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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 24 : La nébuleuse du petit déjeuner

(lien vers la VOD)

 

 

Nous voilà de retour dans la nébuleuse du Croissant qui se trouve à la lisière de l'espace asari et qui a été colonisé relativement récemment au cours de leur septième expansion, au point où les asaris nées là bas atteignent à peine l'âge adulte. Cette fois-ci, il n'est plus question d'y passer en coup de vent pour retrouver une ancienne connaissance ! Chose rare pour être signalée, c'est un système très ordonné avec une partie interne de trois planètes telluriques dont la colonie d'Illium proprement dit et une partie externe de deux géantes gazeuses séparées par une ceinture d'astéroïdes.

 

La planète la plus proche, Bergale, connait une activité volcanique cyclique du fait de son écorce trop rigide qui empêche les mouvements de plaque tectoniques, ce qui provoque de puissantes éruptions environ toutes les quatre vingt mille ans. Podomus est bien plus paisible côté activité volcanique mais reste similaire à Venus d'un point de vue pression en surface et effet de serre. On y trouve à sa surface les ruines d'une ancienne station orbitale asari percutée par un météore. Si ça, ce n'est pas la poisse totale… Thail est une gazeuse géante assez banale qui aurait été exploitée si elle n'avait pas eu son anneau instable formé des débris d'une comète, au bénéfice de l'autre gazeuse Naxell, sur laquelle la corporation humaine Eldfell-Ashland Energy est parvenue s'imposer malgré les pressions des concurrents voyant d'un mauvais œil leur arrivée sur le marché. Il faut dire aussi que la législation d'Illium est très permissive et permet tous les coups tordus entre corporations…

 

Le système "tasse à lait" dans la nébuleuse du Croissant, il y a comme un thème…

 

Mais Tasalé n'est que le système dans lequel nous arrivons via le relais cosmodésique : trois autres peuvent être atteints en vitesse supraluminique. Etant donnée sa position intermédiaire dans la Voie Lactée, il y a plus de chances que nous découvrions des choses plus intéressantes que les étoiles en fin de vie ou des systèmes binaires sans planète comme dans la plupart des derniers secteurs visités à la lisière de la galaxie comme l'étendue nubienne. Le fait que la carte de navigation nous indique qu'il reste encore 71% des astres du secteur à visiter dont une planète riche en platine confirme cette hypothèse. Du coup, une fois n'est pas coutume, après de longues semaines passées à traiter une par une les doléances de l'équipe, nous allons faire un peu d'exploration avant de visiter Nos Astra, la capitale d'Illium, dans ses moindres recoins.

 

 

Zélène, à ne pas confondre avec Séléné, la lune terrestre, est un système assez classique également avec quatres planètes. La plus proche, Nepyna, en orbite synchrone autour de l'étoile, aurait été presque un tant soi peu habitable dans certaines zones de son terminateur malgré son atmosphère d'oxygène chloré. Seulement voilà, il y a cinq cent ans, une expédition asari est revenue sur Illium avec eux des microbes qui ont échappé à la décontamination et qui infesté toute la région autour de leur port d'atterrissage. Une fois de plus, l'exploration planétaire, ça ne s'improvise pas !

 

En dehors de ça, Zélène était surtout le berceau des Arthenns, une civilisation disparue originaire de la planète Helyme il y a trois cent mille ans. Il ne reste quasiment plus grand chose de ce monde "post-éden" hormis des océans d'eau en abondance depuis l'extermination probable par les Moissonneurs de toute forme de vie, suivi de l'extinction de sa flore à cause de l'oxygénation de son atmosphère qui a entrainé des incendies. Bien que les corporations d'Illium surveillent la planète pour éviter les pillages, IDA y détecte un signal en surface. Ceci étant, je pense que durant les 299'500 ans avant que les Asari n'arrivent dans le secteur, je présume que les pillards ont eu largement le temps de vider la planète de fond en comble entre deux passages de Moissonneurs.

 

 

En réalité, le signal est un appel de détresse d'un complexe minier d'Eldfell-Ashland Energy (EAE), qui avait visiblement obtenu la permission de s'installer là bas malgré tout, ce qui n'a pas été vu d'un bon œil par les mercenaires d'Eclipse qui ont décidé de remédier à la situation à leur façon. Qu'à cela ne tienne, nous débarquons avec Jack et Garrus, bien décidés à faire régner la justice !

 

A en juger les oiseaux qui volent dans le ciel, les insectes qui se défilent devant nous et les quelques petits buissons, l'écosystème de la planète a commencé à reprendre peu à peu des couleurs. En revanche, je ne saurais dire si l’antenne parabolique repérée en surface est un vestige des Arthenns ou bien si c'était celle d'Eldfell-Ashland qui a été récemment détruite par Eclipse. 

 

 

A l'entrée du complexe minier, un ordinateur de soute nous indique que le transporteur Ter Alan affrété par la corporation terrienne dont nous avions entendu parler de sa destruction dans les news Extranet de Tuchanka est parti d'ici. Il devait atteindre une usine du système Dranek et du peu que je m'en souvienne, il n'y a pas d'activité industrielle là bas en dehors des stations de la mission d'encadrement de la démilitarisation concilienne. Une petite troupe de mercenaires menée par deux porte-étendards asari nous accueillent mais malgré le manque de couverture, ils ne pèsent pas lourd face à notre expérience et notre technologie.

 

Dans la pièce suivante, un datapad trouvé près du cadavre d'une ingénieure d'Eldfell-Ashland confirme qu'ils se sont fait attaqués il y a de cela probablement quelques semaines voire mois, et qu'ils ont lancé l'évacuation des civils et la protection des données de l'ordinateur principal. La cour à ciel ouvert à côté est remplie d'une dizaine de mercenaires de toutes sortes, y compris de frêles galariens, quelques porte-étendards humains, et un artilleur lourd. Cette fois-ci, il y avait de nombreux coins où se mettre à couvert. Nous approchons enfin de l'ordinateur central qu'EAE avait lourdement sécurisé pour tenter de protéger les données de l'itinéraire de leur transporteur. Tandis que nous lançons la procédure de décodage, d'autres mercenaires en profitent pour tenter de nous assaillir de tous les côtés, mais ce n'était pas sans compter les pouvoirs de télékinésie de Jack qui nous permettent de se sortir sereinement de ce guêpier. Aucune trace d'un leader parmi les mercenaires, il a probablement du fuir pour éviter le même sort que ses troupes. Nous ramassons quelques ressources en palladium ainsi que les données partiellement décryptées avant de repartir.

 

 

Je n'ai pas grand espoir que les analyses de Cerberus nous apprenne grand chose sur le Ter Alan étant donné ce que nous avons appris dans les médias, Eclipse ayant eu le temps de les rattrapper depuis. Disons que ça fera certainement un bon entrainement pour la formation du département sécurité informatique. Le seul message que je reçois sur mon terminal est un communiqué de Cerberus me donnant plus de détails sur le projet biotique de Pragia dont l'homme trouble avait en réalité déjà ordonné la fermeture avant que l'émeute et la fuite de Jack n'ait eu lieu. Les enfants qui ont survécu ont reçu un traitement amnésique et livrés à l'Alliance en tant que survivants d'attaques d'esclavagistes. Jack et Aresh auraient probablement préféré un tel traitement pour oublier tous les abominations qu'ils ont vues et subies, mais là, c'est un peu tard.

 

Avant de poursuivre l'exploration, Mordin, en prétextant des questions médicales, a l'air de croire que je serais attiré par lui même s'il n'est pas intéressé. Il devait probablement être en pleine expérience lorsque j’ai invité ma fiancée Liara sur le Normandy. Vu sa carrière professionnelle pour le moins variée, il me raconte s'être fait dragué par un peu toutes les espèces conciliennes. Il a également pris l'initiative d'appeler son neveu généticien de 16 ans afin de garder un contact affectif avec sa famille pour se motiver et éviter de perdre la boule pendant la mission. Rien de plus normal pour moi sauf pour son esprit étriqué qui cherche à analyser et à expliquer son comportement quoi qu'il arrive. Je n'ai même pas cherché à comprendre son processus de pensée lorsqu'il m'explique comment il appréhende les secrets professionnels comme celui de la mission. Cela dit, il apprécie la simplicité morale de la mission, la malfaisance des Récolteurs étant plus évidente que l'intérêt éthique du génophage.

 

 

Je descend voir Jack si elle parvient à surmonter sa dernière confrontation avec sa jeunesse difficile et peu ordinaire, mais la revoilà encore à croire que j'ai des vues sur elle juste parce que je descend la voir pour discuter et essayer de la comprendre. Je me souviens pourtant m'être bien fait comprendre la dernière fois ! J'ai réfléchi longuement à comment l'aborder sans passer pour un dépressif en manque d'affection, mais j'ai préféré la laisser dans sa soute à l'écart de tout le monde et à revenir à l’exploration de la nébuleuse du Croissant. Je sais pas ce qu'ils ont tous avec les relations intimes en ce moment…

 

Il reste deux planètes à découvrir dans le système Zélène. Epho, une planète minière baignée d'eau liquide où les Arthenni originaires d'Helyme ont du coloniser à en juger les cratères reliés par des restes de lignes de train magnétique. De même pour la gazeuse Gaelon sur laquelle les Arthennis ont du y exploiter l'hélium-3 étant donné les débris retrouvés dans ses anneaux. Ils devaient être à un niveau de technologie comparable à celui de la plupart des espèces conciliennes aujourd'hui. Selon certaines théories, d'autres débris rocheux seraient des restes d'une lune pulvérisée. Les Moissonneurs seraient allés jusque là ? Il est fort à parier en tout cas que les Arthenni furent une civilisation majeure en son temps.

 

 

 

Une courte pause le temps de manger une petite viennoiserie pour parler un peu de cette Nébuleuse qui semble bien plus fournie que les précédents, avec le retour des missions annexes à trouver en explorant tous les systèmes et découvrir des vestiges de civilisations moissonnées. Et puis, il fallait bien faire un break dans les missions de loyauté, ça faisait 7 épisodes d'affilé que j'en faisais après tout ! On a donc retrouvé avec joie ces bons vieux mercenaires d'Eclipse et la réponse à une des questions des précédents épisodes : la provenance du transporteur Ter Alan qui s'est écrasé en pleine zone démilitarisée krogane. Par contre, c'était évidemment très facile et assez quelconque.

 

Côté lore des personnages je pense avoir fait plus ou moins le tour après les missions de loyauté de chacun, puisque tout commence à tourner autour des relations affectives : Tali qui attend une réponse de Shepard, Jack qui revient à la charge et qui s'imagine encore que si Shepard vient discuter avec elle, c'est forcément qu'il est en détresse affective, et même Mordin s'y met, même si c’était une blague. Après avoir poussé la chansonnette au dernier épisode, je ne suis plus étonné de rien de sa part ! Sur ce, on continue l'exploration, et je vais en profiter pour me préparer un café.

 

 

 

Cap sur Lusarn, une étoile de classe F huit fois plus chaude que le Soleil, autour de laquelle tournent cinq planètes. Une fois n'est pas coutume, la géante gazeuse Jontan toute proche est une pégaside de faible masse originaire de ce système et non une planète extrasolaire. Un peu plus loin se trouve Euntanta, une planète physiquement très similaire à la Terre mais complètement asséchée par Lusarn. Malgré tout, ses ressources ont attiré quelques industries qui ont jugé rentable d'établir des mines robotisées sur cette fournaise désertique et aride. Au delà d'une ceinture d'astéroïdes, la planète Doriae est trop hostile pour que des formes de vie complexes puissent se développer à cause de son atmosphère acidifiée trop chaude pour se condenser en pluie.

 

En revanche, IDA détecte une anomalie sur Tarith, la planète suivante non seulement ressemblante à la Terre mais aussi suffisamment éloignée pour avoir une température convenable, si ce n'est qu'elle retient comme Nepyna une atmosphère chlorée, composante clé de l'équilibre de son écosystème. Cette planète pourrait être colonisée à condition d'échapper au chlore qui s'agglutine à basse altitude. Enfin, un des satellites de la géante gazeuse Xetic abritait autrefois un centre de formation des Soleils bleus qui a du mettre la clé sous la porte à cause du taux de mortalité trop élevé des recrues. Après enquête interne, il s'avère que les capitaines butariens ne faisaient qu'appliquer les méthodes auxquelles ils ont été formés chez eux. Ca en dit long sur la brutalité qui règne dans les rangs de l'armée butarienne…

 

 

La transmission captée sur Tarith est claire : des mercenaires Berserkers vortchas et krogans y ont établi un important relais de télécommunications : voilà une occasion rêvée de les affaiblir ! IDA a également détecté des signes de vie d'espèces locales. Voilà de quoi satisfaire la soif de combat de Grunt qui nous accompagnera Mordin et moi voir ce qui se cache là bas. Comme attendu, nous arrivons dans une sorte de marécage recouvert de brumes de chlore que nous devrons traverser pour progresser vers la base Berserkers. Commodément, nous pourrons nous servir du réseau de balises de guidage que les mercenaires ont installé pour aider à la navigation dans ce brouillard, et nos combinaisons nous protègent du chlore.

 

Les "couloirs" marécageux sont ponctués par quelques uns de ces insectoïdes klixen que nous avions déjà croisé sur Tuchanka. Ils ne représentent sans doute pas un grand danger, mais je me retrouve souvent à les combattre seul puisque visiblement l'environnement et les échos des hurlements de leur reine ailée semblent faire paniquer mes équipiers qui n'arrêtent pas de fuir. Je me retrouve sans cesse à revenir en arrière pour les rechercher et pour leur répéter qu'il faut rester groupés quoi qu'il arrive. Ils ne m'avaient jamais fait ça avant, qu'est-ce qui leur arrive d'un coup ?

 

A en juger du nombre de cadavres de vortchas trouvés en chemin, cet appel fut vain. Ils savent lire, au moins ?

 

Tandis que nous progressons péniblement au fil des balises à récupérer un peu de platine sur des gisements à ciel ouvert à l'abandon, les datapads retrouvés ici et là nous apprennent que le chef du coin, un dénommé Salamul, s'apprête à évacuer le secteur quasiment épuisé en ressources minières et envahi de klixens. Selon ses propres datapads, il semble aussi décevoir ses supérieurs qui attendaient davantage de ressources de son équipe. En bout de parcours, nous trouvons un petit campement défendu assez efficacement par deux vortchas dont un artilleur qui nous canardent d'en haut tandis que nous nous y voyons rien dans le brouillard et que nous n'avons aucune couverture. Tout ça pour quelques centaines d'unités de platine…

 

Nous arrivons enfin au fameux relais de communications pile au moment où un vaisseau d'évacuation Berserker décolle, mais le chef Salamul bien protégé et quelques troupes vortchas dont un artilleur sont restés récupérer les retardataires et chargent droit sur nous à notre arrivée ! J'ordonne à Grunt et Mordin d'avancer et de répliquer mais en me retournant… Ils ont déjà commencé à repartir en arrière ! Bon sang ! Fort heureusement, la troupe ne fait pas long feu si je puis dire compte tenu de la nature de nos attaques et de notre supériorité technologique. Je m'occupe de saboter les commandes de la tour de communication puis nous retournons sur le Normandy. 

 

On aurait pas mieux fait de bombarder directement la tour de communication depuis le Normandy ?

 

Pendant que nous nous promenions à travers les vapeurs chloriques à buter des klixens, les collègues de chez Cerberus sont parvenus à décrypter les communications des Berserkers et ils ont ainsi appris que les ressources exploitées ici étaient acheminées vers Zada Ban dans le secteur des Abysses gritchtèques, secteur dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à maintenant, où se trouverait une de leurs bases majeures. Après les Soleils bleus, au tour des Berserkers de passer dans notre moulinette ! Mais pas avant d'avoir fini d'explorer la nébuleuse du Croissant et Illium.

 

 

Contrairement à Lusarn, la naine rouge Ondeste n'émet que peu d'énergie et de chaleur, preuve en est la température de la planète la plus proche, Zesmeni, est inférieure à moins cent degrés. Mais elle a attiré les convoitises des sociétés minières asari pour ses ressources en lithium et en titane. A contario, Acaeria a beau être indiquée comme riche en platine selon les informations du courtier de l'Ombre, mais sa faible masse et son environnement hostile givré quasiment dénué d'atmosphère ont empêché l'installation d'industries minières. Maisuth, la dernière planète de ce système, n'est qu'une naine de glace sans intérêt.

 

Un système glacé mais riche en ressources globalement, mais comme nous avons largement ce qu'ils nous faut pour nos recherches, nous ne nous y attardons pas. Il est désormais temps de retourner dans le système Tasalé pour enfin aller visiter Illium porter assistance à la soeur de Miranda et reprendre les recrutements.

 

 

 

Ca y est, mon café est prêt ! Parmi les 2 derniers systèmes de la nébuleuse, on a dégotté un grenier à ressources dont on n'a vraiment plus trop besoin à ce stade du jeu, ainsi qu'une mission secondaire en plein dans un labyrinthe marécageux embrumé qui a inspiré la peur à nos équipiers… A moins que ça soit un bug ? En tout cas, ça nous aura débloqué un nouveau secteur à explorer entre 2 recrutements, avec une base de Berserkers à aller zigouiller, comme ça, pas de jaloux avec les Soleils bleus ! A quand le tour d'Eclipse ?

 

Et quand je pensais ne pas être loin d'avoir tout exploré du jeu, voilà un nouveau secteur de débloqué ! Ceci dit, il est probable qu'il n'y ait qu'un seul secteur avec peu de planètes, surtout vu sa position sur la carte de la galaxie, un peu comme la nébuleuse du Titan où se localisait l'usine à mécas d'Hahne-Kedar. Et maintenant que je suis bien réveillé avec le café, partons à la découverte de Nos Astra !

 

 

Joli, le bug graphique !

 

Ce n'est pas la première fois que nous visitons Illium, mais nous n'avions fait que l'effleurer en allant retrouver Liara et discuter au passage avec Gianna Parasini qui nous avait interpellés à notre passage et qui m'avait indiqué d'aller voir un marchand douteux qu'elle surveiller pour le distraire. Nous arrivons avec Miranda et Garrus et nous retrouvons la concierge que nous avait dépêché Liara lors de notre première arrivée. Visiblement, personne l'a prévenue qu'elle a déménagé, mais nous pouvons lui reparler pour nous remémorer du contexte actuel d'Illium, plaque tournante commerciale entre les systèmes conciliens, Terminus et le territoire asari avec son commerce peu régulé et l'esclavagisme légalisé, connu sous le doux nom de "servitude volontaire". Une sorte de station Oméga mais où la délinquance en col blanc aurait pris la place des règlements de comptes entre gangs.

 

Ce quartier cosmopolite et vivant de Nos Astra est rempli de kiosques de marchandises, de terminaux de boursicotage et d'investissement qui trônent fièrement au beau milieu des rues et des balcons autour desquels femmes et hommes d'affaires de toutes espèces négocient, devisent et s'engueulent au téléphone, ces derniers nous envoient balader si nous osons les déranger, alors que nous aurions pu leur venir en aide ! Les informations qui tournent en boucle dans les hauts parleurs ne parlent que de scandales financiers, de publicités commerciales et même de plaintes envers un film pour sa représentation problématique de la culture hanari. Peut-être qu'ici, je trouverais quelqu'un d'intéressé par les identifiants trouvés à la Citadelle ? En tout cas, Miranda est impressionnée par l'architecture et aimerait que l'humanité s'en inspire.

 

 

Le bureau de Liara et celui de sa secrétaire est désormais vide, seul reste un terminal sur lequel nous pourrons trouver des informations pour retrouver Samara et Thane, nos prochaines recrues, qui ont l'air bien cachés. Nous y reviendrons plus tard, dirigeons-nous d'abord vers le bar l'Eternité. Sur le chemin, nous croisons le marchand que Gianna surveillait qui nous propose différentes améliorations biotiques et technologiques notamment sur le transport de médi-gel et le piratage. Les prix prohibitifs me donnent envie d'aller négocier des tarifs plus bas. Elle me parle également d'articles spéciaux, ce qui pique ma curiosité. J'essaie d'en savoir plus, mais Gianna Parasini intervient et prend la marchande asari Hermia en flagrant délit de ventes de technologies illégales à l'importation. En réalité, elle l'avait piégé avec une technologie factice étant donné qu'elle la suspectait depuis un moment. Sentant le vent tourner, Hermia se défile devant nous pour aller voir son avocat.

 

Après ce coup d'éclat, Gianna me remercie et me parle davantage de son nouveau métier d'inspectrice. Elle semble particulièrement apprécier coincer les asari qui, je cite "couinent comme des écolières" quand elles se font chopper malgré leur arrogance. C'est pas un peu xénophobe ça ? Justicière dans l'âme, elle aurait aimé être officier du SSC mais elle venait d'une famille modeste, mais elle a su bien rebondir grâce au carnet d'adresses qu'elle s'est constitué à Novéria. Actuellement, elle enquête sur l'intérêt soudain qu'ont la plupart des investisseurs sur l'énergie noire. La mission top-secret de Tali et les évènements d'Haestrom auraient donc fuité ? Elle a du pain sur la planche et nous aussi, nous nous disons au revoir et au plaisir de nous recroiser dans le futur.

 

Ahlala, ces galariens, toujours à tout analyser !

 

En approchant du bar l'Eternité, une asari nous avertit qu'un humain est en train de semer le trouble dans l'établissement, en me faisant comprendre qu'elle apprécierait que je trouve un moyen détourné de le tuer… Voilà qui annonce la couleur. Pourtant, le bar est relativement paisible à notre arrivée :

  • Un groupe d'amis de différentes espèces se retrouvent autour d'une danseuse sur table pour fêter l'enterrement de vie de garçon d'un galarien qui ne comprend pas ce qu'il fait là tandis que ses amis cherchaient juste une bonne occasion de picoler et de se rincer l'œil.
  • Lanteia, le contact de Miranda, qui nous explique qu'il y a quelques complications dans l'exfiltration de sa sœur Oriana avec des mercenaires d'Eclipse dans le coup qui seraient au courant de ce que veut faire Miranda, et ça serait un autre contact, Niket, qui se chargerait de l'escorte de sa sœur.
  • Une table avec une quarienne qui se plaint de la lourdeur de son dernier rancard humain à une connaissance turienne, qui saute sur l'occasion pour lui-même la draguer… et qui nous demande de dégager lorsque nous les écoutons parler. Oups !

 

En approchant du bar, j'aperçois une personne que j'aurais préféré ne pas revoir en train d'engueuler de façon complètement ridicule la tenancière asari du bar, qui n'a pas franchement l'air impressionnée. Il s'agit de Conrad Verner, "mon" fan que j'ai rencontré à la citadelle il y a deux ans qui voulait que je le pistonne pour qu'il devienne spectre. Il a du se sentir pousser des ailes à l'annonce de ma mort, tiens, et il a même réussi à dégotter une armure N7 factice, et même sa femme l'a aidé ! Il fait mine d'être heureux de me revoir et souhaite me montrer l'étendue de tous ses nouveaux talents. Je l'arrête tout de suite d'une balle perdue à son pied, et voilà qu'il se met à pleurer par terre ! Il admet même crever de trouille en jouant les mercenaires !

 

 

Tout ce qui me raconte après me font penser à une mauvaise caricature : l'entrainement est une perte de temps pour sauver la galaxie et que c'était à lui, et lui seul, de prendre ma relève, il se la joue mercenaire qui travaille sous couverture vu qu'il n'apparait pas dans les systèmes de sécurité, mais il fouille dans des caisses pour arrondir ses fins de mois… Qu'il aille s'engager dans l'armée et qu'il gravisse les échelons s'il veut montrer de quoi il est capable ! Enfin, je lui ordonne de débarrasser le plancher, il n'en vaut pas la peine et au final, les meilleurs blagues sont les plus courtes.

 

Aecyta, le "barman", me remercie de l'avoir débarrassé de lui. D'ailleurs, j'aurais pu m'y méprendre vu sa façon de parler qui ferait plus penser à celui d'un krogan, mais c'est bel et bien une asari qui est justement le fruit de l'union entre un krogan et une asari, et une matriarche qui plus est. Malgré le fait que ses parents aient participé à la guerre rachni et la rébellion krogane, et ont fini par s'entretuer à cause de ça alors qu'elle n'avait que cent ans, ses conseils pour le moins pragmatiques n'ont pas vraiment été considérés et écoutés par les autres matriarches, trop absorbées dans l'art et la politique plutôt que la recherche scientifique par exemple. Du coup, maintenant, elle sert à boire et se permet de temps à autre quelques frivolités, sans se prendre plus la tête que ça. Nous discutons d'autres sujets, ses parents, ce qu'elle a vécu dans sa longue vie, l'évolution de la galaxie et ses guerres trop nombreuses et ses bonnes nouvelles trop rares. Des discussions très instructives en tout cas, que je n'aurais pas cru être possibles avec une matriarche asari qui ont la réputation d'être assez arrogantes. Pour la remercier je commande quelques verres avant de finalement prendre congé d'elle.

 

La réaction de facepalm de la "barmaid" en arrière plan se passe de commentaire !

 

Aucune trace de l'asari qui m'avait avertie à l'entrée. Qu'importe, nous continuons de visiter les environs, en passant par une zone de frêt et de manutention. Nous y croisons un galarien en communication qui mentionne une certaine Nassana, une diplomate asari dont j'ai tué la sœur sans le savoir il y a deux ans, et la coordinatrice du service des expéditions dénommée Séryna. Tous deux nous rembarrent dès que je leur adresse la parole. Décidément, la politesse sur Illium, ce n'est pas vraiment ça.

 

Nous poursuivons notre route vers la station de taxi dont les abords regorgent de commerces, mais aussi un poste de sécurité devant lequel je reconnais Shiara, l'asari qui avait été "offerte" au Thorien par Saren que j'avais secourue sur Féros. La colonie se porte plutôt bien mais elle et les autres colons qui ont subi le contrôle mental du Thorien en ont encore des séquelles, notamment la pigmentation verte de sa peau. Le souci qui l'amène ici concerne le contrat avec Baria Frontiers pour faire des tests sur eux et administrer un traitement qu'ils ont signés un peu à la va vite étant donné leur détresse sans lire certaines clauses abusives en petits caractères qui les autorisent à faire des tests invasifs sur eux. La colonie a besoin de mon aide pour renégocier le contrat sans déclencher sa rupture qui occasionnerait des coûts trop élevés pour que la colonie s'en remette. L'émissaire de Baria Frontiers, Erinya, se trouve juste à l'autre bout du couloir.

 

Ce bug de caméra qui fait converser Shiala de dos est quelque peu déroutant…

 

A peine arrivés devant elle qu'elle connait déjà l'objet de notre venue, et tout de suite elle inflige tout son dédain et son arrogance sur nous. Ca commence bien ! Et pour cause, elle en veut à toutes les autres espèces de la galaxie à cause de tous les conflits qu'ils ont occasionné dans la galaxie, selon elle la guerre Rachni aurait eu lieu à cause d'une erreur des galariens, chose que j'ignorais mais dont j'ignore la véracité réelle. J'essaie de creuser sur ce qui la rendue ainsi et j'apprends que la mère de ses filles a été tuée sur la planète d'origine des Quariens par des geths, et ses filles mortes il y a deux ans lors de l'attaque de la Citadelle, ce qui aurait déclenché sa xénophobie. Mais voilà, sa partenaire et ses filles vivaient au quotidien entourés d'autres espèces d'une part, et les colons de Féros se serrent les coudes avec Shiala après leurs lourdes pertes d'autre part. Ces arguments semblent avoir suffisamment affectés Erinya qui s'effondre en larmes. Je l'aide à se relever et elle consent à revoir le contrat qui lie la colonie à Baria Frontiers sans les aspects intrusifs, selon ses mots pour ne pas en rajouter étant donné que la galaxie est déjà assez inhospitalière comme ça… Shiala me remercie du coup de main tandis que j'essaie de la réconforter de sa lassitude devant les problèmes qui n'en finissent plus de s'enchaîner, et de la remotiver à faire de son mieux. Vaut mieux la laisser en dehors de tout ce qui concerne les Moissonneurs et les Récolteurs… Elle me tient l'épaule et me fait un grand sourire avant de partir, en me promettant de se revoir dès que nous serons déliés de tout engagement… Eh bien !

 

En tout cas, les positions xénophobes d'Erinya font pas mal parler autour d'elle. Mais si j'ai pu par ma persuasion lui faire changer d'avis, ça sera toujours ça de pris. Sa société Baria Frontiers vend des cartes stellaires vers certains secteurs que je n'avais jamais entendu parler, comme le désert de Minos et la nébuleuse de Pyros. Voilà qui promet de nouvelles semaines d'exploration en perspective ! En continuant de faire le tour de la station de taxi, nous tombons sur une autre asari en communication mentionnant une certaine probatrice qui nous rembarre, d'une marchande de technologies militaires Gateway beaucoup trop chères avec qui je ne parviens pas à négocier les prix, et une marchande de souvenirs qui se fait charmer par les poèmes d'un krogan éperdument amoureux d'elle. Oui, un krogan poète.

 

 

En allant lui parler, la marchande semble agacée par les vers de ce krogan mélancolique dénommé Charr, mais elle nous assure qu'il est inoffensif : c'était son ancien petit ami avec qui elle a rompu, parce qu'il était trop investi dans sa relation et voulait d'ores et déjà fonder une famille avec. Même s'ils ont déjà discuté de ça auparavant, elle se pose toujours des questions sur la sincérité et se demande s'il voulait juste se servir d'elle pour procréer, ce qu'il ne peut pas faire autrement à cause du génophage. Il gagne bien sa vie, mais ce n'est en effet pas le genre de krogan à aspirer à l'héroïsme guerrier dans un clan et à "mériter" une krogane fertile. Elle a encore des sentiments pour lui mais elle semble hésitante. Je l'encourage à prendre une décision, si elle a confiance en lui, alors pourquoi est-ce qu'elle pense qu'il le prend pour un vulgaire incubateur ? Elle va lui parler mais aupavant, elle me remercie de lui avoir ouvert les yeux sur son compagnon en m'accordant une réduction sur ses souvenirs : des modèles réduits pour compléter ma réduction, et une espèce de poisson locale à Illium. Avant de repartir, nous écoutons, amusés, une conversation entre un galarien et son enfant asari discuter du cadeau souvenir à offrir à sa femme. En y réfléchissant, la "fillette" risque de ne pas connaitre son père très longtemps… 

 

Après ce petit tour d'horizon de Nos Astra, nous retournons sur le Normandy. Nous n'avons d'ailleurs toujours pas trouvé sur Illium de personnes intéressées par les identifiants trouvés à la Citadelle. Je reste quelques instants à contempler la carte de la galaxie criblé de près d'une vingtaine de secteurs visités ou non, mon aquarium et toutes ces espèces de différents mondes qui y cohabitent, et ma collection de vaisseaux miniatures désormais complétée. Un peu de repos bien mérité avant de prendre part aux embrouilles locales pour recruter de nouvelles têtes et exfiltrer la sœur de Miranda.

 

 

 

Et voilà, on a fini le jeu : on a complété les collections de poisson et de maquettes de vaisseaux ! Merci à tous d'avoir suivi ce let's play et… Ah non, ce sont juste des collections cosmétiques inutiles donc indispensables pour faire joli !

 

Cette visite de Nos Astra sur Illium nous a permis d'en savoir davantage sur la société Asari, qui n'est pas aussi progressiste, sage et posée qu'on aurait pu le penser. La position d'Illium dans la galaxie à la croisée des zones d'influences en fait une cité où le capitalisme le plus débridé règne en maitre absolu : derrière la modernité et tout le fluo qui en balance plein les mirettes se cachent la froideur des affrontements entre corporations à coups de procès, d'OPA hostiles et de scandales dans les médias. Délinquance en col blanc, esclavagisme légalisé, trafic de drogues en contournant la faible législation sont monnaie courante, loin de la vue des passants, ou pas étant donné les conversations qu'on a pu entendre dans toute la ville.

 

Quant aux Asari elles-mêmes, leur longévité a tendance à les rendre arrogantes : je n'ai pas compté celles qui m'ont envoyé paitre, sans même parler d'Erinya qui en veut à toutes les autres races. Mais on a aussi fait de belles rencontres avec beaucoup de conversations qui m'ont baucoup appris de la culture asari et des différents couples qu'elles peuvent former avec toutes les espèces connues, notamment les krogans et les galariens et tout ce que ça implique avec la différence d'âge et d'espérence de vie. Mention spéciale à Charr, le poète krogan et à Aecyta, la "barman" (c'est écrit comme ça dans le jeu) de l'Eternité, fille d'une asari et d'un krogan et son tempérament pour le moins inhabituel. Comme dans la plupart des cités du jeu, Nos Astra grouille de références au premier Mass Effect : on y retrouve Gianna de Noveria, Shiala de Féros et l'inénarrable grand fan de Shepard qui a complètement pété un câble qui a provoqué le facepalm d'Aecyta… D'ailleurs, marrante la petite blague méta de Conrad qui est obligé de fouiller dans les caisses pour augmenter ses gains de crédits… Comme Shepard qui fouille partout pendant les missions en fait !

 

Quand il y en a plus, il y en a encore !

 

Je pensais m'en sortir comme ça à finir le jeu vite fait après avoir fini les missions d'Illium et enchaîner sur la suite et fin de l'intrigue principale en quelques épisodes ? Eh bien NON ! Voilà-t-il pas qu'on m'a vendu 4 cartes de secteurs de la galaxie à visiter ! A priori, j'en ai déjà visité un, à savoir le Nexus d'Hadès débloqué par le DLC Fakir, et débloqué l'accès à un autre dans cet épisode, les abysses Gritchtèques, où se trouve la base des Berserkers. A ce rythme, pour peu que la mission dans le vaisseau moissonneur piégé débloque encore plus de systèmes et de secteurs, ce let's play va faire plus de 40 épisodes et d'ici que je finisse le jeu, la Terre entière sera vaccinée contre le COVID-19... ou pas ?

 

Ceci étant, j'ai eu au cours du live de l'épisode un certain nombre de bugs et de petits glitchs plus ou moins amusants, dont celui des équipiers froussards sur Tarith et celui de Shiala qui parle à Shepard de dos et qui ne fait que tourner sa tête dans tous les sens au moment de choisir une réplique… J'ai encore quelques quêtes comme le colis pour Ish (que j'ai déjà résolue d'ailleurs) et les identifiants falsifiées qui trainent dans ma poche pendant une dizaine d'épisodes sans que personne ne me les réclame… Et pour finir par une n-ième remarque sur la localisation francophone, j'ai reconnu beaucoup de doubleurs de personnages réguliers de l'équipage du Normandy qui ont également prêté leur voix à bon nombre de PNJs sur Illium : Martine Guillaud, celle de Jack que l'on retrouve avec Gianna Parasini, et j'ai reconnu à plusieurs endroits la voix du docteur Chakwas d'Anne Rochant. Était-ce la même chose sur la VO ?

 

Ca change de la carte des débuts du jeu avec à peine 6 ou 7 secteurs !

 

Voilà, voilà, un petit épisode filler d'exploration de systèmes et d'un nouvel hub de quêtes le temps d'un bon petit déjeuner équilibré, un moment de calme et de paix en attendant la tempête qui ne manquera probablement pas d'avoir lieu par la suite ! Fera-t-on la connaissance d'Oriana, la soeur de Miranda ? Que nous réservent les personnalités de Samara et de Thane, nos 2 futures recrues ? Mais quel est ce mystérieux vaisseau en perdition dans la nébuleuse de Pylos qui n'est lié à aucune quête en cours ? Shiana va-t-elle déclarer sa flamme à Shepard un jour ? Réponse dans les prochains épisodes du let's play ! A bientôt et prenez soin de vous !

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