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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 33 : Ils arrivent…

(lien vers la VOD)

 

Ah, ce bon vieil amiral Hackett. Il y a deux ans, il n'arrêtait pas de me harceler à chaque fois que je m'apprêtais à explorer une région de la galaxie qui m'était inconnue. Des avant postes geth par ci, des fanatiques biotiques par là, avec toujours la même rengaine "tant que vous êtes dans le secteur, ça serait bien si vous avez un peu de temps pour vous occuper de…". Mais en réalité, c'est vraiment un type bien, Hackett. Je ne saurais pas comment dire mais à chaque debriefing, je n'ai pas à me justifier mille ans sur mes actes, il sait que je fais du mieux que je peux, même si le résultat n'est pas parfait, comme lorsque Toombs s'est suicidé après avoir tué le docteur Wayne qui a participé à un projet Cerberus sur les survivants de l'attaque d'Akuzé. Après la bataille de la Citadelle c'est devenu un ami et une personne sur qui je peux compter et en qui j'ai une confiance totale. Même après ma vraie fausse mort, j'ai appris dans son dossier du courtier de l'Ombre qu'il a tout fait pour me protéger d'un interrogatoire par les autorités de l'Alliance.

 

Encore mieux : malgré mon allégeance actuelle à Cerberus, il s'est permis de me contacter, juste après notre mission sur Horizon, pour me donner une mission comme au bon vieux temps. Une mission de routine, en apparence : exfiltrer une de ses agentes capturée par les Butariens, le docteur Amanda Kenson. J'espère seulement qu'il ne m'en voudra pas si je ne me suis engagé dans cette mission que maintenant, comme un dernier entrainement juste avant l'attaque finale contre les récolteurs

 

 

Direction Bahak, seul système connu de la nébuleuse du Serpent, en plein dans l'espace de l'Hégémonie butarienne : Aratoht est une de leurs récentes colonies que la Terre leur a bien volontiers cédé en raison de sa trop grande chaleur et du manque d'oxygène, non pas sans se faire taxer de lâches. Depuis une vingtaine d'années, les Butariens ont énormément investi dans la colonie et ont fortement industrialisé leur système : toutes les quatre autres planètes sont criblées de satellites espions qui surveillent les allées et venues de tous les vaisseaux. Et comme les Humains et les Butariens ne sont pas franchement en bons termes, mieux vaut rester en furtif pour ne pas se faire repérer et causer un incident diplomatique…

 

Les deux autres planètes telluriques, la planète serre Clogon et la planète naine Yunaca, sont quelque peu délaissées en raison de la richesse en ressources d'Aratoht. En revanche, les deux gazeuses géantes Urmola et Bastzuda hébergent bases militaires, raffineries, stations de ravitaillement en hélium-3 réservées en large partie aux vaisseaux Butariens, en vertu des mesures protectionnistes de l'Hégémonie. Quant à Aratoht, peu de choses ont filtré du ministère du contrôle de l'information butarien, mais ils ont engagé de lourds moyens pour terraformer la planète pour augmenter son taux d'oxygène et pour en exploiter les ressources, au prix de bon nombre de morts notamment d'esclaves. Quelle beau peuple, ces Butariens !

 

Quel temps de chien !

 

La prison où est retenue Amanda Kenson se trouve à l'un des pôles où il y fait encore une chaleur supportable, mais comme le souhaitait Hackett, je dois y aller seul pour des raisons évidentes de discrétion et pour éviter qu'ils n'exécutent leur prisonnière en voyant un commando entier. Le Kodiak me lâche sous une pluie battante devant une entrée de service de la prison, malheureusement close. Heureusement, il suffit simplement de détruire un générateur juste à côté pour que la porte s'ouvre. Malins, ces Butariens !

 

Plus qu'une prison, c'est une sorte d'égout malfamé que je parcours avec un pont à moitié dysfonctionnel, plusieurs varrens morts et vivants mais aussitôt morts dès que je les rencontre, des trous partout aux sols, aux plafonds et dans les murs, des faisceaux laser avec le générateur à côté pour les éteindre, des vannes de gaz fragiles que j'explose pour continuer mon chemin… L'architecture butarienne dans toute sa splendeur ! Au détour d'un couloir, j'entends qu'on amène quelqu'un à l'interrogatoire. J'entends une voix humaine féminine qui moufte, serait-ce Kenson ? De toute évidence, je ne suis pas loin ! Mais la porte est fermée, je dois contourner et sortir de ces égouts malfamés. Au détour d'une kitchenette, je récupère quelques centaines de crédits, une réserve de munitions d'armes lourdes et j'apprends que selon les Butariens, des humains auraient investi la ceinture d'astéroïdes qui bordent le système Bahak. Peut-être Kenson y travaillait et s'est faite capturer ?

 

 

Au fur et à mesure que je monte, j'entends à nouveau la pluie du dehors et entend des butariens parler d'envoyer un astéroïde sur un relais cosmodésique. Méthode brutale pour s'isoler complètement du reste de la galaxie s'il en est et se faire oublier des moissonneurs s'il en est. J'abats froidement des gardes de dos pour avancer et fouiller les petits locaux pour trouver un peu d'iridium et à peine un millier de crédits. Ils ne roulent pas sur l'or, les Butariens, par contre, les sofas et les canapés c'est pas ce qu'il manque. Je rentre dans ce qui semble être un hangar par où j'ai vu rentrer un autre garde que je retrouve avec deux de ses comparses, qui discutaient sur ces "terroristes" humains. Et Terra Nova alors c'était quoi, un accident ?

 

D'un seul coup, une navette se pose dans le hangar. Vite, je me cache… Mais personne n'en sort ? Mais qu'est-ce qu'elle fout là ? Penaud, je poursuis mon chemin et j'entend un autre garde parler d'un artefact trouvé dans la ceinture d'astéroïdes. Ah mais oui, Hackett m'en a parlé ! D'un côté, vu le temps que j'ai mis pour venir, ils ont du récolter quelques informations… Mais la porte devant moi étant fermée, je tente d'improviser un truc avec la grue en bougeant une caisse, qui dissimulait quelques ressources et un emplacement supplémentaire de médi-gel, et en abaissant le monte-charge, qui une fois en bas et relevé, cachait un millier de crédits et une trousse de secours. Au final, les Butariens seraient-ils juste de grands enfants quelque peu arrogants ?

 

Je me suis un peu cru dans Doom à chercher les secrets du niveau !

 

J'approche d'un quartier un peu plus sécurisé que la normale, où j'apprend dans un registre de sécurité que l'Alliance faisait entrer des pièces de moteur et de guidage dans le système, et qu'ils sont ainsi parvenus à remonter jusqu'à Kenson et à la capturer avec son équipage. Quelques mètres plus loin, j'arrive de l'autre côté de la salle d'interrogatoire. où deux gardes postés écoutent ce qui semble être pour eux des "délires incohérents". En écoutant à mon tour, j'entends Kenson parler des Moissonneurs qui arrivent très bientôt. Je préfèrerais que ça soit effectivement un délire mais ce n'est pas ça qui va impressionner une colonie butarienne et empêcher son tortionnaire de la torturer, quitte à se faire moissonner quelques mois plus tard… Je fais le tour pour aller la libérer.

 

 

Pas le temps de discuter, il faut sortir d'ici. Kenson a quelques compétences technologiques en piratage pour nous aider, et un équipier supplémentaire ne sera pas de trop pour se défendre d'une prison en alerte pour évasion. Nous descendons vers un quartier de cellules à la recherche d'un terminal de sécurité pour déverrouiller un passage vers la sortie, où je pourrais appeler Joker pour me dépêcher une navette. L'opposition devient un peu plus puisque les gardes se mettent à nous jeter des grenades flash et sont accompagnés de soldats d'élite mieux parés au combat. Je me retrouve désormais seul face à une succession de gardes et d'élites arrivant de tous les côtés, y compris par des ascenseurs en provenance de l'étage inférieur tandis que Kenson essaie d'en découdre face aux protocoles de sécurité butariens de la console. Je m'assure de fermer manuellement les accès à notre position. J'ignore comment elle arrive à rester concentré dans son piratage tant elle n'arrête pas de me bouger pour repousser les gardes sans me préciser où, ce qui a tendance à me faire paniquer inutilement… Elle n'a pas été formé par l'Alliance pour sur !

 

Amanda finit par nous trouver un ascenseur menant directement vers le hangar, et vu qu'ils sont déjà en train de forcer la porte que j'ai verrouillé il va falloir faire vite. Nous nous faisons accueillir une fois arrivés par une belle troupe de six gardes menés par un élite débarquant de tous les côtés, que j'abats en moins de temps qu'il ne faut pour le dire au fusil à pompe à plasma en n'arrêtant pas de courir pour les déstabiliser, tout en maintenant élevé le niveau de mes boucliers grâce à ma capacité de barrière. Il me faudra revenir au bon vieux Mattock pour faire sauter les transformateurs aux deux battants de la soute pour l'ouvrir, tout comme je l'avais fait pour la porte d'entrée en arrivant. Après avoir inspecté la zone une dernière fois, nous partons d'ici. Des renforts arrivent tout juste pour se faire cramer par les réacteurs de la navette. Trop tard !

 

 

Une fois à bonne distance d'Aratoht, Amanda Kenson me confirme être le leader du projet dont le but est de balancer un astéroïde vers le relais cosmodésique de Bahak pour le détruire, ni plus ni moins ! Selon ses découvertes, il s'agirait du relais Alpha, qui a la particularité de pouvoir faire transiter des objets à de plus grandes distances grâce à l'énergie noire, ce qui en fait une porte dérobée pour les moissonneurs pour atteindre notre galaxie, pour ensuite parvenir directement à la Citadelle ! Problème, l'explosion emporterait avec elle le système entier, dont les 300'000 butariens et leurs vingt années de travail acharné sur leur système. Bien que je ne porte pas les Butariens en haute estime, il serait diplomatiquement avisé de les avertir de ce possible danger et qu'ils se préparent à fuir, non ?

 

Ils tiennent ce projet d'invasion après analyse d'un artefact moissonneur dénommé "objet Rhô", qui serait comme une sorte de balise qui avertit de leur arrivé imminente. Elle m'assure qu'ils ont pris toutes les précautions nécessaires pour éviter d'être victime d'endoctrinement comme nous l'avons déjà observé sur Aequitas. Dans tous les cas, le projet est quasiment terminé et il suffit d'appuyer sur un bouton pour lancer l'astéroïde. Je reste sceptique, mais au moins, je suis ravi que l'Alliance prenne la menace des moissonneurs au sérieux et que ça ne soit pas à nouveau un projet de Cerberus qui s'en charge. Kenson m'amène sur la station Acturus, QG principal du projet, pour me montrer cet artefact. J'espère que nous n'avons pas bêtement indiqué la position de la base aux Butariens avec leur navette que nous leur avons dérobée

 

Après une planète, un relais cosmodésique ! Les concepteurs des DLC des Mass Effect aiment bien balancer des astéroïdes sur n'importe quoi !

 

En sortant de la navette, j'aperçois un décompte sur deux jours et quelques heures, le temps restant avant l'invasion des moissonneurs, m'indique Kenson, que le projet a déterminé à partir des pulsations de l'objet Rhô, qu'elle souhaite me montrer dans le labo central de la base. En nous y dirigeant, je regarde partout autour de moi à la recherche d'indices sur ce projet sans nom, après tout je n'ai que le point de vue d'Amanda… Mais la plupart des portes et couloirs me sont clos. Et dire que je m'apprêtais à attaquer les récolteurs ! Les moissonneurs auraient donc profité que j'ai le dos tourné pour envahir la galaxie ! Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont le sens du timing…

 

L'artefact était emprisonné dans un astéroïde de la ceinture proche du relais Alpha, qui était protégé par une barrière biotique massive. Tout comme ce type d'artefact, il émet un champ de stase quantique comparable à un relais actif en puisant dans la matière noire qu'il renferme, ainsi que des signaux de communication portant jusqu'aux moissonneurs, où qu'ils se trouvent, et d'autres qui sont à l'origine de l'endoctrinement bien connu depuis Sovereign et dont Saren a été la première victime. Pourtant, arrivé au labo, je ne vois aucun dispositif de protection, il y a même pas mal de gens dans une salle de repos avec vue sur l'artefact qui ressemble beaucoup à celui que j'avais vu sur Aequitas, une sorte de fleur bourgeonnante en métal noir. Pourtant, Kenson insiste à ce que sois témoin de la vision qu'elle a eu lorsqu'elle a trouvé l'artefact, qu'elle qualifie être de même nature que celle des balises prothéennes, et me pousse à son contact.

 

 

Je vois dans une vision d'horreur plusieurs vaisseaux moissonneurs s'approcher d'un relais et tandis que je reprends connaissance, une autre vision d'horreur : celle de Kenson me braquant un flingue sur ma tête. Toute la base a été lobotomisée par l'endoctrinement de l'artefact, alors juste que le projet est prêt à être exécuté ! Et me voilà enfermé dans le labo avec toute la base qui m'attaque sous ses ordres ! Je parviens à me défaire pendant quelques minutes mais je me fais très vite submerger et je sombre dans l'inconscience… 

 

 

Jaffa, kree !

 

Tiens, une Goa'uld ! Non, sérieusement, pourquoi est-ce qu'on symbolise des méchants endoctrinés, que ce soit avec un symbiote ou l'exposition à un artefact, avec des yeux qui brillent ? Mais elle était encore sous l'influence de l'objet Rhô quand j'ai été la libérer ? Il y a quelques détails qui m'ont échappé du scénario, là, ou alors est-ce l'éloignement de l'artefact vu le temps passé en cellule ? Et pourquoi Shepard n'a pas eu la présence d'esprit de prendre les commandes de la navette pour retourner sur le Normandy et pas à la base du projet Projet ? Drôle de nom comme projet, Cerberus avait plus d'imagination ! En tout cas, les gens de la base étaient complètement absorbés dans leurs pensées, n'ont même pas reconnu Shepard ni acclamé le retour de leur cheffe libérée des griffes butariennes. Et oui, je m'attends à une attaque de leur part puisqu'après tout, on a volé leur navette et on leur a offert la position de la base sur un plateau, mais ce n'est pas par ici que le scénario nous a mené.

 

Il n'y a pas que le scénario dont j'ai loupé quelques subtilités : il était possible de se faufiler dans la prison sans engager au combat les gardes de la prison jusqu'à la libération d'Amanda Kenson, ce qui aurait débloqué un succès/haut fait/trophée/achievement/appelez ça comme vous voulez. Mais cela m'aurait fait sans doute perdre l'accès à quelques zones secrètes et technologies… Autre succès manqué : celui de survivre le plus longtemps possible lors du combat près de l'artefact où on se fait submerger de ouf. On ne peut pas dire que j'ai été particulièrement brillant… Mais dans tous les cas, la mission se serait poursuivie de la même façon. Encore un beau couloir sans embranchement ni décision à prendre !

 

 

 

En me redressant, je vois une scientifique qui fuit et me balance deux gardes dont je parviens sans difficulté à me débarrasser. Merci les "améliorations" apportées par Cerberus lors de mon rafistolage ! Mais me voilà enfermé dans un bloc opératoire tandis que des renforts ne vont pas tarder à faire leur apparition… Après être tombé sur un log de recherche où je vois Kenson en plein doute quant à la mise en œuvre finale du projet, la scientifique me défend scrupuleusement d'approcher d'un autre terminal, et pour cause, c'est un terminal de contrôle de mécas que je ne me prive pas d'utiliser pour la réduire au silence et descendre quatre autres mécas réveillés par un protocole de sécurité. Je fais exploser le méca près d'un transformateur pour déverrouiller de la cellule où je me trouve.

 

Et voilà, toute la base est en alerte maximale ! Je récupère mon armement et mon armure et l'horloge indique désormais moins de deux heures avant l'arrivée des moissonneurs ! Il va donc falloir que je parvienne à la salle de contrôle pour redémarrer le projet, prévenir les Butariens, appeler le Normandy et partir d'ici au plus vite ? Il me parait impossible à ce stade de ramener Kenson à la raison. J'ignore encore pourquoi ils ont tant tenu à me garder en vie, sous sédatifs. Peut-être pour me livrer aux moissonneurs et espérer s'en attirer les faveurs en livrant ainsi celui qui a tué Sovereign

 

 

Avant de sortir de l'infirmerie, je tombe sur des enregistrements relatant le lent mais efficace endoctrinement de toute la base, à commencer par Amanda Kenson qui a été la première à l'être, et qui a aidé à rassurer et à convertir les autres qui avaient des visions et faisaient des cauchemars, et ce jusqu'à renoncer à mettre le projet à exécution. Mais les gardes commencent à affluer tandis que Kenson appelle tout le personnel à me neutraliser et je sais que je n'aurais aucun allié dans mon échappatoire, vu qu'ils ont tous été exposés de longs mois à l'endoctrinement de l'artefact.

 

Je traverse les quartiers de l'équipage où plusieurs gardes s'activent à souder toutes les issues pour m'y enfermer, mais je ne compte pas les laisser faire et ils auront goûté à mon fidèle fusil à pompe à plasma. J'emprunte le sas vers le module suivant, le réfectoire, où les gardes sont de mieux en mieux armés : grenades flash et même des lance-flammes… Mais qu'est-ce que ça fout un tel armement militaire dans une base de recherche, ils comptaient attaquer les Butariens ou quoi ? Dans la salle suivante, les combats se corsent : les gardes se font accompagner d'ingénieurs et d'élites, mieux protégés et disposant d'un meilleur armements et de techniques, mais pas assez pour me faire face, alors que s'ils étaient aussi nombreux que devant l'artefact, ça n'aurait pas été la même histoire, mais fort heureusement, tout ce beau monde est désordonné et je compte bien en tirer avantage.

 

Bah je sais pas moi, qu'ils massacrent toute civilisation avancée tous les 50'000 ans ?

 

Un sas plus loin, me voici dans la salle de contrôle, d'après ce que beugle Kenson aux haut-parleurs, où m'attend une troupe mixte de soldats avec la totale : soldats, élites, pyromanes et ingénieurs. Je reste dissimulé derrière l'encadrure de l'entrée en faisant en sorte que personne ne s'en approche. Là encore, heureusement qu'ils n'ont pas déboulé tous en même temps, ils étaient bien une douzaine ! Après avoir fait le ménage, je peux enfin relancer le projet en enclenchant l'allumage des moteurs pour débuter la course de l'astéroïde vers le relais ! L'I.V. m'avertit que je mettrais en danger les quelques trois cent mille butariens et esclaves qui vivent sur ce système, mais ce n'est pas comme s'ils vivraient plus longtemps une fois les moissonneurs arrivés.

 

Pile au moment où j'essaie d'entrer en communication avec la colonie butarienne pour les avertir de ce qui se passe dans l'espoir de les sauver, Kenson m'interrompt pour m'engueuler comme quoi je l'oblige à partir vers les réacteurs pour faire sauter l'astéroïde avant qu'il n'entre en collision ! Mais elle n'a rien compris, si on ne fait rien c'est toute la galaxie, elle comprise, qui va mourir ! Une paire de gardes téméraires arrivent dans la salle de contrôle et je prends l'ascenseur par lequel ils sont arrivés, vers les moteurs, et me voilà nez à nez devant Kenson, aussi butée que ne l'était Saren : j'ai beau lui dire que nous avons le temps de partir, mais elle ne veut rien entendre et se barre en courant tandis que d'autres gardes passent à l'attaque.

 

Toi aussi tu veux plein de tuyaux et de circuits imprimés dans ton corps, comme Saren ?

 

J'aperçois Kenson à travers une vitre en train de saboter le réacteur mais je vais devoir faire le tour du réacteur à travers couloirs et ascenseurs remplis de gardes pour l'atteindre, en coupant un instant la ventilation du plasma pour avancer, en me libérant d'une zone de maintenance dans laquelle ses pyromanes ont tenté de m'enfermer et en réactivant les deux systèmes de refroidissement défendus par quelques ingénieurs et élites pour restabiliser le réacteur et éviter qu'il n'explose. Ce qui provoque la colère d'Amanda qui me nargue et m'incite à venir la stopper moi-même. Je vais me gêner, tiens !

 

Un appel à un ascenseur plus tard, me voici à nouveau face à elle. Elle m'engueule encore une fois d'avoir gâché l'arrivée des moissonneurs qui ne veulent même plus lui parler. J'essaie une nouvelle fois de la ramener à la raison en l'invitant à fuir ce système avec moi, mais c'est peine perdue, son endoctrinement est sans retour : elle active un détonateur avec l'intention claire de se faire exploser en m'emportant avec elle ! Projeté par l'explosion, je tombe à nouveau inconscient

 

 

Je reprends mes esprits une bonne heure plus tard par l'alerte de collision imminente lancée par l'I.V. : il ne reste en effet moins d'une demi-heure pour déguerpir d'ici et appeler le Normandy à la rescousse, mais le système de communication est endommagé ! Merde ! Je vais devoir prendre une navette de secours proches de la tour de transmission pour fuir cette base. Plus une minute à perdre !

 

Un ascenseur me mène par où nous étions entrés il y a deux jours, sauf que je me rend à l'opposé de la base, où est indiqué la direction de la tour de communication, la baie d'amarrage étant inaccessible, en ramassant crédits et résultats d'analyses sur l'organisme dans les salles adjacentes accessibles. Je pénètre dans un sas de dépressurisation et m'apprête à sortir dehors, où m'attendent encore une dizaine gardes restés là pour m'empêcher de me sortir de là vivant. Ils ne sont pas au courant que la collision avec le relais Alpha bien visible au dehors n'est plus qu'une question de minutes et est désormais inévitable et que m'arrêter ne fera pas venir les moissonneurs ?

 

Ce doit être la seule occasion dans le jeu que j'affronte un Ymir en solo !

 

Il s'avère en réalité qu'il n'y a plus de navette de secours et que les gardes que j'affronte ont été abandonnés ! Mais non, ils m'attaquent toujours et ont même activé un méca Ymir pour m'empêcher d'atteindre la tour de transmission. J'espère seulement que le Normandy n'est pas resté stationné en furtif autour d'Aratoht à l'autre bout du système…

 

Une fois tous les soldats descendus et le méca Ymir détruit, je parviens à atteindre la console de communication et réoriente l'antenne vers l'intérieur du système. En réponse à l'appel lancé au Normandy, un hologramme d'une sorte de grand chef récolteur (est-ce l'Augure ?) apparait sur une des pistes d'atterrissage pour me menacer, que ma lutte est veine, que nos civilisations sont condamnées même en détruisant le relais Alpha et son système. Mais je l'avertis à mon tour que nous ne baisserons pas les bras et nous ne renoncerons jamais.

 

Alors lui, il va se faire botter les fesses et plus tôt qu'il ne le croit !

 

L'hologramme se dissipe lorsque je reçois une transmission du Normandy en le voyant arriver. Je m'apprête à sauter dans son sas à son approche et nous nous dirigeons sans perdre une seconde vers le relais tout proche pour partir loin, loin du système Bahak qui sera rayé de la carte de la galaxie du Normandy dans moins de quelques secondes… Nous l'avons encore une fois échappé belle, et une fois de plus, l'invasion des moissonneurs a été repoussée. Mais là encore, nous n'avons une nouvelle fois que repoussé l'échéance inévitable et il faudra songer à être en mesure de les combattre et de les vaincre.

 

Quelques temps plus tard, l'amiral Hackett en personne et en uniforme profite de notre présence dans le système solaire pour nous faire l'honneur de sa présence physique sur le Normandy, en dépit de son affiliation à Cerberus. Depuis le temps que nous discutons que par transmission, cela faisait plus de deux ans que je ne l'avais pas recroisé depuis le dernier barbecue. Après avoir débriefé Joker, il s'avance enfin vers moi, et après les salutations réglementaires, me demande ce qu'il s'est réellement passé. Il m'avait envoyé sauver une de ses agentes retenue prisonnière par les Butariens, résultat : un système entier détruit. Il y a effectivement de quoi se poser des questions…

 

Enfin le jeu nous fait rencontrer Hackett en chair et en os ! Ou plutôt en textures et en polygones…

 

Je lui explique que je n'avais pas d'autre choix étant donné que l'arrivée des moissonneurs était réelle et imminente et qu'Amanda Kenson et tout le projet était endoctrinés à leur cause : ils m'ont capturé et j'ai pu détruire in extremis le relais, hélas sans avoir eu la possibilité de prévenir les colons butariens, et effectivement, selon les informations de l'Amiral, aucun survivant n'est détecté dans feu le système Bahak. J'ai beau avoir sauvé la galaxie d'une nouvelle invasion des moissonneurs mais les Butariens n'en savaient rien : il m'explique que j'ai créé un incident diplomatique avec eux qui leur donnerait un prétexte pour déclarer la guerre à l'Alliance et à l'humanité, alors que la menace n'a jamais été aussi critique et qu'il faudrait, au contraire, se serrer les coudes et s'unir contre les moissonneurs !

 

Mais ce n'est pas lui que je dois convaincre mais ses supérieurs, je devrais tôt ou tard me rendre sur Terre rendre des comptes, mais étant donné que l'Alliance est complètement dépassée pour défendre les colonies contre les récolteurs, l'attaque via le relais Oméga 4 reste une priorité capitale. Il me confie à ce titre que  Il comprend également sans les approuver le rôle déterminant de Cerberus contre les récolteurs alors que personne d'autre dans la galaxie semble s'en préoccuper. Mais une fois la menace définitivement écartée, j'assumerais mes responsabilités. Il va falloir se passer des acclamations et des félicitations cette fois-ci. Hackett est heureux de voir que malgré mon appartenance à Cerberus, mon sens du devoir est resté intact, et pour preuve de sa confiance totale en moi, avant de quitter le Normandy, il me rend le datapad contenant le rapport, étant absolument certain que j'ai fait tout ce que j'ai pu. Si seulement je pouvais bosser à nouveau pour Anderson et pour lui au lieu de me coltiner l'homme trouble qui me l'a déjà fait plusieurs fois à l'envers… 

 

Visiblement, on pouvait rejoindre le système solaire directement avec le relais Alpha

 

Tandis qu'Hackett rentre faire son rapport sur Terre, plus de temps à perdre : un crochet rapide sur Illium pour acheter la dernière technologie de décryptage des terminaux et un autre un peu plus tard sur le vaisseau du courtier de l'Ombre pour saluer une dernière fois Liara avant la traversée fatidique du relais Oméga 4. Aucun nouveau message sur mon terminal, tous mes équipiers sont tendus et sentent la pression monter au fur et à mesure de notre approche vers le système Sahrabarik.

 

Tous, sauf Légion. Normal, c'est une machine. Ah non, pardon, il faut dire "forme de vie synthétique". J'en profite donc pour essayer de tenir une discussion avec lui, et en connaitre un peu plus sur son espèce et sur le millier de consciences geths en lui. A commencer par savoir où est-ce qu'il a trouvé les fragments d'armure N7 qu'il porte. Il s'agit en réalité de mon ancienne armure : il a été envoyé seul en éclaireur de notre côté du voile de Persée par son espèce pour tenter de suivre ma trace en partant d'Eden Prime, premier lieu où j'ai fait face aux hérétiques, et forcément, avec le renforcement des défenses suite à l'attaque où ils l'ont pris pour un hérétique, il s'est pris un gros coup de canon dans le torse. Mais il est arrivé trop tard devant les restes du Normandy où mon cadavre avait déjà été retrouvé. Bon, de là à ce que je le retrouve sur l'épave du moissonneurs, en deux ans de temps, il en a quand même profité pour analyser et comprendre le mode de vie des espèces organiques que nous sommes. Bref, il nous prend un peu pour des cobayes. Mais tout ça a un but : comprendre ce qui a déclenché la "Guerre de l'Eveil" contre leurs créateurs ainsi que leurs décisions. Ah ça, ce n'est pas à moi de faire un cours d'histoire sur la politique quarienne !

 

 

Et lorsque j'essaie de comprendre pourquoi il s'intéresse à moi spécifiquement, il reste quelque peu vague, comme s'il avait du mal à avouer quelque chose. D'accord, j'ai terrassé Sovereign, mais je n'aurais jamais pu faire ça seul sans mon équipe ! Mais le fait qu'il se serve de mon armure… "Données indisponibles". Serait-ce de la jalousie ? Ou un fan ? Manquerait plus qu'un Conrad Verner geth !

 

Samara interrompt brièvement sa méditation à mon arriver pour "chérir notre amitié" pour reprendre ses termes et m'assure qu'elle sera disponible à tout moment après la mission au delà du relais Oméga 4. Thane, de son côté, a enfin pu renouer contact avec son fils, même si c'est assez compliqué entre eux deux. Les efforts du capitaine Bailey, l'officier du SSC pour qui Kolyat travaille, ont enfin payé. Et j'avais vu juste la dernière fois : la passante qui est passée devant sa cible lors de sa réminiscence du seul contrat qu'il n'a pas rempli et qui l'obsédait depuis ce jour est devenue sa femme, Irikah. Il aura tout fait pour séparer sa vie professionnelle de sa vie familliale, mais des rivaux butariens esclavagistes dont il a tué les chefs ont retrouvé sa femme, et il s'en veut de ne pas avoir pris assez de précautions pour ne pas l'avoir préservée de probables revanchards. En effet, un assassin a tendance a se faire beaucoup d'ennemis à force d'enchaîner les contrats… Contrairement à ses contrats habituels, il aura par la suite retrouvé les meurtriers d'Irikah et leur aura octroyé la mort lentement, très lentement, et ce, en son âme et conscience. Il termine en me disant qu'il est le premier à qui il me raconte l'histoire de la mort de sa femme, et j'en suis autant troublé par l'histoire en elle-même que touché : il n'a pas l'habitude du travail en équipe et ma main tendue veut dire beaucoup pour lui. En tout cas, je le sens en confiance.

 

 

Je profite également du passage sur le vaisseau de Liara pour lancer des dernières recherches sur le terminal ainsi que de m'entrainer rapidement à utiliser la technologie de rechargement de bouclier geth qui a l'avantage par rapport à la barrière biotique de pouvoir augmenter la puissance de mes armes lorsqu'elle est active. Je sens également la tension qui est palpable chez Liara. Les discussions que nous avions eu sur le Normandy et ma promesse de toujours revenir à elle quoi qu'il arrive datent de plusieurs mois, mais elle reste ancrée dans nos mémoires. C'est le cœur serré que nous nous disons une nouvelle fois au revoir mais celui-ci sera particulier et lourd de sens.

 

Et nous voilà devant ce fameux relais cosmodésique rougeoyant Oméga 4. Second relais du système Sahrabarik, les récolteurs l'ont sans doute placé ici en raison de sa proximité avec l'ancienne mine que leurs aïeuls prothéens avaient établie à l'endroit où se trouve actuellement le repaire de criminels de tout poil. En tout cas, ce relais est bien plus récent et a été perfectionné de sorte de n'accepter que les vaisseaux moissonneurs et leurs alliés, mais nous avons le sésame pour passer. Qu'est-ce qui nous attend en arrivant au bout, en plein cœur de la galaxie ? Nous le saurons très bientôt

 

 

 

Bon, on ne va pas se mentir, j'attendais un peu mieux du dernier DLC de contenu sorti pour Mass Effect 2 sorti fin mars 2011, soit plus d'un an après la sortie du jeu. Par contre, graphiquement, y a pas à dire, c'est plutôt joli, même pour les standards de 2020, et toutes les mécaniques gameplay, l'interaction avec l'environnement et les combats sont bien foutus, avec plusieurs façons de jouer pour décrocher les succès. Et on voit enfin la tronche du vénérable amiral Hackett pour de vrai, qui s'est payé le luxe de s'octroyer une petite visite sur le Normandy du Cerberus ! Il est vraiment devenu un des meilleurs potes de Shepard avec qui il a pu se forger une grande confiance, et il l'a prouvé encore une fois. Je me demande ce qu'il va devenir dans Mass Effect 3

 

Par contre, comme j'avais développé plus haut, si le fond est épique (on claque une nouvelle fois la porte au nez d'une invasion de moissonneurs quand même !), le scénario est quelque peu tiré par les cheveux. Pourquoi Shepard n'a pas amené Amanda Kenson sur le Normandy pour informer Hackett de la situation et décider de la suite des opérations ? Mais ce qui est le plus frustrant, ce n'est pas tant que le scénario est encore un joli couloir, mais c'est que le jeu donne une illusion de pouvoir faire des choix qui au final ne changent rien du tout au schmilblick, comme par exemple ici où une option de dialogue permet de prévenir les Butariens de la collision imminente pour qu'ils déménagent…

 

 

Mais qui au final ne change rien à la fin : tous les colons butariens meurent dans l'explosion et qu'Hackett demande à Shepard d'aller sur Terre se justifier de ses actes. Comparé à certains autres, la mission DLC était quelque peu courte, à moins qu'il y ait le fameux procès sur Terre d'inclus après avoir terminé l'intrigue principale sur les récolteurs ? Pas sûr.

 

Maintenant qu'on a abordé tous les DLC de contenu du jeu, même punition que pour les missions de loyauté, c'est le moment de faire un petit bilan ! On peut d'ores et déjà les répartir dans 2 grandes catégories par rapport au moment dans le jeu à partir duquel il est possible de les jouer :

J'ai quelque peu regretté que la grande partie des DLC soit débloquée aussi tôt dans le jeu et auraient pu être un peu plus disséminés. Par exemple, les missions de loyauté de Zaeed et Kasumi pouvaient subvenir au même moment où celles des autres équipiers commencent à arriver après Horizon, le projet Suprématie aurait pu être débloquée après avoir fait l'acquisition du Hammerhead dans le projet Fakir et l'Arrivée est clairement un DLC à effectuer vers la fin (voire même après ?). Du coup, dans mon cas, j'ai passé le plus clair de la première moitié de mon let's play sur des DLC avant de me dire : "bon, va peut-être falloir que je m'en réserve un pour la fin quand même".

 

De façon générale, les DLC sont plutôt de bonne facture mais de qualité assez inégale. Voici mon petit classement personnel des DLC :

  • Le repaire du courtier de l'Ombre : Alors celui là, il m'a foutu une claque monumentale, et ce n'est pas pour rien qu'il a été nominé au titre de meilleur DLC lors de l'année de sa sortie. Les différente parties de la mission sont très cool et variées, notamment la course poursuite en voiture et sur les balcons d'Illium, mais le contenu du DLC ne s'arrête pas là : on accède à la fin au vaisseau du courtier avec énormément de petites choses à y déckouvrir et des dossiers renfermant quelques petits détails amusants qui étendent encore plus le background des personnages et des organisations de l'univers Mass Effect, et enfin d'inviter Liara à bord du Normandy pour remettre plusieurs choses à plat.
  • Suprématie : Aussi long que le courtier de l'Ombre mais sans tous les à-côtés susmentionnés, j'ai beaucoup apprécié l'intrigue du début à la fin et le déroulement des missions qui nous fait jouir d'une certaine liberté en se rendant aux différentes installations du projet Suprématie sur Aïté par nous-mêmes avec le Hammerhead.
  • Kasumi et la mémoire volée : J'apprécie beaucoup le personnage qui me rappelle certaines roublardes que j'ai joués sur des serveurs rôleplay, sa frappe de l'ombre m'a pas mal aidé sur pas mal d'assignations, et sa mission de loyauté est très sympa à jouer malgré sa linéarité, notamment le côté filoutage au début pour accéder à la salle aux trésor de Hock.
  • L'arrivée : Pour résumer ce que j'ai écrit plus haut, c'est joli, le gameplay est sympa, la trame de fond est épique même si l'exécution du scénario est discutable, et on voit enfin l'amiral Hackett en chair et en os. Bref, un bon DLC de milieu de tableau.

 

Et un petit bug au passage : un garde de la station Projet qui me tire à travers le mur !

 

  • Zaeed et le prix de la revanche : Le personnage est loin d'être mémorable et ses capacités ne font pas de lui un équipier essentiel mais ce qui sauve ce DLC, c'est sa mission de loyauté courte mais avec quelques embranchements et plusieurs fins possibles.
  • Le site du crash du Normandy : Ce n'est pas le DLC le plus fourni en contenu mais l'ambiance sinistre et les flashbacks de tous les bons moments passés sur le premier Normandy m'ont donné des frissons.
  • Fakir : Ce DLC est censé introduire le nouveau véhicule d'exploration, le Hammerhead, mais les missions vont du passable à la bouillie de bugs, et à côté de ça, les phases véhiculées dans le DLC Suprématie sont juste 1000 fois mieux réalisées. J'ai pourtant espéré une fin convenable à la découverte de l'artefact prothéen, mais même pas. Quel gâchis… Heureusement que c'était moins long que la mission lunaire du premier opus !

 

A noter enfin que tous les DLC de contenu apportent des ressources, de l'expérience permettant d'atteindre le niveau 30, des crédits permettant de tout acheter facilement et surtout de nouvelles technologies permettant d'outrepasser la limite de base des +50% de protections et de dégâts aux armes et aux pouvoirs, ce qui, le tout additionné, facilite pas mal le jeu. Jouer sans aucun DLC pourrait être un challenge intéressant du coup.

 

Et puisqu'on parle de technologies, ce n'est pas moins de 3 améliorations que l'on a déniché dans l'Arrivée, soit davantage que toute autre mission du jeu ! Et puisque tout porte à croire qu'on est sur le point de finir le jeu et que j'ai fini d'acheter toutes les technologies vendues dans les principales "villes" du jeu (la Citadelle, Illium, Oméga et Tuchanka), il est temps de faire un dernier point sur l'avancement technologique de la team et espérer que cela suffise pour aller terrasser ces récolteurs une bonne fois pour toutes !

 

 

  • Améliorations du vaisseau : 6 (blindage, bouclier, canons et scanner de minéraux améliorés, +50% réserve de carburant, capacité en sondes doublées).
  • Améliorations des équipiers : 4 (+20% de bonus aux dégâts biotiques de Jack et technologiques de Mordin, fusil à pompe krogan, fusil de prévision geth).
  • Bonus technologiques : +60% dégâts, +20% durée des effets, -20% aux temps de recharge.
  • Bonus biotiques : +60% dégâts, +20% durée des effets, -20% aux temps de recharge.
  • Bonus défensifs :
    • Capacité médi-gel : +6 charges, recharge tous les points de vie et de boucliers à l'utilisation du médi-gel à n'importe quel moment.
    • Trame dermique : +60% de santé, dégâts corps à corps subis réduits de moitié, et ceux infligés doublés.
    • Protection : +60% boucliers/armures/barrière, -20% de dégâts subis par les boucliers, recharge parfois tous les boucliers lorsqu'ils tombent à zéro.
    • Bouclier Geth : +50% boucliers.
    • Spécifique aux krogans : +50% à la santé.
  • Bonus d'armes :
    • Fusils d'assaut : +60% dégâts, +50% contre boucliers et barrières, bonus de précision.
    • Fusils de précision : +60% dégâts, +50% contre boucliers et barrières, +50% dégâts à la tête.
    • Fusils à pompe : +60% dégâts, +50% contre boucliers et barrières, +50% à la réserve de munitions.
    • Mitraillettes : +60% dégâts, +50% contre boucliers et barrières, +50% à la réserve de munitions.
    • Pistolets lourds : +60% dégâts, +50% contre boucliers et barrières, inflige parfois un coup critique de dégâts x2.
  • Armes lourdes : +105% à la capacité des munitions, Lance-missiles ML-77, M-622 Avalanche, M-920 Cain.
  • Divers : Temps imparti du piratage et au bypass x2.

 

Bon bah voilà, on a +60% partout, ou presque. Si avec ça on n'arrive pas à finir le jeu, je ne sais pas ce qu'il faut ! Ceci dit, à partir de 30%, les bonus commencent à être en rendement diminutifs, surtout que les recherches additionnelles vraiment intéressantes qui se débloquent à 2/5 et à 3/5 sur le terminal de recherche du Normandy : réserve de munitions, dégâts améliorés sur bouclier, augmentation de la durée des effets, réduction des cooldowns

 

 

Et un petit coup de gueule traduction pour finir, ça faisait longtemps ! On trouve sur Illium et Oméga des améliorations qui dans les deux cas, indiquent "double le temps imparti au piratage". Du coup, si on acquiert les 2 améliorations, on est censé avoir 4 fois plus de temps pour résoudre les mini jeux de piratage ? Eh bien que nenni ! Dans Mass Effect 2, il y a 2 types de piratages : le jeu de mémoire sur les circuits imprimés pour déverrouiller des portes, et le matching de lignes de code de couleur pour déverrouiller des terminaux. Et chaque amélioration double le temps imparti pour un seul type de piratage, chose que ne dit pas la localisation française du jeu ! Ah bah bravo ! Mais bon, vu qu'on est en 2020 et que tout le monde a forcément déjà joué à Among Us, tous ces minijeux de piratage ne devrait plus être une difficulté, non ?

 

 

Et c'est à la nébuleuse d'Oméga où tout a commencé, et tout va finir, et le jeu qualifie le final comme une "mission suicide". Voilà qui me rappelle des souvenirs douloureux de Virmire qui m'a donné le choix affreux de l'équipier à sacrifier pour la mission… Est-ce que je serais confronté à de tel choix au delà du relais Oméga 4 ? Est ce que je retrouverai mon équipage vivant ? Est-ce qu'une équipe complètement loyale et un avancement technologique suffiront à tabasser les récolteurs sans aucune perte ? Qu'adviendra-t-il de l'homme trouble, de Cerberus, du Conseil de la Citadelle, de l'Alliance, d'Anderson, de Liara, de Conrad Verner… Ah non, lui il est déjà mort. Bref ! Dans tous les cas, ça risque d'être la fin du jeu, alors ne manquez pas le prochain stream sur ma chaine Twitch ou alors le prochain épisode sur le blog ! Et une nouvelle fois prenez bien soin de vous !

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