Des jeux, des tests, de la value et de la bonne humeur ! Stream : twitch.tv/reallyexactly

Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 3 - Ep 8 : D'Alpha à Oméga

(lien vers la VOD)

 

Après moult tergiversations, ma décision est prise : nous allons refaire un tour du côté d'Oméga, davantage dans le but de connaitre la nature des opérations de Cerberus là-bas et de les stopper, d'autant plus qu'ils sont proches du relais Oméga 4 et des ruines de la base des Récolteurs, que pour les beaux yeux d'Aria T'Loak. Direction donc le quai 42 où nous attend Bray, un des ses lieutenants, qui me conduit vers un arrêt de taxi. En effet, pour des raisons de discrétion, le briefing aura lieu à l'arrière d'un véhicule en mouvement !

 

En voiture Simone !

 

Son plan se résume en trois mots : les foutre dehors. Aria a assemblé toute une flotte non loin de la Citadelle pour l'assaut orbital, et fait appel à moi pour mener l'assaut dans la station Oméga même. Mais uniquement moi : pas question pour elle de venir avec le Normandy et mes équipiers habituels… C'est un certain Oleg Petrovsky, le meilleur stratège de l'Homme Trouble, qui a délogé Aria et gère la station d'une main de fer. Lorsque nous l'aurons délogé, elle me promet vaisseaux, mercenaires et ressources en échange de la libération de la station, mais elle n'est pas idiote : c'est tout dans son intérêt de soutenir notre effort de guerre contre les Moissonneurs pour, à terme, pouvoir reprendre ses manigances à la tête d'Oméga comme avant.

 

Aria m'a transmis quelques données supplémentaires, et notamment comment Petrovsky, ancien caporal de l'Alliance durant la guerre du Premier Contact reconverti général chez Cerberus, a pu la détrôner. Ce dernier a profité du chaos semé sur la station par les "adjudants" hors de contrôle, des spécimens expérimentaux échappés du complexe de Cerberus au delà du relais Oméga 4, et s'est allié avec Aria pour les repousser. Puis elle a été retenue prisonnière pendant les troupes de Cerberus ont pris le contrôle de ses défenses et se sont octroyés le contrôle d'Oméga sous prétexte de "protéger la galaxie contre la menace des adjudants". Mais Aria a pu s'échapper et tenter, en vain, de mener une rébellion contre Cerberus sur Oméga et fut contrainte de partir en exil à la Citadelle suite à l'ultimatum de Petrovski menaçant de détruire la station si elle ne la quittait pas.

 

Ils se sont pas foulés sur la description !

 

Bon, je ne vais pas la faire poireauter plus longtemps, je vais la rejoindre dans son vaisseau amiral, en octroyant de fait une permission bien plus longue à l'équipage du Normandy que prévue. Il ne reste plus qu'à espérer que Hackett accepte mon motif d'absence prolongé… Mais avant cela, pas question de partir les mains vide, direction l'armurerie pour sélectionner mon attirail de combat :

  • Je vais mettre au banc d'essai le fusil de précision M-13 Raptor retrouvé sur Sur'Kesh. Cerberus s'est inspiré d'une arme turienne pour le concevoir et équiper ses Nemesis, leurs snipers d'élite rencontrés sur Eden Prime. J'y adjoins une extension de réserve de cartouches et un module de concentration.
  • Je vais également délaisser mon fidèle Mattock pour essayer la mitrailleuse N7 Typhon, un prototype de l'Alliance qui se trouvait sur le Normandy au moment de l'attaque. Un compensateur de recul et un mod perforant devraient accroître sa stabilité et son efficacité contre les troupes de Cerberus.
  • En revanche, côté fusil à pompe, je choisis de reprendre le N7 Crusader qui était une valeur sûre lorsque je l'avais utilisé dans le labo de Sanctum. Je laisse les mêmes mods (canon et déchirant) n'ayant pas d'autres alternatives pour le moment.

 

Dès mon arrivée, je parviens sans trop de mal à deviner le plan d'Aria : à bord du croiseur de Cerberus où nous nous trouvons et qu'elle a dérobé à un certain capitaine Lenz, nous nous avancerons seuls pour entrer en communication avec leur flotte, pendant que le reste de ses forces arrivent pour lancer une attaque surprise pour pallier à notre sous-effectif et nous permettre de débarquer sur Oméga pendant la bataille et nous y frayer un chemin pour trouver et vaincre Petrovsky en face-à-face. Il faut juste espérer qu'ils mordent à l'hameçon…

 

 

Le subterfuge fonctionne, et nous approchons doucement vers la station lorsqu'Aria ordonne à sa flotte menée par Jarral de faire feu, bien qu'un peu prématurément à mon goût. Petrovsky tente par hologramme de nous faire renoncer mais Aria me présente à lui pour tenter de lui retourner le coup de pression, mais il nous renvoie à nouveau la balle en nous informant qu'il a équipé Oméga de canons de défense dernier cri. Nous n'avons plus le choix : il va falloir passer en force grâce aux disrupteurs du bouclier cinétique entourant la station en laissant le croiseur s'écraser "délicatement" sur la station. Elle aurait quand même pu me prévenir avant, mais là aussi, nous avions pas le choix non plus, d'autant plus que Petrovsky ne plaisantait pas à propos de ses canons et nous fait recourir prématurément aux modules d'évacuation qui dispersent tout l'équipage.

 

Nous nous écrasons dans un hangar gardé par une troupe de soldats et de centurions qui n'ont eu aucun mal à se débarrasser des vortchas qui nous accompagnaient dans notre module avant de se faire massacrer par nos soins. C'est à ce moment là qu'Aria me donne le commandement avec pour premier objectif de neutraliser les défenses d'Oméga pour que les autres vaisseaux de sa flotte puisse approcher et nous prêter main forte, ce qui ne m'empêche pas de me fier à sa connaissance des moindres recoins de la station pour nous guider en utilisant tous les raccourcis possibles que Cerberus ne soupçonnerais même pas l'existence. Elle m'épaulera au combat grâce à son fusil à pompe Ecorcheur et ses pouvoirs biotiques offensifs. Comme quoi, parfois, elle sait avoir l'esprit d'équipe…

 

 

Tandis que la flotte d'Aria est en difficulté, nous avançons dans hangar face à de nouvelles troupes de Cerberus comprenant notamment des gardiens qui se font vite submerger par la cadence de tir très élevée du N7 Typhon, malgré un démarrage plutôt lent et une maniabilité compliquée même avec le mod compensateur. Il y a énormément de munitions et de grenades un peu partout au sol, mais nous trouvons quelques milliers de crédits et un mod de fusil d'assaut et nous empruntons un ascenseur vers l'Atrium 9 pour poursuivre notre route vers une salle de générateur de Solar Electronics remplie de soldats et d'ingénieurs. Une note de Cerberus parle d'unités "Rempart" chargées de contrôler la population, signe qu'ils avaient bel et bien préparé leur coup, et nous pouvons voir par les fenêtres la bataille qui fait rage. Aria me presse de la rejoindre et de la défendre face à un nouvel assaut dont des assassins nemesis, le temps que la zone suivante soit repressurisée.

 

Et pour cause, c'est dans ce couloir qu'un autre module du vaisseau d'Aria a atterri. Juste derrière se trouve la station de défense, il faut que les transports de Jarral tiennent bon ! Bien évidemment, elle est âprement défendue par une troupe hétéroclyte de Cerberus. Pendant le combat, je parviens à tirer pile dans la petite ouverture du bouclier des gardiens avec le Raptor, qui se comporte plus comme un fusil semi automatique d'assaut à lunette qu'un véritable fusil de snipe. Comme toutes les salles que nous avons traversé jusqu'ici, les réserves de munitions ne manquent pas, et une fois la salle sécurisée, nous désactivons les canons de défense que le général Petrovski a installé, mais ce dernier nous repère via une caméra de surveillance. Il ne faut plus perdre de temps !

 

Cliché du général russe joueur d'échecs validé !

 

Pendant ce temps, Bray et ses équipes ont pu rejoindre le bunker secret d'Aria a installé sur Oméga, et c'est vers ce point de ralliement que ce qui reste de la flotte et nous-mêmes rallieront pour conduire la suite de la reconquête. Elle aurait pu me le dire avant, tout de même ! Direction un nouvel ascenseur vers un sas de sécurité défendu avant de ressortir prendre l'air artificiel de l'extérieur de la station en ramassant au passage un mode d'armure, pas mal de crédits et un hologramme de propagande de Cerberus. Au bout d'un court hall, nous débarquons hélas trop tard pour épauler des mercenaires contre une escouade mais nous finissons rapidement leur travail. Avant et après avoir emprunté l'ascenseur suivant, nous remarquons un tatouage avec un symbole rouge en forme de T entouré d'un cercle blanc : il s'agit du gang des Serres, m'informe Aria, avec qui elle n'était pas en très bons termes mais qui semble résister à l'envahisseur.

 

Nous ressortons à l'extérieur pour découvrir ce que sont réellement les unités "Rempart" : des mécas Loki revus et améliorés, capables de traverser les gros champs de force rouges que Cerberus a installé pour parquer sa population, lourdement armés de fusils à pompe et d'omni-lames, et protégés d'un champ magnétique qui persiste quelques temps après leur destruction. Pfiou, mieux vaut en rester écarté en toutes circonstances et les abattre de loin ! Après le combat, Aria me fait passer par un des nombreux passages secrets qu'elle connait, mais ni elle ni moi ne s'attendions à ce que nous allons y trouver en bas de l'échelle que nous descendons…

 

Nyreen Kandros, la première turienne rencontrée en jeu !

 

Il s'agit de Nyreen, une turienne biotique ancienne de l'armée turienne, une vieille connaissance d'Aria qu'elle a prise sous son aile pendant quelques temps, voire plus si affinités ? Ni l'une ni l'autre ne le confirme, mais ce qui est certain, c'est que c'est grâce à ses enseignements que Nyreen a pu échapper aussi longtemps au joug de Cerberus, tapie dans les tunnels d'Oméga. Je n'en saurais pas plus pour le moment, si ce n'est qu'elle nous accompagnera et que son expérience et ses aptitudes technologiques et biotiques ne seront pas de trop, d'autant plus que le bunker d'Aria est désormais sous le feu de l'ennemi qui connait dorénavant son existence et sa position. Elle nous laisse même ramasser les crédits et utiliser l'atelier d'armes qui se trouvent dans cette cachette, j'en profite d'ailleurs pour améliorer un peu notre armement avec les quelques mods que nous avons ramassé et en gage de bonne foi, je prête un Mattock à Nyreen pour plus d'efficacité au combat.

 

Une échelle plus haut, nous arrivons près de l'entrée du bunker lourdement attaqué par une troupe nombreuse de Cerberus comprenant notamment un Atlas, d'autres soldats Rempart et quelques ingénieurs qui ont piraté les canons de défense. Nous les prenons à revers et nous débarrassons du méca et du gros des troupes mais d'autres renforts arrivent. Bray parvient à identifier l'ingénieur responsable du blocage des canons mais au moment de venir réarmer les canons, un autre Atlas atterrit devant nous mais étant donné qu'il est désormais seul, nous le réduisons en tas de ferrailles en même pas une minute. Une fois les défenses restaurées, nous pouvons laisser les canons faire leur travail et rentrer dans le bunker pour décider la suite des opérations.

 

 

Nyreen s'interroge de la sécurité de cette forteresse maintenant qu'elle est connue mais très vite, les deux femmes, visiblement fâchées l'une envers l'autre, se mettent à régler leurs comptes. De ce que je comprends, la turienne, censée avoir quitté Oméga pour fuir Aria, y est restée malgré l'invasion. Leurs rapports compliqués m'incitent à la méfiance même si toutes les deux veulent me convaincre du contraire quant à leur hostilité envers Cerberus. Mouais, ça sent l'histoire personnelle qui s'est mal finie à plein nez, autant laisser couler.

 

Pendant qu'Aria examine l'état des forces qui lui restent pour pouvoir planifier, je me promène dans le bunker en observant notamment les blessés se faire soigner, les biotiques générer un bouclier autour de la porte principale du hangar, un soldat asari essaie désespérément de rentrer en contact avec un certain Ruck et Bray qui garde un de ses quatre yeux sur Nyreen. Un chef d'escouade recommande d'économiser les munitions thermiques mais vu leur abondance dans les secteurs traversés, ça ne sera pas vraiment nécessaire. Un mécanicien m'interpelle pour que j'aille lui récupérer des ondulateurs de rechange et une technicienne me demande de l'aider à pirater sur place certains terminaux contrôlés par Cerberus pour accroitre les capacités de surveillance à partir du bunker, choses que je garderai en tête lorsque nous partirons à l'assaut, dépendamment de ce qu'aura décidé Aria.

 

 

 

Bienvenue dans Omega, le second DLC que je joue dans ce let's play avec un début assez mouvementé jusqu'à arriver dans ce qui semble être un mini-hub de missions secondaires. Hélas, on ne pourra pas revisiter la nébuleuse d'Oméga avec le Normandy puisqu'Aria nous a directement réquisitionné dans son vaisseau tout seul, en laissant tout l'équipage en plan ! Il faudra donc se contenter de parcourir les méandres de la station en tabassant les habituels soldats de Cerberus, némésis comprises, avec un petit ajout à leur arsenal : les mécas Rampart, lents mais puissants et résistants. Une bonne raison de ressortir les bonnes vieilles munitions antigrav qui commençaient à prendre la poussière !

 

Mais ce n'est pas pour autant que Shepard sera entièrement livré à lui même au cours de ses pérégrinations dans puisqu'il est accompagné d'Aria en personne qui a accepté pour l'occasion de se soumettre à son commandement, ce qui n'est pas rien ! La mystérieuse Nyreen, dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'elle et Aria semblent très bien se connaitre, a complété l'escouade en cours de route. J'ai même pu leur refiler toutes les armes et mods que j'ai débloqué jusqu'ici alors que le Normandy est censé être resté à la Citadelle ! Du coup, j'ai du tricher un peu dans la narration, vous m'en voudrez pas ? Bref, du coup, petite séquence revue des fiches de personnages, mais étant donné que ce sont très probablement des teammates temporaires qu'on ne reverra pas dans le reste du jeu, je vais pas trop m'étaler dessus.

 

 

Aria manipule les mitraillettes et les fusils à pompe, et dispose de pas mal de pouvoirs biotiques très offensifs :

  • Carnage est le seul pouvoir non biotique qu'on retrouve aussi chez James et la classe soldat de Shepard. Rien à voir avec le pouvoir de fusil à pompe du premier Mass Effect, mais l'effet similaire : ça balance une onde de choc qui repousse en arrière les ennemis.
  • Fusée et frapper sont les 2 nouveaux pouvoirs de ce DLC. Le premier est assez similaire à carnage mais en beaucoup plus puissant, une aire d'effet plus large et un léger effet répulsif, mais aussi un cooldown beaucoup plus long. Le second, au contraire, balance un seul ennemi en l'air avec une grande force en lui causant des dégâts mineurs. Les 2 peuvent déclencher des détonations biotiques en combinaison avec d'autres talents.
  • Elle maitrise aussi le pouvoir de rupture, le talent biotique de drain de vie sur le temps qu'on avait débloqué sur Samara dans sa mission de loyauté dans Mass Effect 2.
  • Son passif chef biotique augmente significativement ses points de vie, barrières et dégâts des pouvoirs. J'ai été chercher le bonus +20% vie/barrière pour l'escouade au niveau 6 qui aide bien !

 

 

Nyreen, de son côté, manipule les pistolets lourds et les fusils d'assaut, et dispose d'autant de capacités biotiques que technologiques :

  • Côté techno, on retrouve le pouvoir de surcharge emprunté à Garrus et celui d'incinération qu'avait Mordin dans le 2. Le fonctionnement reste globalement le même mais je reviendrais plus tard sur le second lorsque je jouerais avec IDA.
  • En pouvoir biotiques, on retrouve la grenade de lévitation de Javik et un petit nouveau spécifique au DLC, la protection biotique, qui déploie un bouclier impénétrable dans un sens comme dans l'autre de quelques mètres de rayon, ce qui permet de temporiser un peu les combats.
  • Son passif de chasseresse turienne permet d'augmenter ses points de vie, ses boucliers et ses dégâts de pouvoir et d'armes, même si pas autant que pour Aria. Dans ma partie, comme l'illustre le screenshot ci-dessus, j'ai largement privilégié ses compétences technologiques étant donné que sa comparse assure la partie biotique.

 

Jusqu'ici, les 2 équipières se sont plutôt bien démerdés, mais il faut dire aussi que l'opposition n'a pas été très vivace pour le moment, mais ce n'est que le début des missions du DLC !

 

 

 

Je reviens vers Aria qui a plusieurs constats à me partager : ces fameux champs de force impénétrables ont été disposés partout par Cerberus et certains secteurs ont du être privés de courant pour les alimenter. Il faudra en trouver la source. Mais en attendant, après avoir fait la revue des forces en présence, le constat est sans appel pour Aria : ses forces sont insuffisantes pour envisager un assaut frontal. Il va donc falloir retrouver les leaders du groupe de mercenaires des Serres dont nous avons vu le symbole en cours de route et les convaincre de se joindre à nous. Et comme s'il en fallait plus pour nous convaincre de notre sous-effectif, Nyreen a réussi à s'échapper par les accès secrets qu'Aria lui a montré ! Nous revoilà donc à deux pour tenter de négocier une alliance…

 

Les Serres, menés par Derius, ont pu ainsi monter en influence grâce au vide laissé par le grabuge que j'ai semé envers les trois principaux gangs des systèmes Terminus l'an passé, et Aria veut les utiliser comme chair à canon, mais tant que je serais dans les parages les négociations ne se passeront pas comme ça. Une transmission du bunker nous indique que Cerberus a lancé un assaut vers un avant-poste des Serres non loin d'ici et nous pénétrons dans ce qui ressemble à une raffinerie d'énergie, dans laquelle nous trouvons des crédits, un terminal à pirater pour la technicienne , un mod coincé dans un ascenseur bloqué et même du sable rouge, une drogue qui serait très recherchée et chères dans d'autres circonstances. Les Serres ont probablement abandonné ce lieu pour se défendre contre l'envahisseur…

 

Un des trop rares "puzzles" du jeu pour accéder à un bonus : détruire les bidons débloque l'ascenseur.

 

Nous traversons un réseau de tunnels de ventilation tandis que nous recevons les transmissions de Cerberus en direct : l'attaque a lieu en ce moment même ! Nous arrivons devant un terminal de surveillance après avoir activé un générateur d'énergie ainsi qu'un rapport d'exploration des centre de détentions par les Serres qui semble indiquer qu'ils œuvrent pour améliorer la situation des civils sous l'occupation. Le tunnel débouche au dehors, non loin de la tour des Serres attaquée : il va falloir faire chauffer les armes dès notre irruption dans le prochain bâtiment et les utiliser contre une nombreuse escouade surprise de devoir affronter autre chose que des mercenaires des Serres. La mitrailleuse Typhon est diablement efficace contre des soldats regroupés dans de tels couloirs étroits ! Nous piratons un second terminal et nous infligeons la même correction à d'autres soldats dans le couloir suivant. Nous portons assistance à un mercenaire tombé au combat et nous occupons des derniers terminaux qui notamment déverrouillent la zone où la bataille fait rage en contrebas, ce qui permet aux Serres de se replier dans l'entrepôt d'à côté.

 

Après avoir emprunté un ascenseur défendu par un gardien et deux mécas Rempart, nous nous frayons un passage vers une aire d'atterrissage à travers les tourelles et des troupes qui ne cessent d'arriver par navettes de transport, et où se trouve un autre mercenaire à secourir. Mais en franchissant la porte suivante, nous intervenons juste à temps pour interrompre un interrogatoire. Visiblement Cerberus court après une "cible alpha" qui se révèle n'être autre que Nyreen, le nouveau leader des Serres depuis l'occupation, qui arrive sauver l'un des siennes et éliminer le restant des troupes avec style. Tandis que ses troupes se dispersent, elle se résout à se joindre à nous malgré quelques réticences mais ne semble a priori pas très ouverte pour une alliance avec les forces d'Aria. Nous fouillons la zone pour y trouver notamment un nouveau fusil Phaëton, puis nous ressortons dehors à trois.

 

 

Un nouvel ascenseur nous ramène dehors face à une bande de mécas Rempart, renforcés par l'arrivée d'un Atlas que j'explose à grands coups de Crusader. Nous nous en sortons sans difficulté et je ramasse un lance missile Hydra avant de… reprendre un ascenseur ! Sauf que ça ne se passe pas bien cette fois-ci : Cerberus a coupé l'alimentation et nous nous retrouvons à devoir sortir de l'ascenseur par l'accès d'urgence tout en transportant ce fichu lance-missiles en espérant qu'il soit utile, et en récupérant les crédits sur un datapad sans doute égaré. Du coup, il va falloir nous rendre à l'avant-poste des serres en traversant un long réseau de passerelles suspendues dans le vide. Mais pas question pour Cerberus de lâcher leur "cible alpha" (Nyreen et non pas Aria comme elle-même le pense) en nous envoyant des escouades de soldats, centurions, némésis mais aussi de fantômes par navettes interposées ! J'ai beau rencontrer pour la première fois ces "agents fantômes" soi-disant agiles et dotés de compétences de camouflage mais cela ne nous pas empêché de les abattre de loin sans qu'ils ne puissent riposter, le champ de bataille n'étant pas à leur avantage. Il l'a cependant été pour les némésis qui ont pu faire mouche plus d'une fois avec leurs fusils de snipe.

 

Malheureusement, la porte d'entrée de l'avant-poste coince et pendant que Nyreen contacte ses ingénieurs pour faire le nécessaire pour nous sortir de là, Aria et moi nous défendons des troupes de Cerberus épaulés de deux Atlas qui arrivent du pont au dessus ! L'asari parvient à projeter quelques soldats dans le vide et au moment d'armer le lance-missiles contre l'un des deux mécas en manquant de peu de m'effondrer au sol en encaissant une belle ogive de leur part, mais les ingénieurs des Serres parviennent à fermer l'accès aux passerelles et nous pouvons enfin rentrer en toute sécurité dans la tour Zeta où, après avoir emprunté un nième ascenseur, se dresse devant nos yeux l'un des QG principaux de la résistance.

 

Non, ce n'est pas le logo de la Fonky Family.

 

Nyreen ne démord toujours pas de son refus de notre aide et songe toujours à évacuer les lieux devant l'attaque imminente de Cerberus. Elle nous parle aussi des adjudants que les Serres ont également du à faire face qui convertissent ses victimes en les transformant elles-mêmes en d'autres semblables et qui auraient bien pu infecter Oméga toute entière… Voilà ce qui arrive lorsqu'on laisse l'Homme Trouble jouer avec la technologie des Moissonneurs ! En faisant un peu le tour avant de retourner voir Nyreen repartie superviser les préparatifs, je croise un des mercenaires que j'ai soigné qui me remercie, des soldats discutant de leurs derniers combats contre les adjudants, mais aussi un rapport de reconnaissance mentionnant l'attaque d'Aria sur la station ainsi que des ondulateurs que le mécanicien du bunker m'avait demandé de rapporter.

 

Mais voilà, Aria annonce clairement son intention de tout contrôler dans la base en laissant Nyreen de côté, mais j'insiste sur le fait qu'il faut à tout prix travailler ensemble si nous voulons nous en sortir. L'asari ne veut rien savoir et profite des infrastructures de la base des Serres pour broadcaster son retour fracassant sur Oméga avec un appel au soulèvement de la population contre Cerberus qui n'a pas l'air de convaincre grand monde, Nyreen la première : elle n'approuve pas le fait d'utiliser les civils comme de la chair à canon pour arriver à ses fins et lance dès à présent l'évacuation. Aria la qualifie "d'extrêmement prévisible et facile à manipuler". Mais Cerberus lance une nouvelle offensive : Aria et moi nous occupons des plateformes d'atterrissage à l'entrée desquelles ils ont installé un champ de force pour laisser leurs mécas Rempart attaquer. Une fois celles-ci sécurisées, nous rejoignons le front principal et j'utilise enfin le missile de l'Hydra pour grièvement endommager un Atlas. Grâce à nos efforts combinés, Cerberus bat en retraite ! Nyreen finit par se ranger de notre côté tout en restant à la tête des Serres, et me fait confiance pour que tout le monde soit traité avec respect, faisant implicitement référence au comportement peu scrupuleux d'Aria.

 

 

 

Nous retournons tous les trois à son bunker pour décider de la suite des opérations : neutraliser les champs de force pour arriver à l'Au-Delà, le centre de commandement du général Petrovsky, pendant que ses forces seront submergées par les Serres et les civils. Pour ce faire, il faudra passer par une usine désaffectée et dénuer de champ de force pour nous bloquer et ainsi accéder aux réacteurs qui alimentent les champs de force. Nyreen, revenue dans le bunker, souhaite se joindre à nous deux pour s'assurer qu'elle n'envoie pas ses troupes vers une morte certaine et compte sur mes talents de conciliateur pour maintenir l'alliance fragile entre l'asari et la turienne. Et ses compétences ne seront pas de trop pour cette mission !

 

Au moins, elle l'a bien cernée !

 

Je remarque que si le hangar est désormais fermé pour risque environnemental, le marchand elcor Harrot, libéré par les forces d'Aria, a ouvert boutique et me demande de retrouver le fameux canapé de l'Au-Delà que le général a jeté lorsqu'il a pris possession des lieux, dans le but de gagner les faveurs de l'asari. Le mécanicien et la technicienne me remercient pour mon aide, cette dernière m'assure de plus que grâce à ça, l'assaut final devrait être moins risqué. Enfin, je discute avec Aria de quelques sujets dont sa haine envers Petrovsky, ses rapports compliqués avec Nyreen dont elle ne souhaite aucun mal tant qu'elle ne se dresse pas contre ses plans, et le chaos qui règnera sur Oméga une fois les champs de force de Cerberus désactivés.

 

(lien vers la VOD de la suite)

 

Nyreen nous attends devant la sortie, mais profite du moment de répit pour discuter seuls à seuls pour me parler de ses intentions pour les civils d'Oméga et la transformation des Serres sous son commandement en mercenaires intègres qui se battent pour un monde meilleur. Elle mentionne également le code d'honneur du général Petrovsky qui a amnistié ceux qui se sont rendus à lui, mais aussi son idylle passée avec Aria qu'elle a rencontré après son départ des cabales turiennes, leurs unités biotiques, dont elle faisait partie. Elle lui a beaucoup enseigné sur ses pouvoirs biotiques et sur son leadership. Peut-être pourrait-elle prendre sa place pour le plus grand bonheur des habitants d'Oméga ? A moins qu'il y ait une possibilité de persuader Petrovsky de tourner le dos à Cerberus ? En tout cas, pour le moment, il met à l'œuvre la technologie des champs de force conçues là aussi au-delà du relais Oméga 4 pour terroriser la population…

 

 

Mais assez bavardé, cap sur la raffinerie d'élément zéro désaffectée et totalement plongée dans le noir. Nous pouvons forcer la porte mais il va falloir rétablir le courant pour avancer vers le réacteur. Nos lampes torches révèlent une bonne dizaines de cadavres d'agents de Cerberus morts, et peu de temps après, un hurlement rauque retentit, qu'Aria identifie comme celui d'un adjudant. Voilà sans doute pourquoi la station a été scellée… Nous fouillons méticuleusement les lieux pour quelques matériaux de récupération et progressons à travers les lueurs bleutés des silos d'ézo jusqu'à un monte-charge par lequel nous devrons passer pour continuer vers le réacteur. Aria, qui semble avoir reconnu les lieux, m'indique la direction d'une échelle puis de tuyaux suspendus menant à une passerelle vers la salle du générateur A peine celui-ci relancé, les deux femmes ont à peine le temps de se disputer sur les dégâts à réparer qu'un adjudant fait irruption !

 

Ces abominations créées de toutes pièces par Cerberus avec la technologie des Moissoneurs au delà du relais Oméga 4 sont des créatures agiles et armurées agissants en meute et peuvent infecter et transformer sa victime en un autre après l'avoir immobilisé avec leur pouvoir biotique de singularité. Tout comme les Récolteurs, il est possible que leur apparence soit le vestige d'une espèce moissonnée il y a quelques centaines d'années. Mais avec l'expérience et les compétences dont nous disposons à nous trois, ils ne sont pas une si grande menace tant que nous affrontons méthodiquement les cinq qui rôdaient dans les parages tandis que nous rejoignons le monte-charge dans la raffinerie désormais plongée sous la lumière. Dans l'ascenseur, Nyreen fait une réflexion intéressante : les agents de Cerberus retrouvés morts n'ont pas été transformés en adjudants. Peut-être avaient-ils besoin d'énergie pour ce faire ?

 

Vous la sentez, l'inspiration lovecraftienne ?

 

En arrivant aux mines, Aria ronchonne sur Cerberus qui sollicitent beaucoup trop les foreuses à son goût, sans doute pour alimenter toutes les barrières électromagnétiques. L'accès au réacteur se trouve au niveau supérieur, dont l'accès se trouve au bout d'une passerelle après avoir passé un labo d'analyse d'ézo gardé par une patrouille de garde qui nous a reconnu et sonné l'alerte ! Malheureusement, ils ont miné ce passage et une paire de snipers némésis tentent de nous descendre de là pas. Il va falloir tout contourner par les étages inférieurs et passer par les zones de maintenances et de triage infestés de troupes épaulés par des mécas Rempart.

 

Seul un ingénieur est posté derrière la porte lorsque nous arrivons à l'étage supérieur, puis nous récupérons tour à tour un mod onmilame de fusil à pompe, un lance-disques Chakram et d'autres matériaux alors que nous progression à travers les échelles et les passerelles instables vers le dernier monte-charge qui nous sépare du réacteur et ce, sans croiser âme qui vive, ce qui n'aura échappé à aucun de nous trois. Peut-être faudra-t-il se préparer à affronter d'autres adjudants ? Pas du tout, puisqu'une fois arrivé, nous nous retrouvons piégés par un champ de force : le général Petrovsky avait parfaitement deviné nos intentions !

 

 

Il essaie même de me convaincre de lâcher Aria qui soi disant aurait déclenché la guerre alors que c'est Cerberus qui a foutu le bazar avec ses monstres. Mais cette dernière fulmine et essaie de de créer un passage à travers le champ de force avec ses pouvoirs biotiques, ce qui force le général à nos envoyer des vagues de méca Rempart pour essayer de nous empêcher de nous échapper ! Nyreen et moi la défendons comme nous le pouvons et pendant un moment de répit, elle joint ses pouvoirs à ceux de l'asari pour créer une brèche suffisamment grande pour que je puisse m'échapper ! Il me reste que peu de temps pour atteindre la salle de contrôle du réacteur à travers les passerelles remplies de forces de Cerberus et de mécas avant que les deux équipières ne soient submergées dans leur arène de combat !

 

Alors que je tente de détourner l'énergie de sorte que seuls les champs de force soient éteints sans couper tout le reste, l'hologramme de Petrovsky réapparait pour une nouvelle fois pour tenter de me décourager tandis qu'Aria souhaite simplement que je coupe le réacteur purement et simplement, au risque de tuer la plupart des habitants d'Oméga en leur coupant les fonctions vitales de la station, chose avec laquelle Nyreen n'est évidemment pas d'accord, même si cela raccourcirait de beaucoup le combat de leur côté. Mais pas question de sacrifier la vie de qui que ce soit, je reste concentré malgré les tentatives de manipulation du général sur Aria et son absence de pitié, mais elle au moins n'entourait pas sa population de champs de force… L'énergie est déroutée in extremis alors que la turienne était blessée au combat, mais au dehors, la lutte ne fait désormais que commencer… 

 

 

Une fois cette bonne chose de faite, je me prends un savon par Aria à cause de mon "bon cœur" en même temps que je reçois les félicitations de Nyreen, qui en retour obtient celles d'Aria pour son courage au combat et regrette qu'elle ne montre pas autant de bravoure contre les adjudants qui les terrifie rien qu'en les évoquant. Sans doute des restes de son côté grande sœur ? Quoi qu'il en soit, la lutte contre Cerberus n'est pas finie et Bray nous signale qu'ils ont repéré des ingénieurs en train de poser des explosifs pour faire sauter les colonnes de soutien de la station et bloquer l'accès à l'Au-Delà, où se trouve le général Petrovsky ! Il n'y a plus une minute à perdre ! Aria et moi rejoignons Bray et ses forces tandis que Nyreen part rejoindre et mener ses troupes de mercenaires.

 

Nous arrivons à une station d'épuration prêter main forte aux troupes de Bray contre les mécas, les centurions et les némésis, en profitant au passage de la présence d'un atelier d'armes à proximité pour équiper nos armes avec les mods ramassés jusqu'ici, plus efficaces que ceux que je dispose déjà mais augmentant significativement le poids des armes. Les troupes de Cerberus sont protégées par des pilons d'énergie qui rechargent instantanément leurs boucliers lorsqu'ils passent à proximité. Dans d'autres situations, il aurait été possible de tirer avantage de ces générateurs pour nous, mais dans ce long tunnel d'eaux usées, il vaut mieux les désactiver à distance en leur tirant dessus, quitte à les recharger plus tard au fil de notre avancée. Avancée qui est stoppée net par l'explosion d'une passerelle, mais nous avons pu déplacer le barrage pour passer de l'autre côté au sec. Mais qu'il y avait-il dans l'eau ?

 

 

Eh oui, c'était l'ancien divan d'Aria ! Harrot me transfère de suite les crédits promis en échange de sa position. Bonne chance pour le nettoyer pour tenter de le refourguer…

 

Après avoir parcouru quelques couloirs peuplés de gardiens, nous pénétrons en plein dans les systèmes de ventilation d'Oméga, là où les ingénieurs de Cerberus ont posé leurs explosifs. Nyreen nous prévient par radio qu'ils envoient des forces pour tenter de nous empêcher de les désamorcer et effectivement, dès que nous touchons aux commandes des panneaux d'accès pour accéder aux bombes et les désamorcer, des dizaines de soldats et de mécas débarquent pour nous mettre des bâtons dans les roues. Il nous aura fallu à peine deux minutes pour tout sécuriser.

 

 

Pendant ce temps, Nyreen et ses mercenaires des Serres progressent à travers le quartier de Gozu mais les pertes civiles ne font que grossir au fil du temps dans tous les secteurs. Il nous faut maintenant nous rejoindre tous les trois devant l'Au-Delà et cette fois-ci, pas de passage secret, nous prenons le chemin direct, qui consiste à remonter progressivement à la surface, en croisant des troupes de Cerberus se faire massacrer par leurs propres créations adjudantes. Par mesure de précaution, Aria demande aux techniciens du bunker de fermer systématiquement toutes les portes derrière nous au fur et à mesure de notre progression pour ne pas connaître le même sort.

 

Il s'avère que Cerberus avait relancé des laboratoires pour poursuivre leurs expériences sur les adjudants et de tenter d'en reprendre le contrôle ainsi que de leurs victimes corrompues par des implants dans le but de satisfaire leur fantasme de création d'une armée de supersoldats qu'ils poursuivaient depuis depuis au moins trois ans, lorsque j'avais démantelé leurs projets d'expériences sur les Rachni et le Thorien. Bien évidemment, nous avons pu constater que ça n'a là encore pas manqué de mal tourner, et une note sur un datapad nous le confirme. Parce qu'ils croient vraiment que de lutter contre les Moissonneurs en utilisant leur propre technologie aurait une chance de fonctionner ?

 

 

Quelques portes plus loin, nous arrivons à l'entrée du quartier de Gozu où se déroule une bataille entre des soldats de Cerberus et des civils piètrement armés qui n'auront pas fait un pli avant même l'arrivée d'un sniper némésis et d'un méca Atlas en renfort dont nous nous débarrassons rapidement. Nous poursuivons notre chemin à travers le bidonville en prévenant Nyreen de notre arrivée prochaine, tandis que sa tête et celle d'Aria sont mises à prix sur des affiches au coin des rues. Après avoir dézingué une tourelle et les gardiens qui la protègent à grands coups de mitrailleuse Typhon, nous arrivons à l'avant-poste que viennent d'établir les Serres dans le secteur, qui a déjà recueilli plusieurs civils blessés durant les combats. Un garde nous indique que Nyreen se trouve dans les halles un peu plus loin.

 

Les mercenaires se montrent plutôt sympathiques puisqu'ils nous laissent récupérer tous les matériaux dont ils n'ont pas utilité ainsi que de nous laisser utiliser leur atelier de modification d'armes. J'en profite du coup pour tester le lance-disques Chakram que je bricole avec quelques mods, un compensateur de recul et une lunette de précision. Comme son nom l'indique, ce fusil d'assaut lance des disques qui s'accrochent sur leur cible et explose une seconde plus tard. A voir ce que ça donnera en pratique au combat… Nous recroisons ce fameux prophète butarien croisé l'an passé qui doit être bien heureux que ses prédictions antihumaines se soient révélées exactes, et nous arrivons à un ascenseur menant vers l'entrée de l'Au-Delà. Pendant le trajet, Nyreen nous préviens qu'elle passe en silence radio quelques instants pour inspecter "quelque chose d'anormal" selon elle, et les gardes en poste à la sortie de l'ascenseur nous confirme qu'elle est partie en éclaireuse. Voilà qui ne sent pas très bon… Nous courons le plus vite possible dans l'espoir de la rejoindre devant le QG de Petrovsky.

 

 

Mais il était trop tard ! Nyreen était entourée d'une demi-douzaine d'adjudants et son bouclier biotique n'a pas pu la protéger de la déflagration de la ceinture de grenades qui l'a emportée avec eux, tandis qu'elle jetait un dernier regard vers Aria qui accourait. Les civils qu'elle a sauvé sont sous le choc, mais la réaction de l'asari ne se fait pas attendre : elle entre dans une colère biotique et court à toute berzingue vers l'entrée de l'Au-Delà pour en finir avec le général Petrovsky. Je peine à la suivre lorsqu'une fois arrivée, au moment de bondir vers le balcon du maître des lieux, elle se retrouve prisonnière d'un champ de force qui la consume petit à petit… Et me voilà seul face au général qui me présente fièrement les premiers prototypes d'adjudants entièrement sous le contrôle de Cerberus !

 

Je dois désactiver les quatre générateurs de stase pour libérer Aria en étant sous le feu constant de l'alliance des singularités des adjudants, du feu nourri des soldats et des centurions de Cerberus, et comme si ça ne suffisait pas, quelques némésis se sont joints, et je paye immédiatement ma décision hasardeuse d'avoir délaissé la mitrailleuse pour le lance-disque plutôt inadapté à la situation. Mais heureusement, le fusil à pompe Crusader est très efficace pour me débarrasser des adjudants s'approchant trop près en deux coups et le fusil de précision Raptor et sa lunette de visée pénétrante me permet de visualiser les troupes derrière leurs bombes à fumigènes. De plus, chaque générateur de bouclier détruit libère une décharge d'énergie biotique qui blesse et assomme tous les ennemis pendant un court moment de répit. Une fois Aria libérée non sans difficulté et débarrassé des dernières monstruosités, nous allons nous confronter au général Petrovsky, qui donne immédiatement l'ordre à ses forces de se rendre et qui semble totalement disposé à faire face au jugement de l'Alliance et à nous livrer toutes les informations qu'il détient sur Cerberus et l'Homme Trouble.

 

 

Mais Aria ne compte pas pour autant ne lui laisser aucun souvenir d'elle en l'étranglant presque à mort, avant de le relâcher et de me le laisser, consciente que sa coopération nous sera bien utiles pour l'effort de guerre. Le général déchu semble ravi que j'ai pu ainsi apaiser l'asari, et sans doute qu'il a effectivement un code d'honneur comme son passé militaire et ce que m'en a dit Nyreen me le laissait entendre. A moins que ça soit l'attrait de la vie plutôt confortable qu'il s'imagine vivre en tant que prisonnier de haut rang ? Mais je doute fortement qu'il connaisse les tenants et les aboutissants du rôle de Cerberus dans l'invasion des Moissonneurs…

 

Il est désormais temps pour Aria de reprendre sa place de leader d'Oméga et de faire son premier discours apologétique et à rendre son éclat d'antan à l'Au-Delà. Visiblement, les quelques moments passés à mes côtés l'ont fait devenir "toute débonnaire" pour reprendre ses mots, et elle commence à comprendre le lourd tribut de la reconquête d'Oméga. Elle m'assure qu'elle honorera sa promesse : des vaisseaux et des troupes supplémentaires ainsi que de l'ézo pour la construction du Creuset. Elle me laisse retourner à la Citadelle en compagnie de son assistant Bray, qui est probablement le premier butarien que je pourrais désigner comme ami. Encore un peu, et je pourrais peut-être l'inviter aux barbecues avec Hackett, Anderson, Liara et Garrus.

 

La mission n'a pourtant pas été un échec… ?

 

De retour sur le Normandy, un bref message d'Aria m'attend pour me dire qu'elle m'a envoyé l'échiquier de Petrovsky. Mouais, pourquoi pas, ça fera un souvenir. Je suspecte l'officier Traynor d'être au courant de cette livraison étant donné qu'elle me fait part de sa passion pour les échecs, je saute sur l'occasion pour lui proposer une partie histoire de faire plus amples connaissances. Ca lui changera des parties contre IDA qui "ne transpire pas". Tiens donc… Pas de rendez-vous ni avec Hackett ni avec Anderson, mais étant donné que le soutien apporté à Aria nous aura apporté pas mal de ressources de guerre, aussi bien en forces armées, menées par un des bras droits d'Aria, le capitaine Jarral, qu'en ressources affrétés au site de construction du Creuset par une société écran, la Coalition des Transporteurs Oméga, je ne pense pas qu'ils tiendront rigueur du stationnement prolongé du Normandy pendant quelques jours.

 

Oleg Petrovsky l'extraterreste ?!

 

Je profite de mon retour pour faire un tour rapide du Normandy et de son équipage

  • Joker est impatient que les Krogans partent pour pouvoir aérer le vaisseau. Il arrive à les sentir de son cockpit ?!
  • Campbell et Westmoreland, les deux gardiennes du passage vers la zone de commandement, discutent de l'évacuation d'une nouvelle colonie et du fait que Cerberus n'en ont pas.
  • Wrex s'est fait prélever un échantillon de ses tissus pour la recherche du remède contre le génophage par Padok Wiks, de façon a priori pas très règlementaire…
  • Chakwas n'en finit plus de jouer les psychologues pour l'ingénieur Greg Adams, toujours plein de remords à l'idée d'avoir refusé son invitation sur le Normandy de Cerberus l'an passé.
  • Javik ne réalise toujours pas le bond dans le temps qu'il a effectué et s'étonne toujours que Liara n'ait pas encore vu de prothéen vivant de sa vie, et persiste à croire que nous pensons toujours que les relais et la Citadelle sont des vestiges de sa civilisation. Ca fait trois ans que nous sommes au courant que ce n'est pas le cas !

 

Un baiser déchirant qui permet de débloquer le pouvoir biotique éponyme !

 

  • En arrivant du côté de Liara, son assistant virtuel Glyphe lui donne les nouvelles d'une colonie, Tryvor, dont les habitants ont décidé de se suicider collectivement en déclenchant leurs armes nucléaires à l'arrivée des Moissonneurs. Est-ce le résultat d'un endoctrinement de masse où voulaient-ils les emporter avec eux ?
  • Liara décide enfin de se confier à moi sur ses doutes et son stress à l'idée d'une longue guerre d'usure et d'une lente agonie face aux Moissonneurs comme l'ont vécu les Prothéens, le revers de la médaille que d'avoir une espérance de vie de mille ans en de tels temps troublés, et le mauvais sang qu'elle se fait sur moi à chaque fois que nous partons en mission. Je la rassure et me remercier en s'asseyant sur mes genoux le temps de quelques bisous.

 

Shepard sait parler aux femmes !

 

  • Et enfin, Steve et James échangent sur les capacités limités de furtivité de la navette Kodiak qui le rend indétectable, mais pas invisible. Il n'y a pas à dire, Cortez maîtrise son sujet sur le bout des doigts !

 

Avant de repartir vers d'autres secteurs, une brève ballade à la Citadelle où je n'arrive toujours pas à recontacter Ashley mais quelle ne fut pas ma surprise de retrouver Aria dans le Purgatoire ! Selon elle, c'est plus simple que de coordonner les ressources pour la guerre d'ici. Quant à la reconstruction de la station, les habitants se débrouillent bien tout seuls… Mais il faut déjà repartir pour essayer de rattraper le retard sur les missions que m'ont confié Wrex et Victus !

 

 

 

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'y suis resté un moment, sur ce caillou ! Ceci étant, j'aurais réussi l'exploit de condenser 2 épisodes de stream en un seul article, même si c'est probablement le plus long que j'ai jamais écrit, en atteignant presque la limite de caractères admise sur OverBlog ! Bref, il y a pas mal à en dire sur ce DLC mais résumons ça en quelques points très succints :

  • C'est long ! Même celui du courtier de l'Ombre du 2 ne m'avait pris qu'une session de stream à terminer. Mais surtout, il y a eu énormément de combats et relativement peu de discussions.
  • Les munitions n'ont pas été un problème pendant les combats tellement il y en avait de partout, et de même pour les grenades si j'avais pris la peine d'en utiliser. Du coup, hormis le combat final que je réussis à la seconde près à la deuxième tentative, je n'ai pas rencontré de grosse difficulté.
  • Aria a beau laisser le commandement à Shepard, mais elle ne peut pas s'empêcher de lui indiquer à tout bout de champ de venir par ici, de se dépêcher. Ca donne un petit côté dirigiste aux missions mais c'est raccord avec le caractère de la miss.
  • Contrairement à la plupart des missions jouées jusqu'ici, même si la mission reste un joli couloir, il y a tout de même eu quelques décisions qui ont influé le cours du scénario et en particulier sur le caractère d'Aria, devenue presque conciliante à la fin dans ma partie.
  • En revanche, la mort de Nyreen semble inévitable. J'aurais aimé en savoir plus sur elle pour le coup, voire même la voir prendre la place d'Aria à la tête d'Oméga avec ses principes humanistes qu'elle a su conserver malgré ses années passées en sa compagnie. Croisera-t-on d'autres turiennes ?
  • D'un point de vue gameplay, le DLC a ajouté 2 talents supplémentaires à choisir (les 2 talents biotiques d'Aria, fusée et frapper) et 5 mods d'armes qui ont tous le même point commun de donner un bonus plus élevé qu'un autre mod existant (dégâts, pénétration, zoom de la lunette…) au détriment d'un poids bien plus élevé qui augmente le temps de recharge des pouvoirs… Mais comme je n'en utilise quasi jamais…

 

Et d'ailleurs, en parlant de ça, il est grand temps de faire un point fiche de perso après 28h58 de jeu :

 

 

Votre œil avisé aura comparé le niveau des fiches de personnage d'Aria et de Nyreen et vous en aurez déduit à quel point ce DLC est généreux en points d'expérience puisque j'ai passé pas moins de 7 (sept) niveaux ! J'en ai profité pour maximiser à fond la protection octroyée par la fortification en évitant les bonus de dégâts corps à corps si possible mais aussi et surtout lancer une redistribution des points au labo de Chakwas à l'issue de la mission pour me débarasser de la montée d'adrénaline que je n'utilise pas contrairement au tir percussif qui est désormais mon seul pouvoir soumis à un temps de recharge (d'environ 6 secondes), puisque les grenades à fragmentation n'en ont pas, j'ai pour le moment une limite de 4 grenades transportée maximum grâce au rang 2. Pour le reste, j'ai essentiellement gardé les mêmes choix de talents hormis pour le rang 5 des munitions ou j'ai opté pour le bonus de réserve de munitions et pour le tir percussif, j'ai ajouté une aire d'effet et la possibilité d'ajouter les bonus des munitions équipées et leurs effets d'inflammation et d'étourdissement ! Si avec tout ça je n'arrive pas à finir le jeu…

 

Que nous réservent la planète des Tuche et les fantômes des Rachnis ? Vais-je bientôt déjà atteindre le niveau maximum ? Vais-je finir par atteindre la limite de caractères à force d'écrire des questions stupides en fin d'article censée faire monter la hype des prochains ? Pour cette question là non mais pour les autres, ça sera dans les prochains épisodes du let's play en stream et retranscrites sur le blog ! A bientôt et prenez soin de vous !

 

(30 caractères avant d'arriver à la limite !)

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article