le supposé abri nomaï est complètement bouché, de sorte que je me retrouve prisonnier et inévitablement écrasé entre le sable et le plafond criblé de stalactites.

 

Et hop, une nouvelle façon de mourir découverte après 57 boucles !

 

 

#58

 

Mouais, au premier abord comme ça, le concept de la planète dont le principe reposerait uniquement sur la capacité à pouvoir rush au plus vite histoire de pouvoir visiter ses grottes les plus profondes avant qu'elles ne se fassent ensevelir ne me séduit guère. Si je traîne trop ou si je loupe la fenêtre, ça va finir par vite me frustrer et je ne saurais pas trop quoi faire dans la seconde moitié des boucles. Du coup… Oh, attendez !

 

 

La sonde que le canon orbital envoie à chaque début de cycle, elle est passée juste à côté d'Atrebois !!! Vite, je grimpe sur le vaisseau et j'essaie de voir si elle ne se serait pas écrasée quelque part à la surface, en vain. Bon, je suppose que les nomaï sont assez intelligents pour calculer les trajectoires de sorte que leurs appareils ne heurtent pas les planètes du système avant d'aller tenter de dénicher l'œil dans un secteur de la galaxie. Parce que oui, à chaque fois que je rouvre mes 4 yeux, la sonde est à chaque fois tirée dans une direction totalement différente ! Ce qui est raccord avec l'objectif du projet Sablière noire que de se donner du temps quasi infini pour trouver ce fameux œil. Cela voudrait-il dire que, quelque part, il reste des Nomaï vivants qui continuent à étudier les rapports des sondes, ou bien ont-ils tous disparu pendant que les cycles se perpétuent encore et encore ? Ou alors est-ce que c'est cette statue nomaï du conservatoire qui a relancé la machine ? Pourquoi maintenant dans ce cas, et pourquoi moi ? Et elle vient d'où, d'ailleurs ?

 

Peu importe tout ça pour l'instant, je suppose que c'est l'enjeu de la fin, mais je n'en suis pas encore là. Et si j'allais parler à mon compatriote sur la Sablière rouge en attendant ?

 

En plus, il a une fusée comme la mienne, sauf que je ne peux pas rentrer dedans !

 

Si ce n'est qu'il s'est planqué au sommet d'une mesa qui n'est accessible que par un seul passage ! En attendant, en faisant le tour, je tombe sur une sorte de générateur nomaï qui alimente une installation en contrebas avec un réceptacle à pierre de projection à côté.

 

L'atrien à son camp, c'est Chail, celui qui aime bien insister sur sa propriété de ses notes de recherches. Il est plutôt petit par rapport à la moyenne et est musicalement spécialisé dans les percussions et les tambours. Du peu de ce qu'il me raconte, son but n'était pas de visiter les ruines et les curiosités de la planète…

 

 

Mais plutôt d'observer les étoiles et les supernovæ (oué c'est le pluriel du mot). T'inquiètes pas va, t'en verras une dans une quinzaine de minutes de très près ! Ceci étant, effectivement, en zoomant avec mon onduloscope comme il me dit (et oui, il y a un zoom assez puissant intégré dedans !), je peux voir pas mal d'explosions bleutées au loin. A croire que tous les clans nomaï se sont mis à faire sauter des étoiles pour alimenter leurs projets toujours plus énergivores ? Il me met en garde sur les dangers des chutes de sables et me conseille de visiter la planète voisine lorsqu'il n'y a plus de sable dessus. Visiblement, ce déversement de sable est tout à fait naturel et il a déjà été témoin de déversements dans le sens inverse, de la rouge vers la noire, ce que j'aurais probablement vu si les boucles duraient plus de 22 minutes. Pour finir, je lui parle de ses notes sur la Rocaille sur les bouts de glace issus de la naine de glace dans laquelle ont poussé les branches de Sombronces avant d'éclater en mille morceaux.

 

Là dessus, je prends congé de lui et tâche d'explorer au mieux cet hémisphère plutôt vide de toute curiosité. Je finis par rentrer dans une grotte à l'entrée de la crevasse équatoriale, dans laquelle se trouve un escalier barré par un cactus au dessus duquel je pourrais sauter, mais je continue le chemin qui finit par ressortir dehors et je finis par revenir devant le générateur. BIEN EVIDEMMENT, je ne peux pas visiter le laboratoire des hautes énergies qui est dessous, la porte étant cassée à l'extérieur, avec un petit mot de justification comme quoi il ne faudrait pas que du sable vienne gâcher les expériences menées par Ramie et Pye suite aux découvertes de la station du trou blanc de Cravité.

 

 

Laboratoire qui a vite pris une importance capitale dans les projets scientifiques nomaï depuis qu'ils sont parvenus à envoyer des données par le passé, à défaut de pouvoir eux-mêmes voyager dans le temps. Avant tout, je dois trouver la localisation de cette "Cité obscure". Un chemin y mène mais les escaliers sont déjà ensevelis sous le sable. Ca sera pour la prochaine boucle je présume ?

 

Je me promène jusqu'à retrouver un téléporteur nomaï comme il y a près de la mine d'Atrebois ou au glacier nord de Cravité, et j'attends dessus dans l'espoir d'arriver ailleurs. Hélas, rien ne se passe et mes réserves d'oxygène s'amenuisent avant que je n'ai pu retourner à mon vaisseau ou au campement de Chail.

 

 

#59

 

Hop hop hop, pas de temps à perdre, si je veux atteindre la cité obscure avant qu'elle ne soit ensablée, il faut que je parte maintenant ! Je reviens au croisement dans la caverne juste après la sortie de la capsule, je prends le bon chemin et je tombe sur ça :

 

 

Ah bah forcément, ça ne pouvait pas juste être à côté ! Coleus donne ainsi des informations sur les directions par lesquelles aller, contourner un fossé par la gauche, sauter dans un trou au plafond puis à travers de gouffres en évitant soigneusement les cactus, traverser une paire de cascades de sable et me voilà devant la grande porte vers le refuge ! Le tourisme spéléologique dans les tunnels, ça sera pour plus tard.

 

Un escalier mène devant une petite fente qui était traversée par des gamins nomaï pour jouer autour du fossile de cœlacanthe. Ca va, ils n'ont pas peur de faire des cauchemars les tchos ! Par contre, moi, je suis bien trop grand pour passer, alors que j'aurais bien aimé l'examiner ! Curiosité partagée par les adultes qui aimeraient trouver un moyen d'aller l'examiner aussi, en se demandant comment il a pu arriver jusqu'ici. Peut-être lors de l'explosion de la planète à cause des sombres ronces ?

 

La cité obscure porte plutôt bien son nom !

 

Ce n'est pas encore maintenant que je vais éteindre ma torche. Je commence à explorer la première caverne sur ma gauche tandis que la même musique quelque peu sininstre des refuges nomaï de Cravité se joue, et pour cause, le sol est jonché de ruines, d'arbres morts, de squelettes, de cactus et de chutes de sable. A se demander s'ils ont pensé à rendre leur nouvel habitat imperméable au sable… L'entrée de la seule maison intéressante qui contient un parchemin est bien évidemment barrée par un de ces chardons, forcément ! Ma réserve d'oxygène baisse rapidement ce qui me force à rusher vers les arbres dans la grande alcôve.

 

Sur ses murs se trouvent des écrits témoignant du débat âpre que se sont livrés les Nomaï sur la station solaire nécessaire pour alimenter le projet Sablière noire qui occupait tous les esprits. Est-ce que le fait de faire exploser des étoiles en supernovæ et risquer l'extinction des systèmes et de la biodiversité en cas d'échec dans le retour vers le passé vaut la peine ? Jusqu'où doit aller la curiosité scientifique de l'espèce nomaï ? Alors c'est très intéressant, en attendant, c'est moi qui suis coincé dans une boucle temporelle à essayer de comprendre ce qui s'est passé et comment arrêter tout ce cirque !

 

Ces mécanismes ne servent qu'à éclairer les différents secteurs. Le sable a déjà bien coulé !

 

Tout comme la cité suspendue, celle-ci est divisé en 4 secteurs aux noms pas hyper recherchés, de bas en haut :

  1. Là d'où part le chemin vers le laboratoire des hautes énergies. Va falloir trouver un raccourci si je veux l'emprunter avant qu'il ne soit trop tard !
  2. Le secteur du gué. Aucune idée à quoi ça correspond.
  3. Le secteur du promontoire lophiiforme, faisant référence à la fente d'où on peut voir le fossile. Là d'où je viens donc.
  4. Le secteur de l'autel de l'œil, comme à Cravité. 2 autels, un pèlerinage via la lune quantique… Leur rapport avec ce truc m'a l'air assez religieux mine que rien.

 

Etant donné le niveau du sable, c'est vers ce dernier secteur que je me dirige. Souci, les entrées situées à différents étages du bâtiment et ce que j'en vois de l'intérieur sont criblés de matière fantôme ! Cependant, il n'y a a priori pas grand chose à voir là dedans. Qu'importe, je me dirige vers la grande porte menant vers le canon gravitationnel de la planète, qui n'est pas une grande surprise : ils ont bien du aller à la Sablière noire d'une façon ou d'une autre ! Mais avant d'y aller, je décide de reremplir ma bouteille d'oxygène près de la masse de végétation restante et explorer une autre petite alcôve qui semble vide si ce n'est l'abondance de trous et de chutes de sable.

 

Encore de la matière fantôme, toujours de la matière fantôme !

 

Le passage semblait "barré" par la matière fantôme, sauf qu'au final, l'écoulement de sable permet de facilement l'éviter en passant par la cavité à gauche. Le canon est quant à lui non-opérationnel puisque recouvert de sable. J'explore un peu autour sans rien trouver, si ce n'est que le soleil a englouti la station solaire qui n'est plus visible et la fin de la chute du sable en provenance de la Sablière noire qui s'est complètement déversée ici. Tandis que le thème annonçant la fin de la boucle se joue, je découvre le cadran oculaire qui suit à la trace les différentes planètes du système ainsi que la position de la lune quantique. Les inscriptions au mur font état des premières observations dans les orbites des planètes les plus proches d'ici. Il y a un autre parchemin mais je n'ai pas le temps d'aller le lire avant la supernova. J'y reviendrai bien assez tôt !

 

 

#60

 

En revoyant encore une fois la sonde partir dans une direction différente à mon réveil, je me dis qu'à un moment, les Nomaï vont finir par trouver leur œil et désactiver le projet Sablière noire d'eux-mêmes. Ca serait quand même la pire fin en mode "t'es tellement nul qu'ils ont eu le temps de découvrir ce que toi t'as pas été fichu de trouver" ! Ca serait quand même le plus grand échec du stream ! Je chasse vite cette idée de ma tête pour revenir le plus rapidement possible à la cité obscure pour poursuivre ma visite en n'oubliant pas de la marquer dans le journal de bord !

 

Pour ce faire, je vais tenter de passer par les escaliers qui y mènent à partir du labo des hautes énergies que j'ai vu il y a 2 boucles. 300 mètres, ça devrait être plus rapide que le chemin des cavernes qui part dans tous les sens ! Problème, la grotte et le tunnel vers le bas qui y mène est ciblé de matière fantôme au sol et au plafond. Je tente le coup mais je meurs comme une merde dans ledit tunnel.

 

 

En y repensant en écrivant ces lignes, il y aurait peut-être moyen d'arriver à cet ascenseur en tâchant de se maintenir à la fois éloigné du sol et du plafond, mais j'ai préféré rager contre les devs et de leur level design à la con de foutre de la matière fantôme partout pour dire de façon absolument pas subtile au joueur que NON, FAUT PAS PASSER PAR LA. Genre, la pire mécanique du jeu, quoi.

 

 

#61

 

En revenant vite-fait au labo puis là où j'ai péri (comme Katy) et en envoyant une sonde, la destination de l'ascenseur est dépourvue de tout danger. Pas question de retenter cependant, je prends la direction des grottes du crash qui me ramènent dans la clairière avec la végétation d'où je peux rejoindre la sortie de la capsule et ses 4 embranchements. Vu que j'ai tardé un peu j'en profite pour faire du tourisme dans les tunnels et les gouffres environnants pour me rendre compte qu'ils ne cachaient rien de spécial, si ce n'est un potentiel raccourci quelque peu risqué.

 

 

Prendre ce passage dans ce sens me ramène en arrière, mais dans le sens inverse, la chute me précipiterait directement dans les cactus, du coup ça ne m'a pas l'air d'en valoir la peine.

 

De retour vers la cité obscure, je décide de rester au 3ème niveau pour tenter de trouver un moyen pour accéder à la barraque avec le parchemin, par exemple en passant par l'étage du dessus par où coulent plusieurs chutes de sable. D'autres trous "libres" d'où partaient des tunnels gravitationnels mènent tout droit vers des cactus. Et parce que je suis un joueur extrêmement malin qui sait se servir du lance-guetteur, je découvre que c'est aussi le cas de la quasi totalité des autres trous !

 

Jacques Dutronc se serait-il inspiré d'Outer Wilds pour écrire sa chanson ?

 

Je tombe dans un trou sans cactus au bout, mais il me ramène simplement au milieu de l'étage du dessous en dehors de la destination souhaitée. Qu'à cela ne tienne, je fais marcher mon cerveau et je met en place une stratégie imparable : je place un guetteur dans la maison fermée près de la chute de sable sûre qui y mène, comme ça impossible de me tromper ! A moi la connaissance nomaï inscrite sur ce parchemin !

 

Habituellement, la plupart de ces parchemins planqués ne donnent pas d'indices grandement essentiels pour avancer dans le jeu. Cela dit, celui-là met à jour le journal de bord et donne davantage de détails sur la station solaire : son orbite rapide et rapprochée de l'étoile font qu'il vaut mieux s'y rendre par un autre moyen qu'en essayant de calculer une trajectoire au risque d'être transformé en rôti, même si les Nomaï kiffent ce genre d'exercice théorique. Et cet autre moyen, je devine que c'est via un téléporteur sur la Sablière noire, et j'ai ma petite idée d'où il se trouve exactement, si ce n'est que le timing pour m'y rendre ne manquera pas de piquant ! Un trou au plafond au bout d'un couloir me permet de revenir à l'étage du dessus en toute sécurité.

 

Entre temps, le niveau de sable a bien monté et je n'ai plus trop le choix sur les étages de la cité obscure à explorer.

 

D'ici à ce que je parvienne à ce chemin en contrebas pour sortir de la gueule de la baudroie abyssale, il sera totalement enseveli ! 

 

Je me dirige donc vers le bâtiment dédié à l'œil et je manque de peu de crever en me laissant tomber dans le sable qui monte peu à peu à cause de la quantité de matière fantôme accrochée au mur. Et c'est à ce moment-là que je commence à regretter mes critiques passées puisqu'en me laissant tout doucement monter aux étages supérieurs, j'arrive à l'autel proprement dit. Ce qui ne m'empêche pas de me demander ce qui justifie la présence de cette matière nocive dans le jeu. Jusqu'ici je n'ai pas trouvé une seule bride d'indice à son propos ! Peut-être que ça provient de Léviathe, la seule planète que je n'ai pas visité ?

 

Je parviens enfin au dernier étage via un trou de tunnel au plafond, étage qui semble épargné du désordre général du reste de la cité : arbres en abondance, pas mal de fractales sur les murs qui, comme dans son équivalent de Cravité, théorise sur l'œil et ses origines, ses buts, artificiel ou naturel, son signal, pourquoi il a été émis, a-t-il besoin d'aide, est-ce qu'il leur était destiné, est-ce qu'il veut être découvert, etc.. Le même genre de questionnement qui est resté jusqu'ici sans réponse, quoi. Mais je dois faire vite pour lire tout ça, le niveau de sable continuant inexorablement de monter.

 

 

Fort heureusement, je n'aurais pas à casser le joli vitrage aux formes de l'œil tant recherché même si je ne peux pas le faire, puisqu'il y a un trou dans le mur à gauche par où je peux me faufiler pour sortir du bâtiment. La cité est quasiment ensevelie mais le portail de sortie vers le canon fonctionne.

 

Vite, je me dirige vers le traceur de la boucle #59 ! Un petit plateau arboré me permet de tenir au moins jusqu'à la supernova au lieu de suffoquer dans ma combinaison. Le second parchemin se trouve dans un des anciens campements de Chail qui a laissé ses notes dont il est l'unique propriétaire. N'ayant pas de traducteur nomaï sous la main, il n'a pas pu identifier le "symbole orange" que je connais très bien. En fait, j'y apprend que c'est Annona en personne qui a conçu ce traceur ayant pour but d'indiquer la planète à côté de laquelle la lune quantique se trouve, et c'est Melorae (joli nom au passage) qui le perfectionne en ajoutant Sombronces à la liste et en envisageant un 6ème emplacement. Moi je sais !

 

C'est beau la technologie quand même !

 

Ce qui fait un total de 4 traceurs visités jusqu'ici : celui-ci et le sommet de la tour quantique pour suivre la lune, celui de la Rocaille et d'observatoire de Cravité pour (échouer à) repérer l'œil. Ca m'étonnerait qu'il y en ait un sur Léviathe vu sa gravité.

 

 

Petit cliché de la Sablière noire sans sable avant la supernova, qui n'était qu'un gros rocher avant l'intervention des Nomaï. Ca fait bizarre ce halo jaunâtre d'ailleurs…

 

 

#62

 

Un rapide survol de la Sablière rouge m'indique que je suis encore loin d'avoir tout exploré autant en surface que dans les cavernes reliant les crevasses, et je n'ai même pas encore fini de visiter la cité obscure dans son entièreté, c'est donc là bas que je vais une nouvelle fois m'y diriger en veillant bien à check encore une fois les recoins et les trous sur le chemin. En bonne intelligence, je place un guetteur dans la gueule du cœlacanthe pour m'aider à la retrouver par la caverne du dessous.

 

Le premier étage étant déjà sous le sable, je me dirige vers celui du dessus que je n'avais pas encore visité du tout, et dont justement, comme par hasard, j'y trouve des graffitis de gamins nomaï se donnant rendez-vous pour jouer autour du fossile ! L'un d'eux était trop grand pour passer dans le trou du promontoire, mais il peut passer par la caverne au gué pour y rentrer, non sans difficulté pour le trouver.

 

Merci pour le tips mais j'y ai déjà pensé !

 

Tout ça ne me dit pas où elle se trouve, cette caverne au gué ! Pendant l'aller-retour pour reremplir ma bouteille d'oxygène et allumer la lumière, je retourne par mégarde le guetteur vers moi. En allant plus loin dans ma visite de l'étage, je trouve une porte bien évidemment brisée qui mène sans doute vers le gué, ainsi qu'une maison avec d'autres inscriptions accessible en faisant un petit coup de jetpack pour arriver sur un petit pont qui surplombe le passage. J'apprends que Solanum faisait également partie du groupe de gamins qui s'adonnaient au jeu du cœlacanthe, la même qui plus tard est partie en pèlerinage sur la lune quantique. Je n'apprends rien de plus et le niveau du sable a eu le temps de bien monter depuis au point que le trou au mur de cette habitation était devenue la seule issue.

 

Ayant déjà visité les 2 étages du dessus, je finis par ressortir et essayer de trouver d'autre coins que je n'avais pas visité à l'extérieur et malgré mes réserves de carburant qui sont presque vide, chose qui ne m'est arrivé que très rarement jusqu'ici, je parviens à dénicher 2 nouvelles choses :

  • Mon onduloscope détecte des fluctuations quantiques de l'autre côté de la planète, à moins que ça soit sous le sable puisque je ne vois rien après avoir fait un tour rapide. Il y a probablement ici bas comme sur Atrebois et Cravité une grotte quantique avec une roche qui bouge quand on ne la regarde pas ? Qu'est-ce qu'un tel lieu pourrait m'apprendre de plus hormis supprimer un "?" orange de mon journal ?
  • Une porte bien évidemment sous un plateau au milieu de nulle part, du moins en apparence. Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir derrière ?

 

Bon d'accord, j'ai été approximatif, elle est à côté de la balise de la capsule de sauvetage !

 

Avec toute cette ballade, toutes mes jauges sont désormais au plus bas mais je parviens à rejoindre ma fusée pile au bon moment, en utilisant un peu d'oxygène comme carburant sans que le jeu m'octroie le succès Steam correspondant. Il y a-t-il un bug ou bien ?

 

C'était moins une !

 

Le temps de reprendre mon envol, la musique de fin de cycle démarre et hormis des ruines à côté du téléporteur dysfonctionnel sur lequel je suis mort asphyxié lors de la boucle #58, je ne trouve rien d'autre de notable.

 

 

#63

 

Bon, voyons voir ce qui est écrit sur le journal de bord à propos de cette grotte du cœlacanthe :

  • Les enfants nomaï jouaient à un jeu dans la grotte du cœlacanthe. Il est impossible d'accéder à la grotte du cœlacanthe depuis la caverne au gué.
  • L'accès depuis la caverne au gué est difficile à distinguer sauf si l'on donne d'abord une lanterne au cœlacanthe.

Et si vous vous demandez pourquoi je n'ai pas mis de screenshot, patientez un peu ! En attendant, ça parle toujours de caverne au gué sans donner d'indice de comment la trouver ! Il y en a tellement des grottes sur la Sablière rouge ! Du coup, direction la cité obscure encore une fois pour continuer les recherches !

 

Après un atterrissage mouvementé près du sommet du labo des énergies, je rush l'entrée du refuge en fredonnant le générique francophone de Prison Break et en faisant un jeu de mot pourri sur pourquoi on dit "gêne Eric" et pas "gêne François" ou un autre prénom (si vous voulez en écouter d'autres, venez sur le live !), en n'oubliant bien évidemment pas de lâcher un petit guetteur dans la gueule du fossile. Une fois la vantail franchi, après mure réflexion par rapport au nom du secteur qui porte le même que celui de la caverne recherchée et en remontant du premier étage déjà enseveli, l'évidence même apparait devant mes yeux ébahis.

 

Comment ai-je pu manquer ce grand portail du 2ème secteur ?!?

 

Et quelques dizaines de secondes de marche plus tard, j'aperçois une source de lumière en provenance du plafond de la cavité…

 

 

Et voilà le travail ! Eh bah, j'en aurais mis du temps ! Et ce n'est pas comme si le jeu n'insistait pas lourdement sur la marche à suivre pour en arriver là ! Souvent, je mets longtemps à capter des évidences alors que j'arrive facilement à résoudre des trucs compliqués, et pas que dans Outer Wilds !

 

Bon, je suis encore un poil trop bas donc j'attends que le sable monte pour grimer là-haut et lire les notes de recherche pour avoir la méthodologie pour enfin pouvoir les goumer, et… je ne trouve que les graffitis des gamins sur un changement de règle sur le fait que le "cœlacanthe" doit avoir les yeux bandés parce que tante Pye a dit que les vrais sont aveugles ! Cependant, les plus jeunes peuvent se passer du bandeau pour des raisons d'équilibrage des parties. En fait, il s'agit ni plus ni moins d'une variante de chat où ledit chat a 4 syllabes, a les yeux bandés et le dernier "poisson" touché devient à son tour l'attrapeur. Super mais ça m'avance à quoi tout ça ? Dans mon cas, je suis le seul poisson et je dois échapper à 3 cœlacanthes ! Il n'y aurait pas des notes de recherches plus "scientifiques" à ce propos quelque part ?

 

Là-haut, sans doute ? Par contre, avec l'oxygène restante, il va falloir faire fissa !

 

Je parviens à rejoindre le tunnel gravitationnel à grands coups de jetpack et je trouve un mur avec un parchemin dessus relate l'étude par Melorae indique que ce fossile est de la même espèce que celle de Sombronces, qu'il est mort de faim et que l'excroissance bioluminescente sert probablement à attirer ses proies. Elle semble heureuse de voir que ses enseignements ont inspiré les enfants qui ont changé la règle de leur jeu du cœlacanthe. Et c'est en lisant ces derniers mots que je meurs de suffocation.

 

 

#64

 

Décidément, la gestion de l'oxygène n'a rien d'anodin pour l'exploration des Sablières ! Ca m'apprendra à ne pas aller remplir ma bouteille dans l'alcôve arborée !

 

 

Et voilà pourquoi je n'ai pas fait de capture d'écran de l'entrée du journal : toutes les entrées citées précédemment (et d'autres lignes écrites depuis la première mention du fossile sur Cravité) ont été effacées pour laisser place aux nouvelles informations trouvées sur place. Plutôt intéressant pour éviter d'avoir trop de texte inutile dans le journal pour réfléchir sur comment avancer dans le jeu vidéo ! Enfin, en ce qui concerne ces poissons, me voilà bien avancé… Est-ce qu'il faut se faufiler contre les murs, ou en l'occurrence les ronces pour leur échapper ? Est-ce que j'ai loupé un parchemin avec d'autres infos planqué ailleurs, vu que l'étude de Melorae peut être retirée ? C'est ce que je compte bien vérifier !

 

Read the f**king panneau !

 

Je fonce dans cette fameuse caverne au gué, sauf que le sable est déjà là et je n'ai eu le temps de voir que quelques cactus. Je ne sais pas moi, il se pouvait qu'un des gamins aient envoyé un parchemin dans la gueule du fossile pour éclairer ? Au bout de la grotte je tombe sur la porte qui me ramène au couloir des 2 habitations qui était cassée de l'autre côté. Tout ça pour si peu !

 

Je remonte là haut rapidement grâce à une plateforme astucieusement placée par les level designers pour ne pas devoir attendre la montée du sable et reprends le temps de lire les notes de Melorae sans rien déceler de plus. Il n'y a rien d'autre dans cette salle si ce n'est le trou d'où part le tunnel et une porte qui est celle que j'ai repéré dehors dans la boucle #62.

 

Une analyse en profondeur des environs du fossile n'ont rien révélé si ce n'est un glitch graphique dans son modèle 3D.

 

Bon, eh bien, il n'y a plus qu'à retourner à Sombronces voir ce qui a changé et si je peux mettre à profit mes nouvelles connaissances ? Je me présente, lumière et onduloscope éteints devant le trio guardien du vaisseau nomaï, mais ils m'attendaient et filent vers moi. J'ai pu reculer dans l'espace pour revenir tenter une autre approche : prendre de l'élan pour m'élancer dans une brèche du fameux noyau rouge. Cependant, une fois réveillés, plus rien ne leur échappe, et je file droit dans leur gueule !

 

Difficile de capturer un tel scarejump en un screenshot !

 

 

#65

 

Vu que le trio s'était pointé juste à l'entrée avant que je ne décide de ma nouvelle approche, autant la retenter une fois tant qu'ils sont un peu éloignés ? Il y a moyen de passer devant vite comme une fusée (littéralement) sans qu'ils n'aient le temps de se réveiller et de comprendre ce qu'il s'est passé. Eh bien, c'était un échec total.

 

J'ai oublié d'éteindre mes phares ! Mais on s'en fout s'ils sont aveugles, non ?

 

 

#66

 

Retour à nouveau à Sombronces après avoir croisé la lune quantique pour tenter une autre approche, que je n'ai pas pu appliquer puisqu'avant même d'arriver au noyau rouge, je me fais repérer par la baudroie abyssale du coin qui m'a suivi pour me croquer par l'arrière. Et non, je ne vais pas mettre un screenshot de tous mes échecs, ça va bien 5 minutes !

 

 

#67

 

Il n'y a pas à dire, j'ai été décidément hyper chanceux de n'avoir jamais rencontré de cœlacanthe vivant en dehors de la zone rouge dans mes premières boucles de visites de Sombronces jusqu'à la boucle #20 où je me suis fait surprendre pour la première fois, là j'ai la sensation de les avoir aux fesses dès que je bouge. Est-ce qu'il y a un moyen de se camoufler, ou de couper leur loupiote ?

 

Ce coup-ci, je balance des guetteurs et je contourne la vilaine bête pour me rendre près du noyau rouge pour éviter les mauvaises surprises. Je retente une nouvelle fois de foncer en prenant de l'élan, mais j'ai l'impression d'être comme ralenti lors de l'entrée et je me refais croquer tout cru à nouveau.

 

 

#68

 

Bon, que ça soit foncer dans le tas ou tenter de frotter les parois des ronces, ce ne sont pas les bonnes approches. Je réfléchis vite fait sur d'autres pistes comme envoyer un guetteur comme on enverrait la baballe au chienchien pour qu'il aille la chercher et faire ainsi diversion, mais je me dis qu'il doit forcément me manquer une information ! Du coup, retour à la Sablière rouge pour tenter encore une fois de dénicher ça !

 

Une stabilité absolument par-faite !

 

Long story short, je n'ai rien trouvé de plus que dans mes précédentes visites hormis du sable, des rochers rougeâtres, et encore du sable. Du coup, changement de programme, je reprends mon vaisseau et je me dirige vers le canon gravitationnel qui n'est pas encore totalement enseveli. En dehors de la porte de derrière menant vers la cité obscure barrée par un cactus et la matière fantôme (encore un raccourci impraticable…), sa fabrication et la disposition de ses éléments sont identiques à celui de Cravité avec la base de décollage, le gros roulement en forme de fer à cheval pour rappeler et propulser la navette qui s'y trouve, et le terminal qui indique où elle se trouve actuellement…

 

 

Attends quoi ? On peut poser une navette sur la comète malgré sa petite taille ?! Et vu l'état de la navette avec de la glace collée dessus une fois celle-ci rappelée, s'ils avaient voulu "camoufler" leur vaisseau en le faisant passer pour une comète les Nomaï ne pourraient pas faire mieux ! Pourquoi elle ne dégèle pas sous la chaleur des Sablières, par contre, reste un mystère… ou une limitation du moteur du jeu ?

 

A l'intérieur se trouve une combinaison spatiale verte inutilisée de nomaï avec probablement les ossements de son propriétaire par terre, et un journal qui relate l'expédition menée par Clary, Pye et Poke vers la comète, qui venait tout juste d'arriver dans le système et qui est d'après les notes lues dans le projet Sablière noire lors de la fameuse boucle #56 une des dernières choses que les Nomaï ont étudié avant leur mystérieuse extinction. Et visiblement, ça ne s'est pas très bien passé : après avoir détecté une source d'énergie au coeur de cet "intrus", Pye et Poke sont parties voir ce qu'il en retourne via une crevasse fondue par la chaleur du soleil, tandis que Clary est restée à bord de la navette comme le veut leur protocole, mais n'a plus eu de nouvelles d'elles.

 

 

Comme visible ou non sur cette image du poste de pilotage, la navette est totalement désaxée vis à vis du canon gravitationnel (après coup, je devine que c'est sans doute à cause de la monté eu sable) de sorte que lorsque j'enclenche le décollage, elle se cogne contre l'armature et se retrouve dans l'espace en tournant dans tous les sens en suivant une trajectoire assez erratique. Et lorsque je souhaite activer la commande de retour, elle ne marche pas parce que le canon a été enseveli entre temps. Sortir de là ne présentant pas grand intérêt, me voilà donc coincé ici !

 

En suivant ma trajectoire sur la carte du jeu, je me trouve dans une orbite un peu plus excentrée autour du soleil que celle des Sablières. L'activation des commandes de droite et de gauche semblent ne rien changer à la direction prise par la navette, mais d'un côté, vu que je n'ai encore rien trouvé de formel sur ce qu'elles sont censées faire…

 

C'est quoi ce masque nomaï à roulettes ?!

 

Du coup, me voilà coincé ici jusqu'à la supernova, avec tout l'oxygène dont j'ai besoin. Je continue de surveiller ma trajectoire qui se rapproche peu à peu de celle des Sablières et du soleil tout en surveillant celle de la comète qui pénètre un moment sous sa surface rougeoyante pour ressortir et se fracasser contre ma navette et je suis tué sur le coup rien que par le choc.

 

 

Enfin, ça reste une supposition pour l'instant mais vu la nature des objets célestes présents en ce moment et le halo bleu apparu avant et pendant la collision, il n'y a relativement peu de doutes. Décidément, je n'ai toujours pas compris grand chose sur ces navettes nomaï et comment je suis supposé les piloter tant et si bien que ça soit le cas.

 

 

Et c'est sur cette nouvelle ouverture dans l'exploration que s'achève cet épisode ! Pas mal de nouveaux lieux visité, mais peu de questions répondues au final. La façon d'outrepasser ces poissons m'échappe encore ce qui fait que je me mets à visiter d'autres choses et débloquer de nouvelles intrigues ! Au moins, je n'ai pas le temps de s'ennuyer ! On se retrouve bientôt en live et sur le blog pour la suite, et à bientôt !

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