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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect - Ep 20 : La meilleure défense, c'est l'attaque

Il ne reste désormais plus qu'un seul système sur lequel je ne sais absolument rien, et dans lequel j'espère enfin compléter ma collection de médaillons galariens pour compléter mes magnifiques vitrines dans ma chambre à bord du Normandy : la nébuleuse Armstrong. Et à peine sorti du relais cosmodésique, nous recevons une transmission de la part de l'amiral Hackett. Il faudrait que je pense à lui payer un verre à la Citadelle une fois toutes ces histoires derrière nous, depuis le temps qu'on discute sans jamais se voir ! Etant donné que c'est un système à la frontière entre la zone d'influence du Conseil et les systèmes Terminus qui le rejettent, je ne suis que peu étonné d'apprendre de sa part que les Geths y ont établi plusieurs avant-postes, et qu'il me demande de m'en occuper. Pas de souci, les Geths, mon équipe et moi on s'y connait ! Là ou je déchante, c'est en regardant la carte du secteur…

 

 

Quatre systèmes, quatre avant-postes ! On est donc sur une mission plus longue que difficile a priori. Je décide complètement au hasard d'explorer les systèmes de gauche à droite et commencer donc par l'étoile Gagarine, qui regorge de quelques curiosités :

  • Junthor aurait été le berceau d'une ancienne civilisation très avancée dont il ne reste plus que de vieilles ruines croulantes, probablement plus anciennes que celles des prothéens sur Féros.
  • On retrouve les restes du vaisseau d'un ancien officier turien disparu depuis 200 ans sur une lune de la gazeuse géante, mais l'officier n'a pas été retrouvé.
  • La planète tellurique la plus éloignée est un repaire de pirates fréquemment nettoyée par les frégates de l'Alliance. Mais ils y reviennent toujours malgré tout.
  • Rayingri, la planète où les Geth ont établi leur avant-poste, est en voie de disparition d'ici une centaine d'années à cause d'une collision avec une planètoïde issu d'un système voisin.

 

 

En surface, Rayingri est une planète aride tempérée et dominée par la lumière rougeâtre de Gargarine. A en juger par les campements désertés et les véhicules calcinés, les quelques mineurs suffisamment téméraires pour braver les dangers de cette planète se sont fait surprendre par les Geth, dont l'avant poste a été établi au sommet d'une colline avec un chemin d'accès balisé. L'ancien centre de recherche entouré de piques Geth est infesté de zombies, probablement les anciens scientifiques. Mais une fois les lieux nettoyés, en ressortant, les renforts sont arrivés : soldats et destroyers Geth nous foncent dessus, et on se fait accueillir au dehors par un bombardement aérien et un vaisseau spatial qui redépose lance-roquettes, snipers et autres renforts en tout genre, mais rien de bien dangereux pour notre équipe désormais bien entrainée. On trouve un des fameux médaillons galariens manquants avant de repartir vers le prochain système.

 

 

Le soviétique Gagarine représenté par une étoile rouge, évidemment !

 

Pour ce qui semble être les dernières missions secondaires, ils se sont pas trop foulés : tous les systèmes sont infestés d'avant postes Geth à détruire. Je serais agréablement surpris si les planètes regorgent de moult détails et de retournements de situation, mais étant donné Rayingri, malgré des carcasses et un campement vide, ne déroge pas à la règle des planètes secondaires de Mass Effect. Ceci dit, j'ai été agréablement surpris par le comité d'accueil en sortant du bâtiment, les explosions et tout, c'était bien spectaculaire, c'est plus la mission contre la petite bande de mercenaires du coin là au moins !

 

Et si les précédents systèmes du secteur de la Mer Pourpre étaient des noms de mers (sans blague ?) et de lacs avec des noms comme Caspienne, Matano et Vostok, le secteur Armstrong comporte sans surprise des noms de pionniers de la conquête spatiale : Gagarine, Tereshkova (première et seule femme à avoir effectué seule un voyage en orbite), Hong (le premier satellite chinois en 1970) et Vamshi, heu… j'ai rien trouvé dessus, qui a l'air d'être un nom à la consonnance indienne. Comme quoi j'étais mauvaise langue à ne voir que des références gréco-romaines dans les systèmes du jeu !

 

J'aurais pu faire un point fiche de personnage ici vu qu'on est entre deux sessions de stream, mais autant le garder pour la fin, vu qu'on va aborder dans cet épisode la visite de tout le système Armstrong.

 

 

(lien vers la VOD)

 

 

Direction Tereshkova, qui a la particularité d'être une double étoile, autour de laquelle pas moins de six planètes tournent autour ainsi qu'un amoncellement d'astéroïdes à sa proximité dans lequel l'équipage arrive à y détecter des fréquences menant à un champ de déchets parmi lesquels nous trouvons un médaillon galarien. Parmi les planètes on trouve une fournaise similaire à Vénus mais qui est en passe de perdre son atmosphère à cause des vents solaires violents, une géante gazeuse autour de laquelle pas mal de déchets délaissés par les vaisseaux de passage qui se déchargent, et deux planètes à orbites instables excentrées, probablement créées trop proches de l'étoile binaire puis projetées en dehors. Antibaar, la planète la plus proche, abrite le prochain avant-poste Geth et se trouve être une planète gelée battue par des tempêtes violentes. Ca m'aura manqué ça tiens.

 

Le relief au sol est relativement plat en dehors de la base Geth extérieure nichée dans un coin rocailleux. Près d'une ruine prothéenne, nous avons sursauté lorsque nous tombons nez à nez face à un dévoreur ! Je n'en avais pas croisé depuis Xawin qui avait un climat similaire. A en juger des environs, nous avons pu compléter la chaîne alimentaire en abattant le dévoreur, qui a mangé les Geth, qui ont attaqué les explorateurs dont il ne reste que la carcasse fumante de leur véhicule.

 

Moi qui pensait avoir visité toutes les planètes gelées au début du jeu

 

La base, quant à elle, est défendue par une dizaine de snipers et soldats anti-char. Il a donc fallu s'y résoudre à tomber tout ce beau monde au fusil de précision à pieds en bravant la tempête, y compris les renforts qui débarquent en compagnie de deux commandants Geth Prime qui n'auront pas eu le temps de nous atteindre.

 

Au tour du système voisin Hong qui est beaucoup plus commun et calme depuis que des capteurs ont été installés sur les lunes de la gazeuse Theshaca ont permis de dégager les bases pirates du coin. La planète la plus proche Pomal a pu être le berceau de formes de vies primitives du fait qu'elle était recouverte d'océans. Enfin, Casbin est semblable a ce qu'a été la Terre à l'ère protérozoïque : atmosphère d'azote et de dioxyde de carbone, recouverte d'algues et de lichens qui débutent le processus de photosynthèse. Pour la préserver, le conseil a décrété qu'il est formellement interdit d'y atterrir sous peine d'amendes élevées. Ce que les Geth n'ont pas respecté en y établissant un avant-poste. C'est bon, j'ai un alibi au cas où on viendrait m'enquiquiner là dessus. En tout cas, son relief est très punitif comme rarement depuis que je visite des planètes en Mako, ce qui rend son exploration très pénible. Leur base est similaire à celui d'Antibaar si ce n'est que j'ai pu abattre leur vaisseau de renforts avant qu'ils ne débarquent. On a également trouvé une autre base non loin sans savoir quelle était sa fonction.

 

 

Et on termine enfin par Vamshi, encore un système binaire atypique d'une naine bleue et d'une géante rouge. Seules trois planètes peu dignes d'intérêt gravitent autour hormis la plus proche qui habituellement servait d'arène pour otages, esclaves et autres bestioles exotiques des pirates des systèmes Terminus, abrite aujourd'hui le dernier avant-poste Geth, modeste comparé à ceux que j'ai déjà nettoyé mais défendue par un champ de tourelles de défense et un gros colosse qu'on a déjà croisé sur Thérum. On découvre également un crâne étrange sur la surface rougeoyante dominée par la géante rouge, vestiges de ces combats d'arène.

 

Alors, travail terminé ? Eh bien non ! Comme si ce n'était pas déjà assez rengaine ! Il reste encore un signal en provenance d'une base d'opérations Geth d'un système proche dans la nébuleuse Armstrong : la géante bleue Grissom dégageant une rare chaleur de sorte que la planète tellurique la plus proche est constituée de roche en fusion à plus de 3000 degrés. Une autre planète, Zahirux, est connue pour ses légendes de nanotechnologie dormante qui fait les beaux jours d'une romancière asari Delsae Orthysa. La troisième et dernière planète est une gazeuse autour de laquelle la plus grosse de ses lunes, Solcrum, sert de base d'opérations Geth dans le secteur étant donné le type d'in. Le reste n'est que ceintures d'astéroïdes.

 

L'exploration a beau être rengaine, les paysages de la plupart des planètes sont magnifiques !

 

Solcrum a beau être la lune d'une planète gazeuse, l'astre le plus imposant à son ciel est de loin Grissom qui impose sa lumière bleuâtre et sa chaleur insoutenable même pour nos armures. En dehors de la base Geth, il n'y a rien de particulier sur cette lune en dehors des gisements, de la sonde écrasée et d'un doublon de manuscrit asari. Cette base est défendue à l'extérieur par des troupes anti-char et deux colosses, ce qui aurait été un combat assez tendu quelques temps plus tôt mais plus avec notre expérience combinée de Novéria, Féros, Thérum et bien d'autres rencontres précédentes contre les forces Geth. A l'intérieur, des stalkers nous distraient tandis qu'un jaggernaut nous bombarde d'un balcon et plusieurs destroyers nous chargent. Situation de combat inédite avec de tels geths d'élite mais qui nous pose pas de problème particulier.

 

Un chant funéraire quarien est broadcasté vers les systèmes Geth, façon ironique de communication signalant une défaite et je me demande quel aurait été l'expression du visage de Tali qui nous accompagnait sous son casque… Mais elle aura été ravie que je lui transmette une copie des données Geth trouvées dans un terminal dans la base, ce qui sera très utile non seulement pour elle comme cadeau de pèlerinage à son retour dans la flotte nomade quarienne, mais sera surtout infiniment précieux pour sa civilisation pour mieux appréhender l'évolution des Geth depuis qu'ils ont échappé à leur contrôle, et un mince espoir de retour à une vie normale sur leur monde d'origine, qui sait ? 

 

Mais que se cache-t-il derrière ce masque ?

 

 

Et voilà qui vide complètement mon journal d'assignement et clôture a priori la visite des mondes des missions secondaires, qui, passé la découverte, était plutôt rengaine et lassante à force de rencontrer toujours le même pattern gisements + sonde + artefact + objectif de quête. Les autres curiosités brisant la monotonie sont trop rares - un dévoreur par ci, une relique prothéenne par là - ou trop gadget comme les vaches. Le pire reste la Lune et ses drones lance-roquettes, de loin la pire de toutes, au point où je prends un malin plaisir à regarder d'autres streamers galérer et mourir en boucle dessus ! Mais en revanche, rien à redire sur l'écriture et la variété des missions pour épaissir le background du jeu qui font bien le taf, toujours un bonheur à lire et à découvrir.

 

Pour en revenir au système de la nébuleuse Armstrong, la nouvelle étoile découverte correspond à Virgil Grissom, membre de la mission Apollo I tragiquement mort avec son équipe à cause d'un court-circuit au cours d'une simulation de lancement. Mais quelque chose que je n'aurais jamais pensé, et je l'ai appris le jour même où j'écris ces lignes, les étoiles binaires telles Tereshkova sont relativement courantes dans la vraie vie dans la galaxie : environ la moitié des systèmes solaires sont des étoiles binaires ! Mais je doute que des étoiles binaires comme Vamshi entre une naine et une géante existe en vrai. Après, je pense que les scénaristes se sont assurés que leurs systèmes soient un minimum crédibles scientifiquement parlant, malgré quelques erreurs comme la planète typée Tatooine très éloignée de son étoile, enfin bon je n'ai pas poussé le vice à calculer les données entre la masse, la gravité, distance à son étoile et des autres planètes et compagnie si le tout était cohérent.

 

Et voici venu le temps du point fiche de personnage après 47h52 de jeu :

 

 

Eh flute, j'échoue à moins de 5000 points d'expérience du niveau 50, tant pis, ça sera pour le prochain épisode ! Rien de notable sinon à part que j'ai mis le dernier point en charme qui réduit de 8% les prix d'achat aux marchands (super utile pour moi qui n'achète quasiment jamais rien) et des points en armure de combat.

 

Bon par contre, à ce stade, le jeu prend une bonne dimension "grosbillesque" étant donné qu'on approche de la vin et que j'ai visité tous les systèmes et complété toutes les quêtes secondaires, ça fait plusieurs épisodes que je n'ai plus rencontré de difficulté dans les combats tellement mon équipe overlevel tout, depuis le Thorien en fait où il fallait que je gère mes réserves de médi-gel et les servants qui explosent au corps à corps à leur mort. Vous vous souvenez des fois où je regrette que le Mako ne puisse pas être amélioré ni customisé avec de meilleurs moteurs, adhérence, armements, blindage et tout ? Eh bien on en est arrivé à un point où, en extérieur, mes armes de tier VIII ou IX surboostées avec 3 mods et des compétences au maximum deviennent plus efficaces que celles du Mako. Il faut juste esquiver les tirs d'énergie des colosses Geth qui one-shot le moindre soldat à pied. Vous me direz, à quoi bon risquer de perdre du temps à recharger des sauvegardes au moindre faux mouvement ? Eh bien oui, il y a 2 raisons : le Mako n'est pas ce qu'il y a de plus maniable d'une part, et surtout, le gain d'xp est triplé ni plus ni moins si on abat un ennemi en dehors du Mako. Il y a même moyen de glitch en descendant les armatures et les colosses à peu de points de vie, sortir dehors et donner le coup fatal, ce qui permet en plus de ne pas rester dehors trop longtemps en cas de danger comme sur la lune Solcrum.

 

 

Ah et les ennemis tués lâchent tellement de crédits à haut niveau que j'arrive à atteindre aisément le plafond que l'on peut avoir. Impossible d'aller au delà ! Non, vraiment, l'économie ce n'est pas du tout le point fort du jeu, on peut se contenter de ce qu'on ramasse en jeu, tout ce que j'ai acheté c'est les armes spéciales des spectres, les agrandissements de slots de médi-gel et de grenades, et les licences pour l'approvisionneur du Normandy.

 

Et on approche doucement et surement de la fin de ce premier opus de Mass Effect : reste Virmire et tout ce qui s'en suit. En termes de gameplay et de système de jeu il n'y a que les compétences biotiques et technologiques que je n'ai pas abordé plus en détails, et qui ne concernent pas Shepard vu qu'il est militaire à fond.

 

En attendant la suite, prenez soin de vous et à la prochaine en stream ou sur le blog pour le début de la fin !

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