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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 29 : Nous sommes Légion

(lien vers la VOD)

 

Précédemment, dans Mass Effect…

 

 

Ca, c'est la planète Klendagon, vue du sol de son satellite Presrop, où Shepard est allé effectuer une mission pour l'Alliance dans le but de raisonner un vétéran de l'armée qui a perdu la tête et qui est allé fonder sa secte de biotiques, mais peu importe. Observez ce gros rift sur la planète : elle émane d'un tir d'une arme électromagnétique très puissante et datant de 37 millions d'années. Mais quelle peut bien être cette arme ?

 

Contrairement à ce que je supposais dans le replay et sur un précédent épisode, ce n'est pas les moissonneurs eux-mêmes qui ont tiré sur cette planète aride dépourvue de vie, mais bel et bien l'espèce la plus avancée de l'époque qui s'en servait comme défense contre les moissonneurs. Cerberus, avide de puissantes technologies d'armement, n'a pas découvert l'arme en question mais en suivant son parcours, est tombé sur une épave de moissonneur. Faute de mieux, Cerberus s'est "contenté" d'un moissonneur en pièces détachées et a donc lancé un projet dessus pour analyser leurs technologies.

 

Voilà pour ce petit flashback de remise en situation qui m'a permis de corriger une petite approximation. Et maintenant, la suite…

 

 

 

Sans grande surprise, la naine brune Mnémosyne est le seul astre gravitant autour de Thorne. Etant donné sa masse, elle a probablement du absorber en elle ou autour d'elle la plupart des astres du système à l'exception de la ceinture d'astéroïdes proche de l'étoile. La plus grosse lune, Léthé, parvient à retenir une légère atmosphère et des températures tempérées même si son activité tectonique due à la force de gravitation de Mnémosyne la rend hostile à la vie.

 

Ainsi, il y a trente sept millions d'années, une espèce évoluée avait réussi à résister vaillamment aux moissonneurs au point d'arriver d'en mettre l'un d'entre eux hors d'état de nuire avec une puissante arme électromagnétique. Mais alors, comment ça se fait qu'après sept cent quarante moissons, cette épave n'ait pas été retrouvée avant ? Que ça soit par les moissonneurs eux-mêmes même si de ce que j'ai compris du charabia de Sovereign, ils ont l'air de se la jouer perso chacun de leur côté; par d'autres espèces entre temps ou même par les Asari ou les Turiens dans notre ère, mais c'est Cerberus qui a mis la main dessus en premier ! Pourtant, selon les informations du Normandy, les sondes avaient bien repéré une anomalie gravitique au niveau de la localisation de l'épave, mais l'institut des sciences planétaires de Besaral a tranché et a préféré s'intéresser à la gazeuse Ploba, située dans le secteur Hadès Gamma et que j'avais vite fait survolé il y a deux ans, avec ses structures solides détectées profondément dans son atmosphère, alors que ce n'était probablement que des déchets métalliques jetées là par une ancienne civilisation. Comme quoi, les découvertes ne tiennent parfois à pas grand chose !

 

 

Concentrons-nous sur l'épave en elle-même. Malgré son état, il semble à en juger les signatures énergétiques que certains systèmes soient encore opérationnels, comme le maintien d'un champ gravitationnel qui l'empêche d'être absorbé par la naine brune. Cerberus y a monté un projet sous la houlette du Docteur Chandana il y a quelques temps qui n'a plus donné de nouvelles depuis. Peu étonnant que l'homme trouble ait été heureux de nous envoyer là bas pour faire d'une pierre deux coups : découvrir ce qui est arrivé à son projet et récupérer le transmetteur qui nous permettra de franchir le relais Oméga 4 et en finir avec les récolteurs !

 

Vient le moment délicat de choisir mon commando pour amarrer le vaisseau via la station de recherche bâtie par Cerberus. Qu'est-ce qui peut nous attendre là bas ? Certainement pas les membres du projet qui n'ont probablement pas survécu jusqu'ici, mais probablement des synthétiques, mais les moissonneurs étant eux-mêmes des entités vivantes synthétiques, le vaisseau ne doit pas être fait pour accueillir un équipage. Des geth, peut-être ? Bon, il faut se décider : je prends Tali pour ses compétences expertes en technologies d'organismes synthétiques, et Miranda pour sa polyvalence et ses talents de meneuse en combat.

 

 

Nous débarquons dans le complexe Cerberus plongé dans un silence pesant, sans aucun comité d'accueil comme le dit Tali, hormis un cadavre calciné pile à l'entrée, et surtout très propre et sans la moindre trace de dégât, comme si tous les chercheurs ont disparu du jour au lendemain. Les premières pièces regorgent de terminaux, de coffres muraux et de postes de soin, et nous avons pu accéder à quelques enregistrements du projet qui nous apprennent sans grande surprise que tous ses membres sont sur les nerfs et oppressés rien qu'à l'idée d'être en plein dans une énorme entité immémorielle. Nous trouvons aussi toute une banque de données que le projet a constitué sur l'endoctrinement des moissonneurs, agrémentés de références aux recherches menées sur Virmire sur leurs effets à court et long terme suivant l'exposition et notamment ce qu'a subi Saren, qui était sans doute un agent dormant des moissonneurs pendant des années après avoir découvert Sovereign au cours de ses missions de spectre avant d'acter sa traitrise sur Eden Prime. Malheureusement, il semble que cette partie-là du vaisseau soit encore active, étant donné que le docteur Chandana lui-même aurait entendu des voix dans sa tête en examinant les échantillons n'ayant aucun signe d'activité nanotechnologique

 

Dès que nous passons le sas suivant, un gros tremblement se produit. Joker nous explique que le moissonneur a activé une barrière cinétique qui nous empêche de pouvoir revenir sur le Normandy. C'est sans doute comme ça que l'équipe de recherche s'est retrouvée prise au piège et coupée de tout lien vers l'extérieur. Mais IDA nous indique la position du noyau gravitationnel de l'épave à désactiver pour s'enfuir, ce qui aura pour conséquence sa destruction, puisque plus rien ne la retiendra contre le champ gravitationnel de la naine brune. Ce qui veut donc aussi dire qu'il faudra trouver le module d'identification auparavant. Et tant pis pour les connaissances et les technologies perdues…

 

 

Nous traversons maintenant une passerelle conduisant dans les méandres du vaisseau moissonneur, avec un ordinateur sur le chemin contenant des enregistrements de chercheurs du projet qui ont visiblement eu la mémoire altérée, partageant exactement le même souvenir de mariage avec la même femme. Il doit donc rester quelque chose qui brouille l'esprit sur le vaisseau… Il va falloir que nous nous dépêchons si nous voulons pas connaitre le même sort qu'eux, sauf que nous sommes ralentis par des zombis qui surgissent des méandres du vaisseau ! Ils restent peu nombreux pour l'instant et beaucoup de munitions sont laissées à terre, probablement disséminées à travers la passerelle par Cerberus au cas où ça tournerait mal. Et question zombis, avec le souvenir frais de la mine abandonnée d'Aequitas, ça commence à nous connaitre, et confirme une bonne fois pour toutes que leur processus de création vient bel et bien des moissonneurs, les Geth n'ayant fait que l'assimiler auprès d'eux, ce que Tali a toujours pensé. Je me demande ce que le reste du vaisseau nous réserve…

 

Question répondue dix mètres plus loin : encore plus de zombis et d'abominations ! Si j'avais su ce à quoi j'allais faire face, j'aurais certainement engagé un commando différent, notamment Grunt qui aurait fait un carnage. Mais heureusement, il y a des conteneurs explosifs pour en cramer plusieurs d'un coup, notre expérience et notre avancement technologique feront le reste. Après visionnage d'un nouvel enregistrement montrant des chercheurs touchés par des maux de tête et des hallucinations, nous arrivons à un virage à angle droit où nous apercevons d'autres zombis se faire descendre par un sniper non identifié. Un agent Cerberus survivant ? Un chasseur de primes pris au piège ? Manquerait plus que ça tiens. Nous récupérons crédits, ressources, munitions et un fusil de précision Cerberus dont nous pourrons peut-être en tirer quelque chose. Nous avançons prudemment vers une zone assez ouverte où des zombis et des abominations ne cessent d'arriver par hordes. Une engeance se joint à la mêlée et j'essaie de de me focaliser dessus avec mon fidèle fusil de précision pour le tomber le plus vite possible. Mauvaise idée : nous nous faisons déborder au corps à corps par le grand nombre de zombis ce qui nous oblige à reculer tandis que Tali est tombée inconsciente. Miranda et moi nous dépêtrons tant bien que mal de cette horde jusqu'à ce qu'il ne reste plus que la lente engeance qui ne restera plus debout pour longtemps.

 

 

Nous découvrons avec horreur mais sans surprise des chercheurs de Cerberus empalés sur des dents de dragon, en plus de ceux que nous avons probablement du déjà affronter sous forme de zombis. Sachant qu'il devait y avoir une centaine de membres sur ce projet, il doit rester encore pas mal de zombis et autres abominations à affronter. Ils semblaient vénérer une sorte de grosse machine au fond de la pièce, de la même façon que l'artefact d'Aequitas. Après avoir récupéré tout ce qui peut l'être dont une recherche sur la trame dermique, nous poursuivons notre chemin vers un secteur extérieur du vaisseau.

 

Nous avançons prudemment avec la désagréable sensation d'être observés et mes oreilles sifflent à deux reprises par des tirs qui sont allés sur deux zombis qui s'approchaient derrière moi. Nous regardons en direction de la provenance des tirs pour voir un geth endommagé au niveau de la poitrine, quelques morceaux d'armure N7 à l'épaule et l'arme rengainée s'adresser à moi par le terme "Administrateur" avant de s'éclipser. Ce qui nous surprend beaucoup, surtout Tali qui elle-même n'avait jamais entendu un geth s'adresser ainsi à un être organique sans intention hostile alors qu'isolé et "déconnecté" de ses autres congénères, il n'est pas censé développer de telles capacités intellectuelles. Est-ce la présence d'une quarienne qui l'a fait tourné les talons ?

 

 

Mais pas le temps d'y réfléchir puisqu'à nouveau, une horde encore plus nombreuse de zombis et d'abominations se précipite sur nous pour nous submerger ! Miranda n'y est pas parvenue et tombe à son tour inconsciente mais je tiens bon, et avec Tali nous vidons nos chargeurs de fusil à pompe et je neutralise l'engeance avec mon fusil Veuve. Et peu importe si nous gâchons des munitions, c'est limite si nous marchons dessus sans le faire exprès tellement il y en a partout répartis sur les passerelles éclairées par la lueur orangeâtre de la naine brune Mnémosyne d'où nous pouvons voir les instabilités climatiques de son atmosphère. Sur un passage plus en hauteur doté de terminaux remplis de crédits et de dépôts de munitions et de trousses de secours, une nouvelle horde se compose devant nous que nous avons mieux maitrisé cette fois même si mes boucliers ont une fois de plus été mis à rude épreuve.

 

Et c'est encore et toujours plus de zombis de toutes sortes qui nous attendent en contrebas, ce qui commence à me faire douter du fait que Cerberus aient vraiment été les premiers à découvrir l'épave. Peut-être affrontons nous aussi des créatures créées des restes de toutes les expéditions menées dedans depuis des millions d'années… Nous récupérons un fusil à pompe Cerberus à analyser, décidément Mordin aura du boulot à notre retour ! Nous poursuivons notre chemin dans ce dédale de passerelles et ce n'est non plus une mais deux engeances qui surgissent de part et d'autre d'un embranchement derrière leur horde de serviteurs ! Nous parvenons à la mitiger en prenant du recul de sorte à les affronter en moins grand nombre, ce qui me laisse même le temps d'affaiblir et de nous débarrasser d'une engeance avant l'arrivée de la seconde vague.

 

 

Mes équipières ont décidé de rester en retrait pour le dernier combat contre un nouveau duo d'engeances et ce qui reste de zombis, mais je commence à comprendre leur comportement et à m'adapter de sorte de ne pas en voir quatre sur moi en même temps, ce qui me laisse le loisir d'abattre les lentes engeances ensuite. Un dernier sursaut de zombis tente désespérément de nous empêcher de rejoindre la porte d'en face qui doit sans doute mener vers le noyau gravitationnel, et à en entendre l'optimisme de Miranda et de Tali, ça sera vite expédié et nous serons partis plus vite qu'il faut pour le dire. Cependant, toujours aucune trace du sniper geth ni du module d'identification…

 

… Que l'on retrouve juste derrière la porte, négligemment posé sur une tablette. Il semblerait que Cerberus l'ait découvert sans connaitre sa réelle utilité et pour peu que l'équipe du projet Mnémosyne se soit barrée d'ici à temps, nous n'aurions pas eu à nous donner tout ce mal pour l'obtenir. Mais voilà, c'est la méthode jusqu'au-boutiste Cerberus, aller au fond des projets et tant pis pour les pertes humaines et matérielles. Tali se demande du coup où est-ce que l'équipe Cerberus se trouve… Euh, elle était à moitié endormie depuis que nous avons débarqué ou bien ? Après avoir vidé les coffres muraux de ce petit bout de couloir, nous pénétrons dans la salle du noyau gravitationnel.

 

 

Et tiens donc, revoilà notre "ami" le sniper geth en train de trifouiller je ne sais quoi sur le noyau ! Peut-être est-ce lui qui a activé la barrière cinétique… Etant donné qu'il doit être là depuis un moment et qu'il nous a vu arriver, il a du se dire que nous sommes sa chance de s'échapper d'ici ? Quoi qu'il en soit, ce qu'il est en train de bidouiller n'est pas du goût des zombis (tant et si bien qu'ils aient un goût…). Malheureusement, une barrière nous empêche de lui venir en aide et nous le voyons passivement se désactiver tandis qu'il se fait submerger… Et c'est seulement maintenant que la barrière se dissipe. Du coup, nous en resterons au plan de départ : tout faire sauter et partir !

 

Nous abattons les zombis restants et tirons un bon coup sur le noyau et… il se referme. Les filles ont sans doute été un poil trop optimistes pour le coup puisque pas mal de zombies arrivent par tous les côtés ! Pas de recul possible et pas d'explosifs ici : il faut toujours rester en mouvement sans cesse mais fort heureusement, les zombis nous offrent un léger répit tandis que le noyau se redécouvre et que je puisse à nouveau tirer, ce qui laisse le temps à Tali et à Miranda de se relever après s'être faites submerger. Mais le noyau se referme à nouveau et rebelotte, nouvelle salve de zombis ! Nous commencions à tomber à court de munitions mais heureusement, l'endroit n'en manque pas et nous parvenons à repousser les vagues jusqu'à ce que destruction du noyau s'en suit. Et maintenant, on se casse !

 

 

Mais non, il fallait que Miranda et Tali choisissent ce moment précis pour s'écharper sur ce qu'on devrait faire de la dépouille de ce geth peu ordinaire qui selon toute vraisemblance aurait tenté de nous aider. Il pourrait s'agir d'un beau spécimen d'études mais il ne faudrait pas non plus qu'il pirate tous les systèmes du Normandy, mais pas le temps de s'égosiller : des zombis réapparaissent et le vaisseau commence à vaciller et Joker n'a que très peu de temps pour nous repêcher, et nous embarquerons le colis avec nous et nous déciderons plus tard de ce que nous en ferons. Nous sortons de la salle du noyau avec le geth et nous sautons directement dans le sas d'entrée du Normandy l'un après l'autre tout en repoussant les zombis qui auraient voulu ne pas disparaitre tout seuls absorbées avec cet ancien vestige technologique des moissonneurs par la naine brune. Heureusement qu'IDA a eu le temps de télécharger les données dues recherches de Cerberus sur l'endoctrinement des moissonneurs, à défaut d'avoir pu sauver les membres du projet…

 

 

S'en suit en salle de debriefing le grand débat avec Miranda et Jacob sur le sort que nous réservons au geth, pour l'instant en isolation dans le noyau d'IDA derrière l'infirmerie. Miranda souhaite que Cerberus le récupère pour l'étudier au sein de sa division cyberarmement, mais au vu de ce qu'a donné le projet Suprématie quand nous y avons fourré notre nez dedans, je préfère écarter d'entrée de jeu cette éventualité. Jacob a un avis plus tranché et radical : le balancer dans l'espace et oublier complètement son existence, ce qui me parait pas être une façon particulièrement sympathique de le remercier pour son aide. Du coup, je tranche : je demanderais à le réactiver et je tenterai de communiquer avec lui. Au moindre signe suspect, je n'hésiterai pas à le transformer en tas de ferraille. En tout cas, j'espère que Tali ne le prendra pas mal… Quant au module d'identification, ce n'est malheureusement pas un simple badge à coller sur le cockpit à l'approche du relais Oméga 4, il faudra un certain temps pour qu'IDA assimile sa technologie et l'intègre aux systèmes du Normandy. Miranda m'avertira quand ce sera chose faite. Et c'est là dessus que s'achève le débriefing. Cependant, aucune nouvelle de l'homme trouble.

 

Je passe au labo pour lancer les trois recherches retrouvées, puis à l'armurerie pour m'assurer que l'optimisme de Jacob reste intact, ensuite je vais remercier Joker pour le sauvetage périlleux qu'il vient d'effectuer mais sans commentaire particulier de sa part avant de consulter mes messages. Kelly me fait par de son mal être à l'idée que je puisse activer le geth avant de lire la transmission cryptée de l'homme trouble, qui malgré son absence lors du debriefing, est au courant des derniers évènements. Il nous félicite d'avoir retrouvé le module et ira épauler IDA pour l'intégrer aux protocoles du Normandy. Il me laisse également carte blanche quant au sort du geth récupéré, jugeant qu'avoir un geth à nos côtés sera un atout pour lutter contre les récolteurs. Et histoire d'assurer le coup, il va mettre à jour les protections de l'I.A. du vaisseau en cas de pépin. A ma place, il n'aurait certainement pas pris les mêmes décisions que moi, mais c'est exactement pour ça qu'il m'a choisit, écrit-il à la fin de ce message. Avec tout l'argent qu'il a investi pour le Normandy et pour me ramener à la vie pour ensuite me laisser une grande liberté de mouvement et de choix, j'ignore quelles en seront les retombées, et surtout les probables contreparties.

 

 

Avant d'aller au noyau I.A., je passe voir Tali pour m'assurer que je ne vais pas l'avoir sur le dos si j'active le geth, mais elle n'a toujours de mots que pour moi. Je vais donc prendre ça pour un oui et je monte à l'étage du dessus pour réveiller le mister Robot. IDA est prête à toute éventualité en dressant une barrière tandis qu'il se relève peu à peu en baragouinant dans son dialecte geth incompréhensible, et finit par se dresser devant moi et j'engage la conversation. Il affirme me connaitre de par les informations des transmissions extranets non sécurisées qu'ils ont captés et ne me veut aucun mal, et prétend que lui et ses semblables ne nous sommes pas rencontrés. Et pour cause, il fait parti des Geths qui ont refusé de vénérer les moissonneurs, ou les "anciennes machines" comme il les appellent, à l'époque où Sovereign s'est constitué avec Saren son armée de geths qu'il qualifie d'hérétiques. Il existe donc des Geths plus ou moins pacifiques qui n'aspirent qu'à construire leur futur dans leur coin, du moins, tant que nous nous mêlons pas de leurs projets. Il se trouvait à l'épave de Mnémosyne également pour récupérer des informations sur les moissonneurs, étant du coup eux aussi menacés d'extinction. Du coup, vu que nous combattons également les moissonneurs et les geths hérétiques, il propose une alliance.

 

Il a un discours pour le moins laconique : il va droit à l'essentiel et ne perd pas son temps à raconter sa vie… Ou devrais-je dire "ses" vies, non seulement parce qu'il parle à la première personne du pluriel, mais aussi parce qu'il a 1'183 consciences en lui, excusez du peu. Du coup, pour ce qui est de nommer toutes ces recrues en un seul et unique nouveau coéquipier, IDA propose le nom de "Légion". Il accepte ce nom, reconnaissant là la métaphore avec notre Bible. Je lui tends la main pour concrétiser le recrutement/alliance si je puis dire, mais il a eu un moment d'hésitation avant de tendre son bras mécanique, comme quoi il ne sait pas tout des us et coutumes organiques. Pour nous prouver sa bonne foi, il nous partage l'histoire récente des Geths dont le schisme entre hérétiques alliés aux moissonneurs et les autres, ce qui rentre en contradiction avec l'idée d'esprit de ruche que nous avions d'eux jusqu'alors et qu'il pourrait exister en eux une forme de libre arbitre. Suite à quoi les non-hérétiques se sont refusés d'attaquer les sociétés organiques. Tous les Geths que j'ai affrontés seraient donc des hérétiques ? Ceux du projet Suprématie aussi et mêmes ceux sur Haestrom, où se trouvait Tali pour sa mission ? Les "gentils" geths auraient pu nous donner un coup de main contre Saren, tout de même ! En tout cas, le terme même d'hérétique pour désigner les alliés de Saren est lourde de sens d'un pount de vue philosophique, à croire qu'ils les haïssent encore plus que les quariens, sujet épineux que Légion a complètement éludé pour le moment.

 

 

Après analyse de ces données téléchargés sur mon codex, je le réinterroge sur d'autres sujets et s'il peut nous partager quelques connaissances technologies. Ce à quoi il nous fournit les plans d'un fusil anti-matériel Veuve comme le mien, adapté à sa condition de geth. Vu la puissance de ce fusil, si je peux avoir un équipier qui peut également le manier, étant donnés nos ressources quasi illimitées, c'est toujours bon à prendre. Ensuite, il me raconte comment Sovereign, qu'il désigne par le nom de Nazara, en quête d'alliés et d'agents dormants, les a observé se battre contre les "créateurs" que je suppose être les Quariens, puis les ont contacté. Il reprend d'ailleurs les mots de Nazara tels que nous les avions entendus sur Virmire, notamment sur leur nature d'entité-nation similaire aux Geths, et ses discours sur le progrès technologique dépendant de leur technologie comme la Citadelle et les relais. Les Geths communiquent entre eux par transmissions numériques directes à la vitesse de la lumière, ce qui leur permet de prendre leurs décisions "gouvernementales" par consensus après analyses complètes des datas de toutes les opinions. Ce qui révèle leur plus grande faiblesse : l'isolation.

 

Eh bien, je n'aurais pas soupçonné tout ça des Geths qui me paraissent d'un coup un peu plus "humains" et fascinants. Et de ce que j'ai entendu de ma visite de la flotte nomade, les quariens semblent ne rien savoir de ce schisme et de la décision de non-agression des organiques, et la majorité des amiraux ne sont pas prêts à reconnaitre les Geths en tant que nation à part entière. Mais de leur côté, je présume que les Geths ne voudront pas permettre leurs créateurs de se réinstaller à nouveau dans leur planète et colonies d'origine… Je retourne voir Tali pour m'assurer qu'elle ne prend pas mal l'activation du geth et je décide dans ma lancée de mettre au clair les choses avec Jack qui pense encore que j'ai des sentiments pour elle alors que je souhaite juste qu'elle fasse table rase du passé et qu'elle se mettre à vivre sa vie.

 

 

Elle me raconte une histoire qu'elle a eu avec un certain Murtock avec qui elle a attaqué une frégate d'armement butarienne qui s'est mal finie avec la mort de l'amant, qui a pris soin de laisser un message dans lequel il exprimait son amour pour elle et l'avenir à deux qu'il avait prévu, en s'excusant d'avoir été incapable d'avoir pu tout mettre en œuvre. Sauf que Jack n'en a rien à faire : Murtock est mort parce qu'il s'est laissé distraire par ses sentiments. Je crains qu'après un tel souvenir je ne me sente incapable de lui dire quoi que ce soit, autant j'apprécie passer du temps à connaitre mes équipiers et être quelqu'un à l'écoute sur qui ils peuvent compter, mais sur un tel sujet sensible je crains ne pas pouvoir être à la hauteur sans mettre en danger ma relation avec Liara. Je la laisse donc ici, mais elle reste prête à partir en mission pour tuer du récolteur. Elle aura au moins compris ça ! Mais impossible de lui reparler après, tout ce qu'elle trouve à me dire, c'est "va chier". Tant pis, j'aurais fait ce que j'ai pu pour elle…

 

Il est grand temps désormais de prendre un peu de repos avant de décider de la suite des opérations. Il nous reste un secteur à visiter ainsi que les missions de Samara et Thane, le temps que l'équipage parviennent à craquer le module d'identification…

 

 

 

La mission de l'épave du moissonneur était assez courte et linéaire mais intense et lourde de conséquences. Pour commencer, il y a eu trois, oui trois nouvelles technologies disponibles, ce qui est bien plus que toutes les autres missions, comme si je n'en avais pas assez, et je passe à +60% de dégâts sur les deux types d'armes que j'utilise le plus, à savoir les fusils à pompe et de précision. Si avec ça je galère à finir le jeu… Le seul choix proposé à la fin, c'est de refiler ou non le geth désactivé à Cerberus, ce qui nous prive d'un gros morceau d'histoire intéressante sur les Geths mais aussi et surtout d'un équipier atypique avec un "franc parler" synthétique sans mauvais jeu de mot et qui devrait selon toute vraisemblance avoir une mission de loyauté plus tard.

 

Toute l'histoire autour du schisme des Geths est hyper intéressant et complexifie encore plus la donne dans le conflit entre les Geths et les Quariens, même s'il y a peu de chances à ce stade qu'il soit résolu dans ce second volet de la saga Mass Effect. Ceci étant, pas sur que d'un côté comme de l'autre ça change quoi que ce soit : les Geths semblent toujours vouer une haine profonde envers leurs créateurs tandis que les Quariens qui sont toujours en quête de leur monde d'origine duquel les Geths les ont chassé, et qui sont depuis peu embourbés dans une crise politique suite à la disparition du papa de Tali. Dommage d'ailleurs qu'elle n'ait pas pu donner son opinion quant à la présence d'un équipier geth dans l'équipe de Shepard… Bien vu aussi le coup d'avoir rebondi sur la description d'une planète du premier Mass Effect pour l'intégrer dans le plot principal du 2, même si je doute franchement que Cerberus soit vraiment dans les premiers à avoir trouvé l'épave, loin de là !

 

 

En termes de difficulté, comme je l'ai dit en live, j'ai sans doute pris les pires équipiers possibles mais je ne m'attendais pas à une nouvelle mission à base de hordes de zombies interminables alors que je venais de terminer une mission totalement similaire sur Aequitas dans le désert de Minos dans l'épisode précédent. Ce qui n'a pas manqué de me rappeler les slaughterfest maps de Doom 2 et leur surenchère de monstres qui atteignent plusieurs centaines voire milliers de monstres par carte, comme dans le megawad qui a popularisé ce style de jeu depuis 1997, Hell Revealed. Bref, après avoir affronté énormément de zombis et d'abominations accompagnés de duos d'engeances pour saupoudrer le tout, je me demande jusqu'où ira le massacre de hordes de monstres dans les dernières missions endgame.

 

Par contre, j'aurais fait ce que j'ai pu mais voilà, Jack envoie désormais Shepard bouler à chaque fois que je vais lui parler désormais alors que j'ai tout fait pour la raisonner. A priori, le jeu n'a prévu que les deux cas extrêmes, soit Shepard développe une histoire sentimentale avec, ou elle l'envoie chier, sans possibilité de rester amis avec elle, mais c'est sans doute le personnage qui veut ça. C'est aussi pour cette raison que je laisse en suspend la relation avec Tali, je crains quelque peu de sa réaction en cas de refus de la part de Shepard qui souhaite juste rester fidèle à Liara tout en restant proches de ses amis.

 

Ne me dites pas que personne n'a pas eu la même idée que moi !

 

Et c'est fini pour cet épisode ! La suite est déjà jouée dans la suite de la VOD d'ailleurs, et on continuera l'exploration et les missions restantes le temps que le module d'identification soit intégré au Normandy, et on verra ce que Légion a dans le ventre en mission ! D'ici là, prenez soin de vous et à très bientôt en stream et sur le blog !

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