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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 3 - Ep 3 : L'exploration surgie des cendres

(lien vers la VOD)

 

 

Nous continuons l'exploration en faisant cap sur le Nid du Milan, qui s'avère être le secteur d'origine de la civilisation butarienne, ou du moins ce qu'il en reste après le passage des Moissonneurs. Leur monde natal Khar'shan se situe dans le système Harsa, et Dezda, la plus proche de l'étoile, est la première planète explorée et exploitée pour ses abondantes ressources en uranium. De la même façon que pour l'humanité, les butariens ont découvert des ruines prothéennes sur Bira, un des satellites de la gazeuse Verush qui a considérablement fait bondir en avant leur avancement technologique et spatial. Ilem fut la lubie d'un ancien dictateur butarien fou qui comptait se servir de sa glace pour la projeter sur des planètes désertes dans le but de les rendre viables, et Spékilas, de par son activité magnétique instable, est ignorée de tous y compris des Moissonneurs, malgré quelques théories conspirationnistes qui planent autour.

 

Sauf que voilà, le régime autoritaire de l'hégémonie butarienne, ses attaques terroristes, ses luttes intestines pour le pouvoir et sa propagande agressive et mensongères envers les autres espèces, notamment l'humanité, leur avaient valu des sanctions de la Citadelle. Mais les réfugiés comptent bien se montrer coopératifs dans la lutte contre les Moissoneurs et laisser derrière eux ce passé funeste si jamais une nouvelle société venait à voir le jour. Mais nos scanners à longue portée détecte non seulement du carburant des restes d'un vaisseau et une technologie d'armement sur une des bases clandestins des lunes de Verush, mais surtout un des secrets les mieux gardés de l'ancien empire butarien : un Pilier de la Force a été découvert sur Khar'shan ! Mais nous ignorons totalement quelles sont les propriétés d'un tel artefact.

 

 

Le système voisin Untrel est à distance suffisamment courte en vitesse SLM de sorte que les Butariens aient pu l'investir. Mais comme l'atteste la propagande butarienne qui insiste beaucoup sur leur malchance, la plupart des systèmes où ils sont présents sont inhospitaliers, à l'image d'Ezka qui est une fournaise inexploitable même par la robotique où il fait plus de mille degrés en surface, ou d'Adek, monde éden chaud, humide et dangereux en raison de la présence de bactéries mortelles pour les Butariens et essentiellement colonisée par des esclavagistes. En revanche, l'absence d'atmosphère sur Klos a rendu l'exploitation minière automatisée possible, et même si elle a été détruite par le passage des Moissonneurs, nous avons pu y récupérer une dizaine de milliers de crédits en ressources. Quant à la gazeuse du fond, Uza, les propriétaires des installations d'hélium-3 ont vraisemblablement du s'entretuer avant l'arrivée de la moisson.

 

Contrairement à Hadès Gamma, les Moissonneurs semblent moins actifs dans ce secteur, étant donné qu'ils ont déjà pratiquement tout exterminé, nous avons ainsi pu récupérer toutes les ressources sans se faire repérer. Nous repassons par la Citadelle histoire de trouver n'importe qui qui pourrait nous renseigner sur ce mystérieux Pilier de la Force, que ça soit un spécialiste, un chercheur ou un réfugié butarien qui en aurait déjà entendu parler, mais sans succès. De retour sur le Normandy, je consulte le terminal technologique du courtier de l'Ombre pour analyser la technologie d'armement découverte chez les Butariens, et choisir une légère augmentation des dégâts. Puis, nous allons continuer notre exploration : direction le berceau de Siegfried dans les systèmes Terminus où se trouve un labo de recherche de Cerberus que nous avait indiqué Hackett.

 

Bah alors, ils pioncent les Moissonneurs ?

 

Nous retrouvons les deux systèmes que nous avions déjà visité l'an passé, Skepsis et Decoris, dans lesquels la présence des Moissonneurs est faible voire inexistante, leur vigilance restant à un bas niveau malgré plusieurs utilisations des scanners de longue portée du Normandy. Nous trouvons autour de la planète Watson les fameuses rampes de lancement de missiles Javelot que des terroristes butariens avaient piraté pour tirer directement sur la planète, attentat que nous avions déjoué un an plus tôt.

 

Mais c'est sur Sanctum du système Decoris que se trouve le labo de Cerberus, la même planète où nous avions nettoyé une base d'opérations des Soleils Bleus, un des trois groupes de mercenaires des systèmes Terminus. Avant de nous y rendre, un scan de l'autre planète du système, Laena, nous révèle la présence de dix mille crédits de ressources minières inexploitées, dont l'exploitation avait été abandonnée en raison de la chaleur qui y règne.

 

 

 

Vu qu'on a trouvé le pilier de la Force, est-ce qu'on va trouver celui de la connaissance et de l'autodiscipline, les deux autres piliers du Jedi ? A priori non, puisque l'intrigue des Mass Effect ne se déroule pas dans une galaxie lointaine, très lointaine mais bel et bien dans notre Voie Lactée natale. Mais je me demande ce que les Butariens foutaient avec un artefact pareil sur leur planète, et a priori, comme pour les fameux identifiants falsifiés du 2, il faudra attendre d'avoir avancé un peu plus dans le jeu pour rencontrer quelqu'un qui saura quoi en faire.

 

Sinon, avant de reprendre les armes contre les agents de Cerberus, un peu de nouveau dans les mécaniques d'exploration :

  • Chaque système dispose de ruines de dépôts de carburant à trouver, du coup, il est probable que je n'aille plus jamais refaire le plein sur une station si je prévois bien mes trajets SLM entre systèmes. Cortez pourra donc se reposer un peu ! Sauf exception, je n'en ferai plus mention dans la narration.
  • Comme dirait un certain F. Gump, les découvertes des scans à longue portée, c'est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. En plus de crédits et de ressources de guerre, on peut également récupérer des améliorations technologiques et des artefacts qui déclenchent des nouvelles missions. Et je pense qu'après à peine 3 secteurs et 9 systèmes sondés, il y a encore largement de quoi découvrir !
  • Contrairement à Hadès Gamma où les Moissonneurs réagissaient au quart de tour après 2 scans, ceux présents au Nid du Milan et au Berceau de Siegfried sont beaucoup moins réactifs ou nombreux. Il n'y en avait même pas du tout dans le système Decoris !

 

 

 

Petite séance de préparation de l'armement avant de partir à l'assaut du labo de Cerberus de la planète Sanctum ! Je reste sur mon trio d'armes de prédilection que sont les fusils à pompe, de précision et d'assaut mais j'aimerais essayer quelques unes des armes qui nous ont été mises à disposition. Pour cette mission, mon choix se porte sur le N7 Crusader, le M-90 Indra, le M-55 Argus. Je n'ai pour le moment aucun mod pour ce dernier mais j'ai de quoi augmenter les dégats, ainsi que la stabilité des tirs du fusil de précision, et de quoi transpercer plus efficacement les blindages avec le fusil à pompe.

 

Liara, James et moi sommes amenés sur place avec la navette pilotée par le lieutenant Cortez. En cours de voyage, Hackett entre en communication avec nous en nous indiquant que ce labo effectuerait des recherches sur les Moissonneurs, et que notre objectif sera de vérifier cette hypothèse et de récupérer tout ce que nous pouvons en matière de technologies. A peine lâchés sur les lieux, Cortez nous indique la position du premier terminal de recherche. Avertis par notre présence, des soldats menés par un centurion déboulent sur nous pour défendre chèrement leurs artefacts.

 

Piou piou piou piou piou !

 

Une fois les fumigènes de leurs grenades dissipés, le fusil de précision Indra, couplé avec la sigularité de Liara, me surprend par son originalité : c'est en fait un fusil automatique qui évidemment n'inflige pas les mêmes dégâts avec la même précision qu'un traditionnel Incisor, mais se prête plutôt bien au combat rapproché en intérieur. Des ordinateurs personnels disséminés ça et là nous donnent une idée de l'ambiance typique qui règne dans un projet Cerberus : un nouvel arrivant est quelque peu surpris de la discipline et de l'austérité qui règne dans l'organisation mais après son "intégration", il est devenu entièrement docile et acquis à la cause de Cerberus, prêt à se donner la mort en cas de capture. Nous récupérons également dix mille crédits, des résultats d'expérience ratés selon eux sur le médi-gel efficace uniquement sur les Hanari.

 

Après avoir rapporté l'artefact dans la navette, Cortez nous donne la position d'un second terminal que nous avions déjà repéré en faisant le tour des lieux. Mais à peine ressortis de la navette, les renforts sont arrivés avec d'autres soldats ainsi que des ingénieurs de combat qui ont pu construire des tourelles de défense dont une qui a surpris James que j'ai du relever après l'avoir détruite. Après avoir récupéré le second artefact, Cortez nous avertit qu'il a du partir parce que le Kodiak s'est fait attaqué par des bandits. Il fera de son mieux pour nous récupérer mais pour le moment, nous sommes coincés ici.

 

Bah alors, on se croyait en sécurité derrière son bouclier ?

 

Après être revenus sur le site de largage, nous n'avons même pas eu le temps de souffler que nous nous faisons attaquer de tous les côté par tout un assortiment de troupes Cerberus, y compris des gardiens et leur immense bouclier, mais la précision et la puissance de feu brute du fusil à pompe Crusader est dévastatrice et n'en fait qu'une bouchée, contrairement au fusil d'assaut M-55 qui m'a déçu, ne tirant que des petites rafales assez imprécises. Une dernière vague de renforts menée par plusieurs centurions tandis que Cortez a enfin réussi à semer ses assaillants et revient nous repêcher rapidement. Inutile de moisir ici plus longtemps.

 

Au debriefing de la mission avec Hackett, il m'annonce qu'il a d'ores et déjà mis les meilleurs ingénieurs de l'Alliance voir ce qu'ils peuvent en tirer, mais dans tous les cas, nous aurons chamboulé leurs expériences. Un rapide coup d'œil liste en effet les donnes de recherches de Cerberus parmi les ressources de guerre, tout comme les rampes de missiles Javelot qui pourront contribuer à la fabrication du fameux Creuset, qui semble basé sur l'énergie noire. En revanche, j'ai beau faire quinze fois le tour de l'hôpital du mémorial de Huerta mais je ne trouve personne d'intéressé par la nouvelle formule de médi-gel que Cerberus a "accidentellement" mis au point…

 

 

Rien de tel qu'une bonne cocotte pour tabasser des Moissonneurs !

 

Et voilà, 100 nouvelles ressources de guerre acquises dans le Berceau de Siegfried ! Et l'arme prothéenne a été définitivement nommée Creuset par le terminal des ressources de guerre. J'ignore l'origine exacte de ce nom, mais dans ma partie, c'est sur le rapport de mission de Féron qu'on l'a lu en premier.

 

Quant à la mission du labo de Cerberus, elle était relativement courte mais intense, avec pas mal d'ennemis "élite" type ingénieur ou centurion vers la fin. Comme dans le précédent opus, il faut bien s'assurer de ne rien oublier dans la zone puisqu'on ne pourra plus y retourner, et il semble que j'ai oublié un mod d'arme là bas. A priori, ça ne devrait pas me pénaliser pour la suite, et tant pis pour le côté complétioniste ! Par contre, vu la quantité d'armes différentes dont je dispose déjà, je me demande si j'aurais suffisamment de missions pour toutes les tester, surtout si contrairement au 2 on ne peut pas en découvrir en explorant et en sondant les systèmes à la recherche d'anomalies.

 

Entre Mars et le labo de Sanctum, vous pensiez tout de même pas qu'on en avait déjà fini avec Cerberus, n'est-ce pas ?!!

 

 

 

Retour dans le secteur Exodus où Cerberus a encore fait des siennes, cette fois-ci sur Eden Prime en prenant le contrôle d'une bonne partie de la colonie autour d'un vestige prothéen qu'ils auraient découvert là bas en profitant du désordre causé par l'attaque éclair des Moissonneurs sur tout le système d'Utopie. Le calme relatif après la guerre fait que nous avons pu user de nos scanners pour détecter la présence de fichiers de données prothéens sur une des lunes de Sion, la géante gazeuse du système. Peut-être que Liara pourra en faire quelque chose ?

 

En revanche, dans le système voisin d'Asgard, étoile de Terra Nova que nous avions déjà sauvé d'une destruction certaine il y a trois ans déjà, ce n'est pas la même histoire : les Moissonneurs sont présents en nombre pour y neutraliser toutes les infrastructures et ont mis en déroute la Sixième Flotte. Grâce à nos scanners, nous avons tout de même pu :

  • Porter assistance au croiseur Shangaï dissimulé sur Terra Nova, qui avant cela avait accompli la prouesse d'évacuer complètement la colonie d'Uqbar avant l'arrivée des Moissonneurs.
  • Découvrir les restes d'un destroyer moissonneur en orbite de la gazeuse Borr, signe que la Sixième Flotte y a vaillamment défendu les industries d'hélium-3.
  • Secourir l'escouade Delta réputée pour ses interventions hors espace concilien et ses fêtes débridées. Elle s'était réfugiée dans les tunnels de la planète gelée Loki.
  • Retrouver la Flottille d'Exploration Navale sur la planète minière Tyr. Elle souhaite particulièrement s'illustrer dans la guerre contre les Moissonneurs pour faire oublier des conflits d'intérêts avec Baria Frontiers qui ont fait scandale l'an passé.

Mais pas le temps de trainer là bas : nous retournons vers Utopie et Eden Prime voir ce qui motive Cerberus à se comporter en charognards sur une colonie en ruines.

 

Eden Prime : là où tout avait commencé

 

Après un court moment passé à bricoler les armes de Liara et de James pour leur ajouter quelques mods précédemment ramassés, et remplacer mon médiocre fusil d'assaut M-55 Argus par le N7 Valkyrie, nous voilà dans la navette de Cortez à nous remémorer ce que cette colonie a déjà subie : Saren, les Geth, les pertes civiles, la mort de Jenkins. Et trois ans plus tard, rebelotte avec les Moissonneurs et Cerberus. Nous commençons à explorer les préfabriqués inoccupés pendant que James tente de faire de l'humour avec Liara en lui demandant si elle n'a pas déjà trouvé un dinosaure pendant ses fouilles archéologiques, blague qu'elle n'a évidemment pas comprise. Si elle n'existait pas, il aurait fallu l'inventer, et c'est bien pour ça que je tiens à elle.

 

Visiblement les préfabriqués ne sont pas entièrement vides : on y trouve munitions, médikits et terminaux d'échanges entre agents Cerberus sur les mensonges et les discours de propagande à tenir face aux colons, utilisés comme main d'œuvre pour accomplir des travaux soi disant sans danger, tout en s'assurant qu'ils continuent de coopérer le plus longtemps. Il ne s'agit pas tant d'une invasion que d'une occupation le temps de récupérer les vestiges prothéens non sans semer la terreur et réduire les colons en esclavage au passage. Liara pourra transmettre ces informations, et toutes celles que je trouverais par la suite, à la résistance d'Eden Prime.

 

 

Un pont nous mène vers un ascenseur qui nous révèle ni plus ni moins… qu'une chambre de stase prothéenne découvert par Cerberus et, contrairement à celles vues sur Ilos, celle-ci est toujours alimentée et en état de fonctionnement ! Nous avons donc face à nous un prothéen en stase depuis 50'000 ans, lorsque son empire qui dominait alors toute la galaxie combattait les Moissonneurs ! Cerberus l'a quelque peu endommagé en tentant de l'ouvrir, nous n'avons donc pas beaucoup de temps pour aller fouiller les archives dans les labos alentours pour trouver le protocole de fin de stase avant de perdre l'opportunité de taper la discute avec le dernier représentant d'une espèce éteinte !

 

Mais les renforts ne se sont pas fait attendre, et pas des moindres : pas mal ingénieurs, centurions et des nemesis, sorte de snipers d'élite truffés d'implants pour optimiser leur discrétion et la précision meutrière de leur fusil Veuve M-98 dont l'apparence me fait beaucoup penser à Eva Core. Heureusement, le peu de tirs de leur part n'ont pas fait mouche et nous parvenons sans trop de difficultés à évoluer dans les différentes bifurcations de ce petit quartier de préfabriqués assez ouvert avec pas mal d'entrées et sorties pour chaque et la possibilité de grimper sur leurs toits, ce qui peut présenter un avantage tactique certain pour les troupes de Cerberus comme pour nous.

 

La faible précision du fusil Indra n'était pas vraiment le plus adapté à cette situation

 

Nous passons pas mal de temps à passer et repasser chaque local à la recherche de moindres indices sur la chambre de stase du prothéen. Nous trouvons aussi d'autres communications de Cerberus à transmettre à la résistance, comme l'utilisation d'un indic pour s'informer sur leurs faits et gestes ou la multiplication des patrouilles pour donner illusion d'une forte occupation dans les secteurs résidentiels. Et bien évidemment nous récupérons quelques milliers de crédits au passage sur divers équipements. 

 

Les instructions d'extinction de la stase se trouvent au labo n°5. Après visualisation d'un extrait vidéo mémoriel de l'invasion prothéenne, relatant l'invasion d'une de leur planète par les Moissonneurs. Sentant la défaite arriver, les Prothéens avaient alors pour projet de garder un million des meilleurs d'entre eux en stase pour reconstruire un nouvel empire après le départ des envahisseurs, au sacrifice de tous leurs réfugiés. Je vois également une attaque de Récolteurs tandis que James et Liara n'ont vu que des parasites, et cette dernière m'explique que c'est grâce à l'Enigma du Thorien de Féros que je parviens naturellement à les visualiser. Cerberus pouvait passer des années à analyser tout ça sans arriver à en tirer quoi que ce soit, et je suis un des seuls avec feu Saren Arterius à détenir en moi la clé pour les décrypter. Dire qu'ils m'avaient à leurs côtés il y a encore un an de cela…

 

Eden Prime aurait donc été une colonie prothéenne ?

 

Après avoir traversé une habitation dont tous les occupants se sont fait abattre en regardant un match à la télévision en buvant un coup, ce qui montre bien la cruauté désormais sans limites de Cerberus, nous arrivons au laboratoire suivant dont il aura fallu déverrouiller la porte d'entrée. Un nouvel enregistrement dont je suis le seul à comprendre fait suite à la précédente en montrant l'escouade prothéenne battre en retraite contre une horde de leurs homologues endoctrinés. Une fois protégés, elle ne peut que constater les ravages des Moissonneurs qui ont selon son I.V. anéanti un tiers des chambres de stase tandis que j'observe attentivement le moment où l'un d'eux déverrouille une chambre endommagée pour reproduire les mêmes gestes sur celle de l'ascenseur. Il n'y a plus de temps à perdre !

 

Mais les renforts arrivent et les ingénieurs ont eu tout le temps nécessaire pour déployer leurs tourelles devant l'entrée du pont qui a bien failli m'avoir. Du coup, plutôt que de prendre le chemin le plus direct, nous revenons sur nos pas en repassant devant le premier labo, ce qui nous donne davantage de couverture pour détruire les tourelles et les gardiens qui les défendent. Mais Liara avait cru bon faire le tour de l'autre côté et est tombé nez à nez sur une autre tourelle. Qu'est-ce qu'elle aurait fait sans moi, hein ? Entre temps, Cerberus aura rétracté le pont d'où nous sommes venus, et il aura fallu passer en contrebas et grimper les échelles menant vers le toit du premier bâtiment que nous avons visité à notre arrivée. Une fois arrivé à la chambre et le signal de fin de stase lancé, de nouveaux renforts arrivent pour tenter de récupérer le prothéen après que nous ayons fait le sale boulot de déverrouillage pour eux !

 

James (à gauche) n'hésite pas à pendre les devants !

 

Après avoir vaincu autant de soldats de Cerberus de toutes sortes que peuvent transporter deux navettes, un petit temps de répit nous permet de nous reprendre notre souffle et nous restocker en munitions dans le préfa d'où nous venons avant l'ultime vague : un méca Atlas épaulé d'une grosse troupe de renforts ! Il s'agit en fin de compte d'un méca Ymir évolué par les soins des chercheurs de Cerberus qui peut être piloté par un agent entrainé pour bien plus d'efficacité et technologiquement amélioré pour être encore plus résistant et facilement déployable sur le terrain.

 

 

Nous le ciblons en priorité en nous dissimulant derrière les poteaux de la plateforme de l'ascenseur et la désorganisation du restant des troupes suite à la destruction de leur unité l'élite nous facilite le nettoyage de la zone avant de pouvoir nous occuper de notre futur nouvel ami ou ennemi prothéen sorti de sa stase en ouvrant le module. A son réveil, son premier geste aura été de nous projeter en arrière par ses pouvoirs biotiques. Disons qu'il s'agit là d'un geste défensif sans connaitre nos intentions ?

 

Il tente de se relever, totalement désorienté et tente maladroitement de nous fuir avant de s'arrêter et d'observer les paysages d'Eden Prime qui se dressent devant lui. Liara tente de communiquer avec lui mais ça sera à moi de m'en charger du premier contact grâce à l'Enigma. A peine je lui touche son épaule que la fin de la scène vue en vidéo dans les deux labos se joue à mes yeux : une bombe neutronique est sur le point d'être enclenchée et le prothéen s'empresse de se réfugier dans son module de stase et de l'activer. Avant de sombrer dans un profond sommeil, son I.V. l'avertit que les capteurs ont été endommagés et qu'il faudra attendre qu'une nouvelle culture découvre le bunker pour le réveiller. Et ce prothéen, dénommé Javik, seul survivant du bunker censé à l'origine rebâtir l'empire prothéen, est celui qui est désormais devant nous.

 

 

Pendant ce laps de temps, Javik a pu lire ma physionomie et mon système nerveux pour pouvoir communiquer avec nous. Cortez m'avertit qu'une grosse vague de renforts arrive, et j'invite le prothéen avec nous pour qu'il nous aide à lutter contre les Moissonneurs. Je lui tends ma main mais il préfère "aviser", nous traitant nous, humains et asari, de primitifs. D'un côté, s'être mis en stase pendant une attaque de Moissonneurs et se réveiller dans la même situation en étant le seul survivant de son espèce, à sa place, je n'aurais pas été de très bonne humeur non plus.

 

Lors du débrief, Hackett semble circonspect de notre nouvel invité et espère qu'il pourra nous apporter son aide pour mettre au point le Creuset, sur lequel nos scientifiques se cassent les dents sur ses plans. A peine la transmission coupée, Liara m'invite à la rejoindre à la soute bâbord, aux ancien, où les gardes trop pointilleux sur les règles de contact avec de "nouvelles" espèces l'empêchent d'aller échanger avec Javik qui y a désormais élu domicile. Tandis que j'approche de lui, il me retient et ressentant mes doutes et mes peurs face à l'inexorable avancée des Moissonneurs, les mêmes qu'il a ressenti il y a 50'000 ans et qu'il m'a communiqués. Nous le mettons à jour des dernières évènements : la découverte des balises prothéennes, les tentatives d'invasion repoussées qui nous ont fait gagné à peine quelques années, l'ébauche de l'arme qu'ils n'ont jamais terminée, faute de temps et de composants. Mais ce n'est pas un scientifique, mais un soldat, et pas n'importe lequel : l'incarnation de la vengeance.

 

 

Les gardes finissent par s'en aller et nous laissent poursuivre notre discussion avec le dernier témoin du précédent cycle. Après une longue hésitation, le naturel scientifique reprend le dessus sur Liara et commence à inonder notre invité de questions alors qu'il vient à peine de sortir de stase… Malgré un certain ton hautain, nous considérant toujours comme des espèces sous évoluées, il consent à nous répondre sur plusieurs points de ce qu'il sait, n'étant né à l'époque où la Citadelle était déjà aux mains de l'ennemi :

  • La civilisation prothéenne était un empire qui régnait seule sur la galaxie et qui assimilait la plupart des autres espèces qu'ils estiment dignes en leur partageant leur technologie et intégrait de fait leur empire, les autres étaient vaincus par la guerre. C'était donc loin d'être le régime le plus démocratique qui soit, bien loin du cosmopolitisme de l'espace concilien.
  • Ils avaient développé de larges capacités sensorielles et une communication par le toucher comme je viens d'en faire l'expérience, pouvant transmettre des informations complexes et détaillées en quelques secondes ! Ils les ont adaptés technologiquement notamment sur leurs balises prothéennes alors que de notre côté, nous n'en sommes qu'aux premiers balbutiements avec le "stimul'sim" qui ne touche qu'aux sens et non à la mémoire. Il a pu ainsi deviner la nature et la force de la personne qui a vécu ici l'an passé, le puissant krogan Grunt.

 

Un totem mémoire prothéen. Oui, c'est aussi gros qu'un smartphone.

 

  • L'invasion des Moissonneurs n'est pas la première guerre qu'ils mènent contre des espèces synthétiques, il avaient aussi leurs Geth, appelés "Métacons". Ils devaient bien mal porter leur nom… La moisson a pris des siècles et si les Prothéens leur ont opposé une aussi grande résistance en étant arrivé à un niveau de technologie équivalent, mais les Moissonneurs les ont eu à l'usure en trouvant leur point faible et en faisant usage de leurs technologies d'endoctrinement.
  • Sachant qu'ils ne survivraient pas à l'attaque des Moissonneurs, les Prothéens avaient entrepris de sauvegarder les derniers rescapés dans des modules de stase qui se réveilleraient après l'invasion, dans le but de refonder un empire et de poursuivre leurs efforts de "culture" des espèces alors primitives comme les nôtres qu'ils observaient depuis des bases dissimulées, comme celle de Mars pour les humains. En revanche, il ignorait tout du projet scientifique sur Ilos et du Canal bâti sur les ruines des Inusannon, une espèce disparue, et qui avait réussi à percer le secret de la Citadelle, mais hélas trop tard.

 

Le dialogue se termine sur une note optimiste. Les Prothéens était un empire puissant mais monolithique qui a réduit au silence les autres cultures, imposant la leur. Du coup, une fois ses faiblesses découvertes, ce n'était qu'une question de temps pour les Moissonneurs. Tandis que pour notre cycle la combinaison des approches humaines, turiennes, asari, galariennes et de toutes les autres cultures seront un atout indispensable contre les Moissonneurs… En supposant que nous parvenions à créer un front uni. Eh bien, si on m'avait dit cinq ans plus tôt que je me retrouverais à converser avec le dernier représentant d'une espèce disparue, je n'y aurais pas cru. A défaut de nous apporter les connaissances nécessaires pour construire le Creuset, il pourra nous apporter sans doute quelques tactiques de guerre. Mais il lui faudra du temps pour récupérer ses forces avant de pouvoir le prendre avec moi dans mon commando.

 

Ti-ta-ti-tou-ti-dou-di-dou…

 

Après m'être assuré que Diana Allers, sur le même étage, n'allait pas ébruiter notre découverte du prothéen, il me prend la curiosité de descendre en bas, où vivait Jack l'an dernier, et quelle ne fut pas ma surprise de retrouver non seulement d'autres maquettes égarées de mon ancienne collection, mais aussi mon bon vieil hamster acheté à la citadelle qui se baladait tranquillement !

 

En redescendant devant la carte de la galaxie, Traynor me conseille de passer voir le lieutenant Cortez. J'espère qu'il n'a pas fait un burn-out avec toutes les responsabilités qui lui incombent… Elle me parle également de Javik et du programme d'apprentissage de la langue prothéenne qu'il a fourni à l'équipage avec lequel ils "éduquaient" les espèces asservies et assimilées… Décidément, nous allons devoir nous habituer à être pris de haut avec lui ! Va falloir qu'il accepte qu'en 50'000 ans, la situation galactique a un peu évolué. Un message sur mon terminal du RIA me donne tout de même une bonne nouvelle : la résistance est parvenue à chasser Cerberus d'Eden Prime, et les informations que nous leur avons transmis n'y sont sans doute pas pour rien ! Mieux encore : sur le terminal des ressources de guerre, Eden Prime y est listé et nous fournira nourritures, fournitures, scientifiques et vaisseaux de transport dans notre lutte contre les Moissonneurs. 

 

Voilà l'avancement actuel des améliorations sur le terminal du courtier… Pas de quoi en faire un point d'avancement dédié en outro !

 

Je redescend passer rapidement le bonjour au docteur Chakwas avant de retrouver Liara dans ses quartiers, probablement excitée d'avoir à cinquante mètres d'elle un prothéen vivant, espèce qu'elle étudie depuis des dizaines d'années. Tant qu'elle ne lui fait pas le même coup qu'à moi de s'y intéresser comme d'un "excellent sujet pour une étude approfondie"… Enfin bref ! Le terminal des renseignements me donne le choix entre l'étude du destroyer retrouvé en perdition autour de la gazeuse d'Asgard pour optimiser l'usage de nos pouvoir ou de les détruire pour éviter tout risque d'endoctrinement et au passage avoir une ristourne dans les différentes boutiques. Etant donné que je suis un soldat qui me trimballe des fusils lourds et que je ne dispose que de peu de pouvoir, j'opte pour cette dernière option, surtout avec la quantité d'améliorations d'armes à acheter !

 

A la baie d'amarrage, j'entends Cortez écouter en boucle un enregistrement pas franchement joyeux : le dernier de son mari Robert, il y a sept mois, avant que lui et sa colonie de Ferris Fields. Il a les larmes aux yeux lorsqu'il se retourne vers moi, ne m'ayant pas vu arriver. Il était parvenu à tourner la page, mais le souvenir le hante à nouveau depuis l'invasion des Moissonneurs, à quoi bon se reconstruire quand tout est voué à être détruit ? J'essaie de lui remonter le moral en lui disant qu'il n'est pas seul, nous avons tous vu mourir des proches, j'en ai même cauchemardé récemment, il faut que nous nous serrons les coudes ! Il m'assure être à 100% lors des missions et je n'ai rien à redire de son travail et de son pilotage du Kodiak, il nous a sortis à temps du labo de Cerberus de Sanctum. C'est entre deux missions qu'il a tendance à ruminer et qu'il a le plus besoin de soutien.

 

 

Avant de remonter dans mes quartiers prendre un repos bien mérité, je passe brièvement voir James qui a l'air plus compatissant avec Javik qui doit encaisser le coup d'être l'unique survivant de son espèce, et particulièrement heureux de l'avoir chipé au nez de l'Homme Trouble. Je repasse également voir si notre invité prothéen se porte bien mais j'intercepte Liara qui continue de le questionne sur le Creuset dont il ne sait rien et auquel il ne croyait même pas à son efficacité. Après quoi, il sera temps d'aller filer un coup de main aux Turiens directement chez eux et de porter secours à leur chef primarque !

 

 

 

Eh bien voilà qu'à peine fini le 3ème épisode du let's play qu'on a déjà fini la mission du DLC Surgi des Cendres (From Ashes en VO) ! C'était assez court mais particulièrement intense puisqu'enfin, ça y est, on en sait beaucoup plus sur la civilisation prothéenne, comme je m'en doutais dès le premier Mass Effect, un empire monobloc qui absorbait toute culture en les élevant technologiquement parlant, et en éliminant celles qui osaient se dresser devant eux. C'est également aussi la civilisation organique qui a donné le plus de fil à retordre aux Moissonneurs qui ont pris des siècles à les exterminer jusqu'à l'avant-dernier : ils avaient percé le secret de la technologie de la Citadelle et des relais, et étaient sur le point de concevoir une arme censée les battre. Y aurait-il un rapport avec l'arme électromagnétique qui a détruit un moissonneur près de la naine Mnémosyne ? Bref, au final, la guerre s'est jouée à l'usure.

 

La mission était certes courte mais ce DLC est à prendre comme celui de Zaeed et de Kasumi sur le second opus : Denver le dernier dinosaure Javik le dernier prothéen pourra faire partie du commando de Shepard une fois qu'il se sera remis de la stase, et on a également récupéré son flingue à rayons laser vert que je ne me priverai pas de tester. Mais rien que pour tous les éléments de background et les dialogues riches en histoire, ça en valait la peine.

 

Javik, le dernier prothéen, c'est mon ami et bien plus encore ! Faudra qu'il y mette du sien par contre

 

En dehors de ça, on a poursuivi l'exploration et ramassé quelques artefacts et objectifs qu'on ne peut a priori pas poursuivre pour l'instant. On n'a pas encore trouvé d'anomalie comme dans le 2 qui permettait de découvrir des nouvelles missions à l'improviste. Dommage, j'apprécie vraiment beaucoup les sauts dans l'inconnu comme ça, genre tiens, un truc chelou là bas, allons voir ce qu'il en retourne… Mais hé, on est encore qu'au 3ème épisode, on est loin d'avoir tout vu ! La présence des Moissonneurs dépend pas mal du secteur et du système dans lequel on se trouve, certains sont plus tranquilles que d'autres, mais avec le petit trick que j'ai développé au dessus sur l'orientation d'entrée dans un système, ça passe crème.

 

Depuis le début du jeu, on a surtout pas mal bouffé du Cerberus à toutes les sauces : on a quasiment affronté que ça en dehors des premiers instants de l'invasion moissonneuse sur Terre ! A priori, sur Palaven, ça ne sera pas eux qu'on ira tabasser je suppose. Pas de point personnage pour l'instant : je n'ai gagné qu'un niveau et je n'ai même pas réparti mes points… Oups !

 

Spécialement pour vous j'ai extrait le dialogue manqué de Joker ! Hélas je n'ai pas la suite

 

Que nous réserve le secteur natal des Turiens ? Est-ce que Javik va nous prendre un peu moins de haut ? Où se cache Miranda, et que pense-t-elle du foutoir qu'on a semé dans au moins 3 des projets de Cerberus ? Est-ce qu'un grand maître Jedi va subitement apparaitre à la Citadelle pour nous enseigner les piliers de la Force ? Toutes ces réponses et bien d'autres, c'est dans les prochains épisodes du let's play Mass Effect 3, alors à bientôt en stream et prenez soin de vous !

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