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Desperate Ravings

Let's Play Outer Wilds - #0 - #10

 

Bonjour et bienvenue dans un nouveau let's play, le septième du blog !

 

Alors, je vous arrête tout de suite, celui en cours sur Chrono Trigger sera poursuivi et mené jusqu'à son terme mais là, c'est un cas de force majeure. Je pensais au départ qu'Outer Wilds ne se prêterait pas à un tel exercice d'écriture, sauf qu'en fait si, et pour le coup, la structure sera assez inédite et ne ressemblera à aucun autre let's play. C'est aussi ça que j'apprécie là-dedans, chacun est unique en son genre !

 

Du coup ici, exit les narrations, la structure d'épisode, les encarts sur le gameplay et les compétences acquises au fur et à mesure. Ici, on ne se concentrera que sur la progression boucle après boucle, de façon relativement courte et succincte, ce qui devrait faire des articles assez courts à écrire et à sortir environ tous les 2-3 streams sans en savoir trop sur la suite pour préserver la découverte pas à pas. Je parlerai de tout le reste dans le test qui sera écrit une fois le jeu fini. En résumé :

  • Un paragraphe : une boucle, ou une mort stupide !
  • Je joue au jeu avec son extension Echoes of the Eye installée d'entrée de jeu. Du coup, je n'aurais pas grande idée de ce qui est jeu de base ou DLC.

 

Ah, et si vous n'avez jamais joué au jeu, fermez tout de suite cet article, achetez et jouez au jeu, et revenez après l'avoir fini pour comparer nos parcours de jeu !

 

 

#0

 

Je me réveille devant un feu de camp avec un pote avec qui je peux taper la discute et partager des chamallows grillés. Juste à côté se trouve le village des Atriens, une civilisation de reptiles humanoïdes à 4 yeux et à la peau violette pastel dont je suis un des fiers représentants et celui désigné pour poursuivre le programme spatial et l'exploration du système où nous vivons à partir de notre planète, Atrebois.

 

Après avoir essayé de piloter un modèle réduit de fusée et discuté avec quelques habitants du cru qui tentent de me faire peur à croire que tout va prendre feu. Il y a également un projecteur qui envoie des photos de la surface prise d'un satellite en orbite autour de notre planète ainsi que quelques vestiges des premiers essais de vols spatiaux. Au moins, je n'aurais pas à essuyer les plâtres !

 

Mon œil se tourne vers ces geysers au centre du village et je regarde à l'intérieur de l'un d'eux lorsque tout à coup, je glisse et là, c'est le drame.

 

 

S'en suit la liste des crédits, et voilà, c'est la fin de ce let's play !

 

Non, je déconne. Au moins, cet épisode a le mérite de rappeler qu'on est bel et bien sur le stream de l'échec !

 

 

#1

 

Bon, le gars au feu c'est Ardoise, et il explique que je dois aller voir Cornée à l'observatoire pour avoir les codes de lancement pour pouvoir décoller et débuter mon exploration ! Le chemin qui y mène est l'occasion pour le jeu de subtilement nous inculquer la plupart des mécaniques du jeu :

  • Les 2 p'tits garnements avec qui on joue à cache-cache en se servant de l'onduloscope pour les trouver.
  • Un autre qui lance des cailloux dans des cristaux de matière fantôme et qui nous explique que c'est dangereux et peut causer la mort. On peut en voir les vapeurs avec une caméra.
  • Le satellite de Gossan à réparer dans une grotte sans gravité histoire de m'habituer à l'utilisation de la combinaison que je porterais là haut.

 

Quelle galère !

 

Après avoir observé une photo des membres fondateurs du programme Odyssée, Feldspath, Ardoise, Cornée et Gossan, c'est Hal qui m'accueille à l'observatoire avec des surnoms affectueux comme "galet" ou "caillasse", à croire que c'est KToyz qui a corrigé les dialogues du jeu ! Non loin d'eux trône une statue créée par les Nomaï, une civilisation disparue dont des vestiges ont déjà été retrouvés partout dans le système. L'observatoire regorge également de notions utiles, au point où je pensais que c'était déjà du spoil, mais pas du tout puisque c'est là où en sont les connaissances des Atriens sur leur système et il appartiendra à moi, leur nouvel explorateur, d'en apprendre davantage !

  • L'évolution de la vie d'une étoile et de ses fusions nucléaires jusqu'à exploser en supernova, en passant par le stade intermédiaire de géante rouge.
  • Un spécimen de cœlacanthe issu de Sombronces, la planète la plus éloignée du système.
  • Des billes qui se déplacent toutes seules dans un cercle, une manifestation de l'influence de la lune.
  • Un cristal violet en provenance de ruines nomaï sur Cravité, qui altère la gravité et permet de marcher sur un mur autour de lui.
  • Un squelette de nomaï qui aurait seulement 3 yeux, et pas mal de babioles qui montrent qu'ils avaient une certaine fibre artistique pour représenter leur environnement.
  • Une stèle qui a permis aux chercheurs Atriens de percer le mystère de l'écriture nomaï s'articulant autour de fractales. Je dispose d'ailleurs d'un traducteur portable qui me permettra de lire toute écriture que je croiserai pendant mes découvertes !
  • Un guetteur, une invention permettant de projeter un module équipé d'une caméra au loin et améliorée par la technologie nomaï découverte.
  • Un recoin où se trouve une roche noire brillante qui semble fuir mon regard et se téléporte à droite à gauche (?!?).

 

 

  • La tour de transmission qui reçoit des données et des clichés du système en provenance du satellite lointain envoyée par les Atriens, et cette carte complète du système. On se croirait presque dans un système lambda dans Mass Effect, à ceci près qu'il manque une planète à l'atmosphère très ténue composée de krypton et de xénon ! Petit topo :
    • Une planète duale, Sablières.
    • Atrebois, notre planète natale et son satellite, Rocaille.
    • Cravité et son satellite magmatique.
    • Léviate, la gazeuse géante du coin et son satellite. Il y a aussi des débris de quelque chose, une station d'hélium 3 ?
    • Sombronces, une planète difforme avec des ronces qui sortent de partout.
    • Et déjà je trouve des trucs chelous comme un point blanc qui attire mon attention à la bordure du système ou encore un truc hyper proche du soleil.

 

Et Cornée me retrouve pour me filer les codes de lancement, en me suggérant d'aller faire coucou à Esker sur la lune Rocaille. Enfin ça y est je peux enfin décoller, trop bien ! Je me précipite pour sortir de l'observatoire quand tout à coup…

 

 

La statue nomaï de l'entrée se tourne vers moi et me fait passer à l'envers en quelques secondes tout ce que je viens de faire jusqu'ici ! C'est sans doute la mécanique de sauvegarde du jeu, vu qu'il n'y a pas d'option éponyme dans les menus ? Je discute avec Moraine qui me parle d'instruments dont disposent les autres astronautes atriens, et oui il parle bien d'instruments de musique (!), et je me blesse mortellement en faisant une longue chute d'un arbre. Ouille.

 

 

#2

 

Retour au camp et effectivement la progression a été sauvegardée puisque redéfilent les images à l'envers depuis la chute mortelle jusqu'à la sortie du conservatoire, et je dispose toujours des codes de lancement. Bon ben du coup, décollage, enfin ? Pas encore puisqu'il y a encore un truc que j'ai pas encore visité, le lance-guetteur géant qui me donne des clichés des quelques curiosités à la surface même d'Atrebois : des ruines nomaï à l'est, un cratère de bois quantique au sud, les monts geyser au nord-ouest et le cratère jeunécorce au nord.

 

Le jeu me laisse l'opportunité de faire une sieste au coin du feu (pour quoi faire ?) et je me décide enfin à entrer dans ma belle navette toute de bois et de métal faites. Oui, faut pas chercher de cohérence, pour dire, je n'ai pas vu d'usine à chamallows donc on n'est plus à ça près. Donc à bord, il y a le poste de pilotage, la combinaison que je peux recharger en oxygène et en carburant et le tableau de bord qui récapitule les explorations déjà menées jusqu'ici, avec les endroits qu'on m'a déjà suggéré d'aller voir.

 

Je devrais pas trop être paumé avec ça en principe !

 

Je finis par décoller, sauf que ne me rendant pas compte des distances, je me trouve déjà de l'autre côté du système avec le soleil entre Atrebois et moi, à exactement 27 km ! Qu'importe, il y a le pilote automatique qui permet de verrouiller la planète et m'amener à son orbite en un bouton et quelques secondes d'attente ! J'atterris en catastrophe sur la planète en arrivant un poil vite vers un des gros cratères et je m'aperçois de 2 choses : la combinaison c'est quand même bien même sur sa planète natale pour pouvoir utiliser le jetpack, et le soleil tourne déjà au rouge ?

 

Je décide de remonter sur le vaisseau pour m'approcher du cratère du geyser et me revoilà coincé dedans ! A mi chemin du tunnel il y a une sorte de pont à côté duquel je suis passé dans ma chute mais je ne parviens pas à le repasser dans l'autre sens et me revoilà coincé tandis que la fusée se détériore de plus en plus ! Après 5-10 minutes de galère un jet d'eau me décoince et me revoilà dans le ciel avec l'étoile qui grossit de plus en plus. J'atterris dans le cratère voisin pour réparer le vaisseau quant tout à coup, le ciel s'obscurcit et une grosse explosion retentit, les trainées bleues fusent et je me retrouve pris dans la déflagration bleue de l'étoile devenue supernova.

 

Une seconde avant le désastre…

 

 

#3

 

Retour au camp encore une fois mais comment ça se fait que l'étoile ait évolué aussi vite en quelques dizaines de minutes ? C'est l'échelle du temps qui est chelou ou ça fait partie des trucs à résoudre ? Peu importe, là on est encore au début du jeu, et direction la lune où je voulais aller au départ. Je fais gaffe a pas trop m'éloigner et j'atterris dans un gros cratère avec ce qui ressemble à des blocs de glace qui, selon l'enregistrement de Chail, seraient originaires de Sombronces. J'aperçois aussi dans le ciel une sorte de météorite qui a frôlé l'étoile et qui peut avoir influé à son évolution ? Qu'est-ce que j'en sais ?

 

Je poursuis mon exploration de la Rocaille jusqu'à une maison de bois d'où j'entend un sifflement du thème principal du jeu, ce que l'onduloscope confirme : c'est Esker tout tranquille qui se grille quelques guimauves sur son feu de camp à l'air libre ! Il a réussi à faire pousser des arbres pour oxygéner les alentours, ce qui me permet aussi de remplir mes réservoirs.

 

 

Il a l'air de se plaindre que les autres aient oublié son existence mais il apprécie la tranquillité dont il bénéficie ici. Il me donne des tips, notamment celui d'aller au pôle nord pour capter les signaux des instruments des autres explorateurs du système. Un chamallow grillé plus tard, me voilà reparti et je tombe direct sur des ruines nomaï au pôle sud. Selon leurs écrits et le magnéto d'un explorateur, c'est un traceur oculaire indiquant la position d'autres planètes ainsi que l'étoile, et aussi qu'ils ont voulu en construire un autre ailleurs, au pôle sud de Cravité, pour rechercher le signal de l'"œil de l'univers". Genre comme "Echoes of the Eye" le titre du DLC ?

 

Je refais le tour pour arriver au ponton du pôle nord où se trouvent des notes d'Esker mentionnant les instruments de chacun, dont le banjo de Riébeck en provenance de Cravité et l'harmonica de Feldspath venant d'Atrebois alors qu'il a disparu depuis un moment… Au moment d'allumer mon onduloscope pour capter ces signaux, l'étoile se met à imploser sous mes yeux ébahis…

 

 

 

#4

 

Ok, me voilà coincé dans une boucle temporelle ! Les autres croient que c'est le grand jour pour moi, mais il n'en est rien. Même l'ordinateur de bord de la fusée conserve les notes sur ce que j'ai exploré jusqu'ici, en cas de trou de mémoire entre 2 streams. Il se décline en 2 vues : une vue carte avec les notes vis à vis de chaque lieu sur chaque astre, et une vue "rumeur" avec des fiches et des liens entre eux, et des gros "?" oranges à élucider, au nombre de 3 pour l'instant : "Signal d'harmonica", "Riébeck" et "Observatoire sud".

 

Direction le signal de l'harmonica après un court vol, et en fait, il sort d'une sorte de graine géante rouge de monstroplante ! Tectite, un vieil atréen est déjà sur place pour constater les dégâts d'un tel "truc" et me suggère d'envoyer un guetter au sein de la graine… Et là c'est le gros WTF : le signal est en double (!) et s'enfonce dans la graine… Pareil pour l'harmonica qui sort tout droit de la "bouche" de la graine !

 

Oh la belle baudroie abyssale de Johnson !

 

Tout ça dépasse totalement le vieux qui voulait juste virer ce qui est à ses yeux une mauvaise herbe extraterrestre dont il faut se débarrasser le plus vite possible.

 

Je continue ma ballade et je tombe sur la tour de transmission avec à côté un petit bois dans lequel se trouve un petit feu de camp abandonné que je peux rallumer pour faire une sieste et griller des guimauves (c'est un meme ce truc ou bien ?). Dans la tour, 4 photos du satellite lointain sont accrochées et selon lui il semble qu'il y a une anomalie sur l'une d'entre elles. Hormis celle où je vois la gueule d'un scaphandre atréen qui fait coucou à la caméra, je ne vois rien de spécial. Je capte le signal de la radio spatiale et sa propre fréquence séparée des instruments des autres gugusses. Et là, c'est la nuit, et boum.

 

 

#5

 

 

Tiens, il y a de nouvelles lignes de dialogues dispo sur Ardoise, mais il ne pipe pas mot. Ca me donne envie de check tout le village voir s'il y a d'autres trucs de débloqués, sauf qu'à part me rappeler des trucs que je sais déjà comme les 4 membres du programme Odyssée et leurs instruments fétiches, ça n'a pas servi à grand chose, pas plus que de réparer une nouvelle fois le satellite dans la grotte d'apesanteur. Ah si, Cornée m'apprend que la statue a ouvert les yeux (il était temps) et tandis que j'observe le système du haut de l'observatoire, je vois l'étoile imploser en supernova, dans la crédulité totale du village qui n'a en aucun cas l'air de s'inquiéter.

 

 

#6

 

Assez trainé ce coup ci, on va décoller ! 2 nouvelles étapes sont affichées dans le journal de bord à propos de la graine rouge et de la tour de transmission. Après avoir essayé en vain de suivre le satellite en orbite autour d'Atrebois, je me pose près des ruines nomaï. Le tas de pierre à l'extérieur au centre duquel se trouve une dalle blanche lumineuse, et une stèle circulaire avec des strates qui tournent toutes seules. Je ne peux rien en faire pour l'instant, je me dirige donc vers l'entrée indiquée par des colonnes. Elle mène à un pont écroulé à plusieurs endroits qui traverse un cratère où se trouve un peu de matière fantôme. Je parviens à le traverser à coups de jetpack sans tomber dedans et me revoilà sur le pont du geyser dans lequel j'étais coincé au tout début, avec devant moi l'entrée de la mine 2b, selon un texte traduit à l'extérieur.

 

Il y a vraiment un puzzle à la The Witness là ?!

 

Pour ouvrir la porte, rien de plus simple, il suffit de mettre le curseur point bleu dessus et de le déplacer jusqu'au bout de son circuit ! Et nous voilà dans une cavité inondée avec des cascades ici et là qui ont fait s'écrouler les passages et que je ne peux pas traverser avec le jetpack, et je finis par tomber dans l'eau ! Il y a des trous un peu partout dans les parois et je peux remonter facilement vers l'entrée. Pour accéder aux passages davantage en hauteur, les nomaï ont tout prévu : un rayon gravitationnel permet de sortir de l'eau pour m'y emmener.

 

Et c'est parti pour une nouvelle séquence traduction/lecture ! J'apprends que le minerai extrait ici a servi pour une partie du projet dit "Sablière noire", à savoir son enveloppe de protection, et qu'ils ont stoppé l'exploitation à partir du moment où ils ont eu ce qu'il fallait, comme ça ils en laissent à la civilisation reptilienne qui commence à se développer. Le pillage des ressources, ce n'est pas leur truc, ils ont même laissé du minerai dans leurs récipients qu'ils ont abandonné ! Je trouve aussi une pierre de projection qui, posée dans le réceptacle prévu à cet effet, me donne une vision étrange que je ne saurais expliquer.

 

Oui, ça ressemble à la statue du début et qu'on voit à chaque fin de boucle.

 

Et là, je me demande juste : pourquoi les atriens ne sont pas allé explorer leur propre planète avant de débuter leur programme spatial ? Il y avait déjà tant de vestiges anciens à découvrir sans avoir à construire de fusées ! Enfin, on va dire que c'est pour le jeu, n'est-ce pas ?

 

 

#7

 

Ce faisant, j'ai débloqué un nouveau point de départ dans le graphe du tableau de bord avec des cases oranges menant à ce fameux projet "Sablière noire". Après avoir décollé, j'aperçois une comète et je décide de m'approcher après l'avoir verrouillée pour le pilote automatique. Sauf que la trajectoire calculée me faisait passer tout droit dans le soleil, et le soleil, ça brûle.

 

 

#8

 

 

Pas grand chose à voir sur ce corps céleste, c'est de la pierre avec une trainée de glace qui a une trajectoire ellipsoïdale autour du soleil. Le jeu l'appelle "L'Intrus", ce qui doit sous entendre qu'il ne vient pas de ce système, comme la plupart des comètes en fait. Mais rien d'autre en jeu dans le conservatoire ou dans tout ce qui a été exploré jusqu'ici y fait allusion. Elle n'a probablement rien à voir avec l'accélération des réactions de fusion nucléaire de l'étoile.

 

Après avoir observé les 2 lunes de Cravité, une petite boule gazeuse grise et un caillou en fusion qui crache régulièrement des météorites sur sa planète d'orbite, je retourne sur Atrebois en pilote automatique et encore une fois je rentre tout droit dans le soleil. Mouais, pas ouf ce truc, faudrait qu'ils le perfectionnent ne serait-ce pour qu'il soit désactivé à l'approche d'un astre qui obstrue le trajet.

 

Ca sent le cramé

 

 

#9

 

Je retourne sur la Rocaille où je vois le drapeau planté à sa surface par la toute première expédition, avec la carcasse de la navette non loin. Il y a de grandes chances que ça soit celle d'Esker juste à côté. Seule une ligne de dialogue s'est ajoutée, parlant de Marne le bûcheron du village, je ne peux même pas lui parler de l'harmonica de Feldspath. Je retourne sur Atrebois examiner les 4 gros geysers sans rien remarquer d'anormal, non sans me gameller une fois de plus dans une cavité avant de me refaire éjecter par un jet d'eau.

 

Je redécolle en faisant face au point blanc que j'avais vu sur la carte du conservatoire sans pouvoir bloquer sa position, et je me concentre sur un point rouge non loin : il s'agit du satellite lointain qui transmet tout ce qu'il voit à la tour. Peut-être qu'il y a une panne comme l'indiquaient les notes là-bas ?

 

Paye ton satellite taillé dans un tonneau !

 

Négatif : selon l'enregistrement de Gabbro flottant à côté, aucune défaillance matérielle. Ah, bah j'ai fait chou blanc du coup, aucune mise à jour du journal. Aucun moyen d'interagir avec l'appareil hormis l'affichage en degrés qui s'affiche. Me voilà du coup aux premières loges pour assister à l'implosion du soleil et aussi loin que je puisse être, c'est quand même la fin.

 

 

#10

 

Retour à la tour de contrôle pour passer en revue les clichés et les magnétos, et me vient une idée : et si c'était le trajet du signal d'ici au satellite d'espace lointain qui était altéré d'une quelconque façon ? A l'aide de l'onduloscope, je me dirige directement vers le satellite et… rien. Non, pas même un caillou, rien. La vérité est ailleurs. Je repars bredouille vers Atrebois non sans repasser à côté du point blanc de tantôt entouré lui, de cailloux rougeâtres.

 

Oh, damn.

 

Je tombe dans un coin que je n'avais jamais exploré juste à côté du village, inaccessible sans jetpack : une sorte de cimetière où les inscriptions sur les stèles sont en anglais (?!). Il y avait eu la même sur un texte de l'observatoire pour lister des remerciements à, je présume, des contributeurs à une cagnotte collective de type crowdfunding. Du coup, les tombes cachées seraient les plus gros backers ? Autre chose que je n'ai pas vu : un monte-charge pour transporter les bûches.

 

Je redécolle direction au pif, je sors, je tombe dans un cratère et j'arrive tout droit dans de la matière fantôme. Un raccourci efficace pour rejoindre les gens des tombes ? Non, puisque je suis toujours prisonnier de cette boucle temporelle !

 

 

Et voilà pour les 10 premières boucles ! J'espère que le format un peu spécial de ce let's play vous plaira au moins autant que moi à l'écrire, ça s'écrit tout seul au feeling et je n'ai pas à faire des tonnes et des tonnes de narration ! A bientôt pour la suite !

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