Des jeux, des tests, de la value et de la bonne humeur ! Stream : twitch.tv/reallyexactly

Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect - Ep 21 : Viré(e) sur Virmire

(lien vers la VOD)

 

Après un petit repos mérité à la Citadelle, c'est le moment d'aller voir sur Virmire ce qui se passe. Mon journal de mission indique simplement qu'une équipe galarienne a découvert quelque chose en lien avec Saren qui pourrait m'intéresser. Je commence à me méfier du conseil, toujours à me critiquer à chaque fois que je bouge le doigt. Je passe voir mes équipiers un par un pour qu'ils se préparent, mais aucun d'entre eux ne me raconte quelque chose que je ne savais pas déjà sur eux : Kaidan m'assure que tout le monde est derrière moi, Ashley a encore ses armes à nettoyer, Garrus me remercie encore… Ce n'est pas sans une légère appréhension que j'ordonne Joker de mettre le cap sur le système Hoc du secteur Sentry Oméga.

 

 

Système toute somme classique avec une gazeuse de type Pégaside en planète la plus proche de Hoc, et tellement légère en masse qu'elle suit une orbite synchrone comme de nombreuses telluriques proches de leur étoile dans d'autres systèmes. Une planète tellurique à grande densité recèle de nombreuses ressources, et la naine éloignée a eu droit à un message gravé au laser vantant la virilité d'un capitaine pirate butarien… En effet, ce système à la frontière de Terminus est instable et Virmire, malgré son cadre tropical et luxuriant, n'a jamais pu être colonisé, que ça soit par des factions affiliées à la Citadelle ou non d'ailleurs.

 

C'est un accueil chaleureux de tours anti-aériennes qui nous attend en lieu et place de galariens impatients. Joker parvient à déposer le Mako avec Garrus et Wrex en ma compagnie pour que j'aille les désactiver, et on se donne rendez-vous au camp galarien. Et pour la première fois, j'ai le grand privilège de piloter le Mako sur la plage les roues dans l'eau, mais malheureusement il n'est ni amphibie ni waterproof.

 

Plif plaf plouf !

 

Nous nous trouvons sur une île paradisiaque longiligne entourée de phares plantés dans l'eau non loin des plages, et il n'y a qu'un chemin qui nous mène vers le camp. Qui a bien pu construire des défenses comme ça ? La réponse au prochain virage : des Geth. Comme par hasard, tiens. Et c'est parti pour une traversée sinueuse avec un décor paradisiaque entrecoupée de postes de garde et de coups de tonnerre qu'on entend raisonner au loin. Ca change de l'autoroute suspendue de Féros, la falaise gelée de Novéria et la terre volcanique de Thérum ! Sauf que comme on s'attendait, l'opposition est bien plus forte avec de nombreux drones, armatures et colosses, et toutes sortes de soldats d'élite et de destroyers dans les bunkers des tourelles DCA. Comme durant l'assaut dans les avant-postes de la nébuleuse Armstrong, je m'entraine à les affronter à pied, mais malheureusement, mes équipiers ne sont pas aussi exercés que moi à l'esquive de leurs décharges électriques et de leurs roquettes.

 

Une fois les tourelles désactivées, Joker nous fout un coup de stress en disant qu'il y a un souci au campement galarien. En débarquant, je surprends Kaidan et Ashley s'engueuler avec le capitaine galarien Kirrahe qui s'interrompent en me voyant arriver pour se présenter et pour me montrer son désarroi comme quoi il s'attendait à voir débarquer une flotte de la Citadelle. Visiblement, il n'y a pas qu'avec moi que le Conseil joue à la politique politicienne… Enfin, ça me va bien moi, je préfère les escarmouches en petit comité que les batailles rangées de toutes façons.

 

Laisse-moi reprendre en main la situation, Ash, tu permets ?

 

Il s'avère que dans la base non loin d'ici se trouve Saren, dans lequel il serait en train de se faire une armée de krogans libérés du génophage et dévoués à lui. Il n'en aura pas fallu moins pour mettre Wrex fou de rage. J'essaie de le raisonner mais rien à faire, et il part fulminer dans son coin à flinguer des poissons dans l'eau… Comme si j'avais besoin que mon équipe se fissure à ce moment là ! Je savais bien que ça allait être la merde cette mission !

 

Bon, allez, je vais calmer le jeu, après tout je m'entends bien avec Wrex, on a appris à se connaitre et à s'apprécier, je lui ai retrouvé son armure de famille aussi. Et franchement, sous ses apparences quelque peu barbares, je suis convaincu qu'il est bien plus malin et intelligent qu'il n'y parait. Parce qu'un remède contre le génophage, je sais bien que ça représente un espoir pour son peuple, mais si c'est Saren qui mène les recherches, il va certainement génétiquement manipuler deux trois trucs à côté pour qu'ils soient bien dociles, ça serait bien son genre. La liberté dans un monde tyrannisé par Saren, les Geth, les Moissonneurs et j'en passe, la belle affaire ! D'accord le capitaine Rentala y a été un peu fort à défendre le bien-fondé du génophage, il a une dent envers les galariens et et ça l'a bien foutu en rogne. Mais ce n'est pas une raison de tout faire capoter !

 

 

Mais tous ces efforts de construction d'amitié et d'argumentation finissent par payer : il me fait suffisamment confiance pour rester de notre côté. Fiou, eh bien, ça a bien faillir partir en sucette pour le coup… 

 

 

Et on interrompt le récit pour faire un point fiche de personnage après 48h51 de jeu. Quoi, déjà, alors que l'épisode venait d'être bien lancé ? Oui oui, et vous allez vite comprendre pourquoi :

 

 

Et c'est le niveau 50 ! Plus qu'un à passer pour le dernier niveau de recharge de bouclier… Mais attendez, où est le total d'expérience ? Hé oui, ce n'est pas un bug, j'ai tout simplement atteint la limite de niveau du jeu. C'était bien la peine de faire le malin à tuer des colosses Geth à pied ! Ce qui m'aura fait débloqué le succès du niveau 50 qui donne pour récompense d'augmenter les gains d'expérience de 10%. Super utile ça dites donc maintenant qu'on est cappé ! Du coup, le succès niveau 60 d'à côté, je vois mal comment le débloquer… Sans doute pour une seconde partie en difficulté supérieure débloquée en finissant le jeu, je présume ?

 

Notez aussi le gros gain de conciliation après avoir calmé les ardeurs de Wrex. Et pis mince, je le trouve cool et amusant, Wrex, ça m'aurait fait de la peine de ne plus le revoir du tout. D'ailleurs, on a pu par la même occasion déboquer le succès de la situation explosive désamorcée qui se trouve être justement la discussion avec Wrex. Faut dire aussi qu'ils ont mis le paquet avec la musique dramatique pendant la conversation, j'avais grillé que c'était celle-ci, la situation explosive.

 

Bref, tout ça pour dire que sauf miracle, ça sera probablement le dernier point fiche de personnage du let's play. Mais il y a encore quelques éléments gameplay à évoquer d'ici là,  mais pour l'instant, il est grand temps d'aller tout zigouiller dans la base de Saren !

 

 

Avant de deviser un plan avec le capitaine galarien, je trouve quelques containers et antennes à décrypter mais Tali semble trop tendue ou absorbée pour m'aider à les déverrouiller. Le plan de Kirrahe semble audacieux et risqué : lui et ses compatriotes du camp vont mener une attaque frontale pendant que notre escouade se fraiera un chemin dans la base pour que l'on puisse placer une bombe artisanale avec le générateur du vaisseau galarien qu'on apportera avec le Mako. Pour ce faire, le capitaine me demande de me séparer d'un de mes équipiers, ce qui me déplait quelque peu, et derrière moi, j'entend Kaidan et Ashley s'engueuler pour savoir qui se porte volontaire.

 

Minute papillon, c'est moi qui décide !

 

Après avoir interrogé Kirrahe sur qui lui semble plus adapté pour l'accompagner. Je finis par décider de laisser Kaidan avec les galariens tandis que je pars avec Tali et Ashley, étant tous trois rompus dans le massacre de Geths. Avant de partir, nous restons pour assister au discours solennel du capitaine citant les noms de leurs illustres prédécesseurs qui ont fait la gloire de leur civilisation, et rappelant que malgré les apparences, les Galariens sont parvenus à s'en sortir contre toute attente. En matière de missions de reconnaissance, d'espionnage et de frappes chirurgicales, dans l'univers connu, ils sont parmi les meilleurs.

 

Même si nous gardons une liaison radio permanente avec l'équipe du capitaine, nous voilà désormais livrés à nous-mêmes, proche une entrée latérale de la forteresse, pourtant déjà infestée de geths et de krogans. En nous frayant un chemin vers l'entrée, nous sabotons un terminal de transmissions et nous détruisons un radar de télécommunications situés dans les avant-postes que nous traversons, et nous faisons sauter plusieurs réservoirs d'énergie dans une aire de ravitaillement près de l'entrée, ça soulagera l'équipe qui livre bataille, et pour Kaidan ! Après observation, nous trouvons une entrée alternative passant par un réseau d'égouts. Pour les odeurs on repassera mais côté surprise ça devrait le faire. En passant à côté d'un terminal, nous avons l'option de déclencher une alarme à l'autre bout de la base pour être plus tranquilles, mais nous préférons laisser l'équipe de Kirrahe et de Kaidan tranquille et étant donné la faible opposition jusqu'à maintenant, je pense que nous nous en sortirons très bien.

 

 

Mais nous ne croisons pas que des Geth : nous découvrons avec horreur que les galariens que le capitaine avait envoyé en éclaireur sans jamais revenir ont été endoctrinés ! Du Saren tout craché ça encore ! Nous descendons vers des espèces de cellules de détention où nous trouvons des galariens enfermés se présentant comme des espions de reconnaissance capturés. Certains ont complètement eu la cervelle vidée, d'autres semblent avoir leur tête et arrivent à tenir une conversation. Le soldat Menos Avot dit avoir subi des expériences et se plaint de murmures dans sa tête tandis que le lieutenant Ganto Imness semble avoir toute sa tête, me demande des informations sur les renforts qui devait arriver et devine même la teneur de la mission dans laquelle nous sommes engagés. Je prends la décision de les libérer tous les deux et leur équipe : les premiers m'attaquent, l'endoctrinement ayant fait tous ses effets, tandis que le second galope vers la sortie la plus proche. Un ascenseur plus loin, nous arrivons aux laboratoires de recherche sur le remède au génophage, mené par le docteur krogan Droyas et de son équipe de scientifiques entouré de zombis Geth. Je savais que les krogans étaient loin d'être des brutes épaisses sans cervelle mais en voir un en blouse blanche, ça fait bizarre.

 

Nous arrivons enfin au bureau de Rana Thanoptis, l'assistante asari de Saren en contrat à durée un peu trop indéterminée selon ses dires, signe que nous nous rapprochons du but, et elle a également visiblement toute sa tête puisque les premières choses qu'elle fait en nous voyant arriver, c'est sortir de sous son bureau, crier de panique, ouvrir la porte des appartements de Saren et supplier qu'on la laisse partir sauve. Mais avant, nous lui posons plein de questions sur les études d'endoctrinement menées et il s'avère que c'est le contrôle mental émane du vaisseau de Saren, et tout un tas de détails scientifiques sur des picotements dont je n'ai pas compris la teneur. Et si Saren lui-même en est également victime ? S'il avait été là, Wrex aurait compris que le génophage était à peu de choses près un leurre. Et lorsqu'on annonce qu'on allait tout faire sauter, elle s'est barrée en courant de façon totalement ridicule. Comme le disait si bien Ashley… 

 

 

Un couloir et un ascenseur plus loin, nous arrivons au fameux laboratoire de Saren. Au fond se trouve une balise similaire à celle d'Eden Prime, comme quoi il a réussi à en dégotter une autre quelque part. Je m'en approche et elle s'active pour me transmettre les pièces manquantes de la vision, et la migraine qui va avec. A peine repris mes esprits, un hologramme rougeâtre de la forme du Sovereign apparait et se met à parler d'une voix lancinante : il s'avère que le Sovereign est lui-même un moissonneur. Une entité vivante synthétique !

 

Bon, ok, ils rigolent zéro, ceux-là.

 

Et ils portent assez bien leur nom parce que non seulement ils ont moissonné les prothéens mais tout ceux qui sont là avant, et que, de fait, ils revendiquent toutes les technologies laissées là, la Citadelle, les relais cosmodésiques et tout le reste, qu'ils laisseraient délibérément à la disposition de toutes les civilisations dites organiques avant de les… moissonner. S'ils avaient des chevilles, elles auraient explosé. Tout comme les vitres du labo une fois ce simulacre de dialogue terminé. Joker nous avertit que le Sovereign se dirige droit vers nous. Vite, il faut finir le boulot et poser la bombe !

 

 

 

Alors ça c'est un Léviathan, un vaisseau spatial vivant mi organique mi mécanique issu de la série Farscape dans lequel ses occupants voyagent de monde en monde, et qui a probablement servi d'inspiration pour les moissonneurs de Mass Effect, qui a quasiment la même forme, sans les petites papattes au centre, sans le côté organique et sans avoir besoin de pilote pour être dirigé.

 

Mais plus que la forme des vaisseaux en eux-mêmes, c'est leur discours qui est particulièrement intéressant (surtout en cette période) : les cycles d'extinction des civilisations, alors qu'elles sont en plein apogée. Les prothéens avait l'air au summum de leur développement avant de se faire balayer par les moissonneurs. Et selon les fouilles de Liara, ça ne serait pas la première. Et lesdits moissonneurs qui se revendiquent être les régulateurs de l'univers et avoir tout créé, en mode alpha et oméga qui décide qui a le droit d'exister ou non. Ou plutôt, qui extermine ce qui commence à devenir trop dangereux à leurs yeux. Ce qui fait écho également à une théorie qui expliquerait pourquoi l'humanité n'a pas encore trouvé de vie extraterrestre : et s'il y avait eu des catastrophes qui les ont mené à l'extinction ? Pas des moissonneurs évidemment mais des cataclysmes naturels comme des trous noirs, des météorites, des étoiles rentrant en phase de supernova… Bref, on n'est pas du tout dans un délire Stargate-esque d'ascension et de formes de vie évoluées de pure énergie.

 

A priori, peu de chances de croiser de personnes comme ça dans la franchise Mass Effect.

 

Enfin, jusqu'ici, niveau difficulté gameplay on repassera, mais étant arrivé au niveau maximum en ayant écumé toutes les missions secondaires et que Virmire est accessible après avoir terminé deux missions principales (entre Féros, Thérum et Novéria), ce n'est pas vraiment un contenu endgame où on s'attend que le joueur soit très haut niveau à ce stade. Après Virmire par contre, ça risque de bien se corser ! Mais on n'en est pas encore là

 

 

En sortant du bureau de l'assistante de Saren, un nouveau chemin s'est libéré vers le centre d'élevage, avec geths en tout genre et mercenaires krogan naïfs qui pensent être du bon côté. Une succession de couloirs au bord de la mer et d'ascenseurs plus tard, nous arrivons vers un couloir extérieur dégagé servant de conduit de refroidissement de la centrale géothermique qui alimente la base. Un endroit idéal pour y poser la bombe galarienne. Le Normandy arrive peu de temps après pour l'apporter et la déposer avec l'aide d'Ashley.

 

 

Il ne reste plus qu'à l'armer, partir chercher Kaidan et les galariens et c'est fini ! Forcément, il fallait qu'il en soit autrement : l'équipe de Kirrahe est en difficulté près d'une tour anti aérienne proche. Il est hors de question qu'on le laisse tomber : nous partons à leur rescousse en laissant Ashley qui s'est portée volontaire pour finir d'armer la bombe.

 

Mais à mi-chemin, un transport de troupes Geth arrive droit sur Ashley, qui m'informe par radio qu'elle va armer la bombe pour qu'elle saute coute que coute. Kaidan rétorque par radio qu'ils pourront se débrouiller et d'aller sauver Ashley. Merde, merde et re-merde, il va falloir faire fissa si je souhaite parvenir à sauver les deux, mais je me souviens de la discussion avec Garrus et il faut prendre une décision rapide même si ce n'est pas la meilleure : on retourne à la bombe et on reviendra chercher Kaidan rapidement plus tard.

 

LA décision.

 

Vu le nombre et le type de Geth, aucune chance qu'Ashley s'en sortait seule : snipers, destroyers et même un prime. En allant secourir Ashley, un ronronnement soudain se fait entendre. Je me retourne et je vois Saren bondir d'une sorte d'overboard. Il me félicite de l'avoir convaincu que l'attaque principale est celle menée par les galariens. En le regardant de plus près, j'ai l'impression qu'il a été peu à peu converti à la cause des moissonneurs, avec des mâchoires métalliques, des tuyaux partout autour de son torse. Il affirme délibérément avoir pactisé avec Sovereign parce que lui, il a compris que ça ne sert à rien de lutter contre ceux qui ont vaincu les prothéens et que s'allier à eux est la seule solution viable pour survivre. Et même s'il s'en défend lorsque je l'en avertis, il va très finir par lui même se faire endoctriner par Sovereign lorsqu'il aura fini de découvrir et l'emmener où se trouver le Canal. Dernier élément intéressant : les Geth, encore sous-évolués par rapport aux moissonneurs, les considèrent comme des dieux, qui en retour se sentent insultés, ils ne les voient que comme des outils. Il y a peut-être quelque chose à creuser là dessus ?

 

 

S'en suit un combat féroce contre lui, à l'arme aussi bien qu'au corps à corps, mais au résonnement d'une alarme, il prend la fuite. J'ai tout juste le temps de ramasser Ashley blessée et de repartir dans le Normandy. Nous n'aurons malheureusement pas le temps d'aller chercher Kaidan, alors qu'il a réussi à récupérer plusieurs galariens dont le capitaine. Qu'est ce qu'il a foutu Kaidan, pourquoi il est resté ? Pourquoi lui ? Il avait un vécu assez difficile mais il avait le cœur sur la main, et je me souviendrais toujours des discussions philosophiques qu'on avait, sur le Normandy, à propos des peuples qui, au lieu de se serrer les coudes, n'en font qu'à leur tête et qu'il n'y aurait même pas besoin des moissonneurs pour que tout s'effondre. C'était presque devenu un frère… Je pensais vraiment avoir le temps de revenir le rechercher après avoir aidé Ash… Voir son siège en salle de débriefing vide me fait de la peine.

 

Ashley me remercie de l'avoir sauvé mais en serait presque à m'engueuler de ne pas avoir sauvé Kaidan à sa place, étant donné qu'il est le plus haut gradé. Quelle forte tête décidément ! Un peu comme moi, en fait ?…

 

 

Mais Liara nous interrompt pour essayer une nouvelle fois de creuser dans mon esprit et essayer de comprendre les visions prothéennes avec les nouvelles pièces du puzzle récupérées sur la balise. Ce n'est pas beaucoup plus clair même si je commence à m'habituer à cette sensation étrange. Mais elle a compris leur teneur : c'est un message de détresse broadcasté sur toutes les balises prothéennes pour prévenir tout leur empire de l'arrivée imminente des moissonneurs, mais c'était trop tard. Mais en croisant avec ses recherches et l'Enigma, elle en déduit que le fameux Canal se trouve sur Ilos, système joignable uniquement par le relais Mu que cherchait à tout prix Saren et que sa mère a trouvé en sondant l'esprit de la dernière reine Rachni. Il faut prévenir le conseil ! Mais le conseil qui a lu mes rapports ne l'entendent pas de cette oreille : les histoires de moissonneurs et de Canal, ils en ont rien à faire. Soi disant c'est des visions… Mais j'ai discuté avec un moissonneur enfin ! Tout ce qui compte pour eux, c'est que j'arrête Saren par tous les moyens. Alors que j'ai la certitude qu'il n'est qu'un pion… 

 

 

 

Comme toute bonne série de science fiction, il fallait bien que ça arrive, des morts dramatiques. On s'approche bel et bien de la fin. Je pense que vous avez capté la petite subtilité du titre de l'épisode… C'est bête qu'on ait à choisir parmi deux personnages parmi les plus développés et que je préfère en termes de tempérament et ligne de conduite. A noter aussi que ce sont les deux humains du squad et qu'ils ont à plusieurs moment souhaité se sacrifier pour la mission, tempérament que n'ont manifestement pas les Asari, les Turiens ou les Quariens.

 

Petite imprécision, voire incohérence : comment ça se fait que les galariens et le capitaine Kirrahe aient pu être secourus alors qu'ils se trouvaient avec Kaidan ? Est-il mort au combat ? Rien dans le jeu nous le dit. Si j'avais choisi d'aller le sauver, tout le monde aurait embarqué dans le Normandy mais là, je ne vois pas trop.

 

 

De toutes évidences, du moins au stade où j'en suis, Saren apparait comme le type de méchant assoiffé de pouvoir prêt à s'allier aux pires crevures quitte à y perdre la boule. Il resterait un moyen de le convaincre que les moissonneurs la lui font à l'envers, ou de retourner les Geth contre ceux qui les utilisent comme des outils. Qui sait comment va se finir la bataille finale à Ilos ?

 

Et ça sera tout pour encore un gros épisode rempli de récits, comme il est désormais de coutume pour les missions de la trame principale. Prenez soin de vous et on se retrouve au prochain épisode sur ce blog ou en stream ! A bientôt !

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article