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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect - Ep 18 : La chute du gardien des Enfers

(lien vers la VOD)

 

C'est une colonie sereine pour son avenir sur Féros que nous quittons, en espérant avoir le temps de la revisiter dans quelques temps une fois Saren traduit en justice. Le rapport sur la mission Féros transmis au conseil de la Citadelle, je convoque mon équipe quelque peu inquiète pour mon état mental après avoir encaissé coup sur coup la balise prothéenne et l'Enigma, que je n'ai pas compris. Liara me propose de revisionner à nouveau ces images ce que j'aurais du refuser parce que mon mal de tête empire sans rien apprendre de plus tandis que la communication avec le conseil tourne encore en rond sur les détails futiles comme la mort du Thorien qui ne m'a pas vraiment laissé le choix, que je fais mine d'écouter au lieu de couper court à la communication. J'ai besoin de repos, et personne ne semble avoir envie de discuter cette fois-ci, même Ashley a encore ses fichues armes à nettoyer alors qu'elle est restée au Normandy pendant toute la mission.

 

Un aller-retour à la citadelle sans incident plus tard, il faut se remettre d'aplomb, et pour ce faire, quoi de mieux que de s'occuper du sort de Cerberus, qui commence à collectionner les méfaits entre avoir foutu une balise de secours près d'un dévoreur sur une planète paumée, mené des expériences sur les Rachni achetés à Noveria et sur des survivants d'Akuzé, et j'en passe. Direction le secteur Voyager !

 

 

Deux systèmes à visiter ici : Yangtze où se trouve la planète Binthu et le centre de recherche de Cerberus selon les informations de l'amiral Kahoku, et Amazone, vers lequel des cargaisons y sont envoyées alors qu'il n'y a pas de zone habitée connue selon ce que j'ai pu dégotter sur un terminal ExoGeni de Féros. Et ce genre de choses a le don de m'intriguer donc c'est par ici que nous allons commencer. En arrivant à proximité, je reçois une transmission non pas de l'amiral Hackett mais d'un commandant de la cinquième flotte qui me parle d'une vieille sonde d'espionnage datant de la guerre du premier contact qui se serait retrouvée dans ce système. Elle dispose d'une bonne charge nucléaire et ça la foutrait diplomatiquement mal pour l'humanité que le Conseil la découvre…

 

Amazon est une naine rouge vieillissante, et la seule planète étant un tant soit peu visitable est Agebinium, la plus proche, tant que les vents solaires ne sont pas trop violents. C'est probablement ici que la sonde a du atterrir ? Et les cargaisons en provenance de Féros aussi ? Le scan des quatre autres planètes par le Normandy n'a rien donné si ce n'est un peu de minerai et un insigne turien. La seule curiosité notable étant une énorme planète tellurique, Derneuca, qui a un environnement similaire à Mars mais qui a une densité et une gravité énorme de sorte qu'elle a attiré bon nombre de météorites et de comètes.

 

 

C'est une planète recouverte de poussière de silicate et d'aluminium que nous arpentons à bord du Mako qui réfléchit la lumière rouge d'Amazone qui surplombe le ciel. Les détecteurs du Normandy indiquent une concentration de curiosités au nord mais nous dénichons plusieurs filons de minerai aux alentours. Arrivé au nord, nous trouvons les traditionnels débris de sonde pour Tali, un emblème turien et un campement vide près d'une entrée de mine fermée, et toujours aucune trace des livraisons de Féros. Mais en contournant le relief, nous tombons sur une autre entrée. C'est sans doute là où se trouve la sonde ?

 

La mine est vide de chez vide hormis un amoncellement de caisses, pas même un container ! On découvre la sonde et sa bombe nucléaire au bout d'un couloir quand tout à coup, un éboulement nous emprisonne dans la caverne et apparait alors un hologramme d'Alénos Haliat, le responsable du raid skyllien sur Elysium qui s'est fini en déroute et qui compte bien se refaire une réputation avec mon scalp radioactif, puisque la bombe affiche un décompte de dix secondes !

 

 

Heureusement, j'ai gardé mon sang froid et je l'ai désamorcé à temps. Bon maintenant il faut sortir de là, mais heureusement, l'autre sortie est déverrouillée - parce qu'il est bien sorti par quelque part ce brave Alénos. Nous tombons sur le campement rempli de mercenaires et d'Elanos en personne, et j'abats tout ce beau monde facilement de loin à l'aide de mon fusil de snipe. Mes équipiers n'ont fait que me regarder faire. Ils avaient embarqué notre Mako en plus ! Au moins, je n'ai pas eu le chemin à refaire à pied… Et voilà deux problèmes réglés d'un coup : la sonde et Haliat.

 

 

La blague était facile.

 

On a eu Eden Prime au début du jeu, il fallait forcément que la maison mère de Twitch ait droit à son placement de produit avec le nom donné à ce système. A moins que ça soit une référence à la mythologie gréco-romaine, comme environ le tiers des systèmes et des planètes du jeu ? Le mystère reste entier.

 

Hormis la luminosité particulièrement rougeâtre de la planète, on revient dans le design vu et revu des planètes avec un relief plus ou moins rugueux, une sonde endommagée, 2 ou 3 gisements, un artefact à collectionner et une des trois cartes intérieures dans une nouvelle variante de réaménagement, ici la mine (les 2 autres sont le bâtiment préfabriqué des pirates de Xawin et le complexe souterrain lunaire). C'est ici qu'on ressent un peu le design un peu dépassé du level design de 2007 mais bon, on arrive sur la fin. Les évènements spéciaux qui rompent à la monotonie sont trop rares : faune locale, artefact prothéen, dévoreur… Pour autant, les missions en elles-mêmes sont intéressantes et garnissent encore un peu plus le riche background du jeu avec des références et des détails sur les conflits passés qu'a affronté l'Humanité dans son exploration de l'espace.

 

Ah, et tant qu'à faire, notez ce petit passage rigolo dans le journal de missions :

 

 

 

Sorti de ce mauvais pas, il est temps d'aller bouffer du Cerberus rôti. Direction Yangtze, une des rares étoiles à avoir une géante gazeuse qui gravite près d'elle et qui en a éloigné les quatre autres planètes telluriques, relativement inintéressantes en dehors de Binthu, hormis un disque prothéen et quelques gisements de minerai. Et encore, quand on voit Binthu… Une atmosphère de dioxyde de carbone sous un épais nuage toxique de  température d'une petite centaine de degrés, on a connu meilleur paradis. Mais bon, quand on est une sale crapule de Cerberus, on ne peut pas faire la fine bouche sur la qualité de sa planque.

 

Encore une pyramide, et toujours pas de Goa'ulds !

 

Et passé l'exploration des gisements, des sondes et de la pyramide prothéenne - à se demander à quel point ils ont pu inspirer les égyptiens ? - ce n'est pas un mais trois laboratoires que Cerberus a établi sur Binthu, chacune gardée par une paire de tourelles, ça va être un poil plus long que je ne le pensais. En tout cas, le fusil à pompe d'Ashley risque de bien servir, contrairement à Agebinium… Premier laboratoire vite fait nettoyé, avec quelques petits crabes rachni derrière une barrière de stase au centre d'une pièce. L'amiral Kahoku n'aurait pas tendance à les surestimer ? Et Ashley qui semble avoir omis de jeter un œil sur la carte du Mako qui découvre qu'il y a deux autres labos… Merci pour l'information en tout cas. Second laboratoire nettoyé rapidement aussi, avec un soldat rachni enfermé, et pareil pour le dernier, où c'est des serviteurs du Thorien qui sont ainsi analysés. Alors si en plus ExoGeni est de mèche avec eux… Il s'avère que Cerberus bouffait à tous les râteliers pour mener des recherches génériques pour créer je ne sais quelle monstruosité.

 

Une fois les serviteurs abbatus je découvre avec horreur le cadavre de l'amiral Kahoku… Bordel de merde, ces fumiers l'ont retrouvé ! J'aurais mieux fait de l'inviter dans le Normandy, il aurait été davantage en sécurité. Mais tout ces efforts n'auront pas été vains, nous connaissons désormais où se trouve leur base principale : dans le système voisin de Columbia. 

 

 

Evidemment, la carte du Normandy ne connaissait pas sa localisation exacte, histoire que je ne tombe pas dessus par hasard grâce à ma curiosité légendaire, à moins que ça soit un sabotage de Cerberus de sorte qu'on ne retrouve pas leur trace. Pourtant, ce n'est pas un système méconnu vu le nombre d'informations dont dispose la base de données sur les quatre planètes tezlluriques qui le composent : Clojira la cocotte-minute semblable à Vénus, Ontahéter où il circule des légendes à propos d'un vaisseau prothéen conservé dans la glace, Gromar et le télescope interférométrique turien installé dessus qui leur a permis de cartographier les systèmes alentours. Il n'y a que sur Néphéron que peu d'observations sont disponibles, si ce n'est que c'est ici que se trouve la base principale de Cerberus. Après avoir récupéré un médaillon turien en orbite autour de Gromar et un gisement de samarium sur Ontahéter, on débarque en Mako sur Néphéron en remplacant Ashley par Wrex de l'équipe précédente, histoire de faire tourner l'effectif.

 

Présentée comme une planète volcanique aride, il ne fait pas si chaud à sa surface du à l'éloignement à son étoile : à peine une quarantaine de degrés. En dehors de la base, rien de spécial hormis les gisements, la sonde accidentée pour Tali et le dernier dog tag galarien qu'il me manquait pour ma collection, trouvé sur un galarien de Cerberus. Ils ont même recruté chez d'autres races visiblement. Il s'avère que nous étions attendus puisque deux snipers et deux soldats anti-char défendent l'entrée.

 

Plutôt discret, le QG de Cerberus.

 

A l'intérieur, la crème de la crème de Cerberus nous donne un peu plus de fil à retordre que dans les petits labos de Binthu, leurs agents sont tenaces et entrainés aux techniques d'immunité et leurs snipers visent vite et juste, mais il en faut plus pour inquiéter notre squad désormais surarmé et surexpérimenté.

 

Nous ramassons tout ce qui traine et téléchargeons ce qu'on peut sauver de données sur le terminal central de Cerberus avant qu'il n'efface tout, et nous retournons au Normandy. Et voilà une bonne chose de faite : Kahoku n'est pas mort pour rien, et nous avons épargné la galaxie d'une menace de je ne sais quelle monstruosité qui serait sortis des esprits démoniaques de Cerberus. Et j'ai complété plusieurs collections : les emblèmes turiens, les disques prothéens, et les gisements de toutes sortes de matières dénichés jusqu'ici devraient satisfaire l'Alliance et leur promettre bon nombre d'appels d'offre.

 

 

Avant de repartir vers d'autres secteurs, un courtier de l'ombre me réclame les données récupérées chez Cerberus, soi disant suite à l'accord qu'il a eu avec Kahoku. On me la fait pas à moi : comment je peux vérifier qu'il n'essaie pas de m'entourlouper ? Il n'est plus là pour confirmer de toutes façons. Et des crédits, j'en ai déjà des millions. Ces données seront pour l'Alliance, pour l'enquête judiciaire qui jugera les survivants de Cerberus. Le courtier me dit qu'il s'en rappellera la prochaine fois que j'aurais à faire avec lui… Ou pas ?

 

 

Ouh, la belle coquille !

 

En parlant de collections, tiens… A ce stade, j'ai terminé plus de la moitié d'entre elles, ce qui est un bon indicateur que je vais arriver à bout de l'exploration de tous les systèmes et missions secondaires. Restent le secteur Armstrong et la Mer Pourpre à visiter, ainsi que Virmire. Sinon, c'était probablement la suite de missions secondaires la plus longue du jeu que l'on vient de finir, qui à la base, avait commencé par une histoire d'harcèlement sur la docteur de l'infirmerie de la Citadelle, et nous aura amené à démanteler la bande de crapules et de savants fous les plus dangereux de la galaxie.

 

A priori je m'étais planté sur l'origine des noms des systèmes du secteur Voyager : en fait, ce sont tous des noms de fleuves. Amazone en Amérique du Sud, Yangtze en Chine et Columbia en Amérique du Nord. Ca aurait été rigolo que les planètes portent des noms d'affluents à ces fleuves, mais ils sont pas allés jusque là chez Bioware.

 

Côté inventaire, du haut de mes 5'502'134 crédits dont je ne sais pas quoi faire, j'entasse les équipements de tier VIII, mais en y regardant de plus près, le tier ne veut pas tout dire, il y a certains fabricants dont le matos est statistiquement meilleur que les autres, et d'autres qui sont assez irrattrapables. Notamment les armes spectre débloquées sur le succès 1 million de crédits sont équivalentes à des tiers VIII voire IX alors qu'elles sont indiqués comme tier VII. Inversement, des armes comme les modèles Thunder sont en dessous des autres. Mais le jeu propose également des descriptifs et historiques pour chacun des fabricants et quels sont leurs produits de prédilections. Par exemple Ariake Tech est décrite comme une corporation spécialisée dans les OmniTechs et les armures, il est pas étonnant qu'en termes de fusils d'assaut ils soient à la ramasse, même si leurs pistolets Raikou tiennent bien la comparaison avec leurs concurrents.

 

 

Autres équipements que je n'ai pas encore mentionné, les OmniTech sont ces espèces de machins translucides orange fluo qui s'insèrent dans la main et remontent jusqu'au coude, et augmentent l'efficacité des compétences liés aux pouvoirs technologiques et médicaux, avec des statistiques de blindage, de techno-régénération (des boucliers donc) et de recharge médicale (diminution du cooldown d'utilisation du médi-gel). Et pour fini les amplis biotiques qui est l'équivalent pour les classes biotiques avec également 3 caractéristiques pour améliorer les compétences, sur la durée des effets, leur puissance et leur régénération (cooldown). Comme pour les armes et armures, on a différents tiers et fabricants avec leurs spécificités : la fondation Sirta par exemple ne propose des OmniTech avec uniquement des gros bonus de techno-régénération et 0 au reste. Garrus s'en contentera en tant que biclassé militaire, mais Kaidan aurait aimé avoir des bonus liés à la médecine. Bref, contrairement à la plupart des jeux actuels, le "tier" ne veut pas tout dire mais n'est juste qu'un indicateur. Dans Mass Effect, il s'agit simplement d'un indicateur des items que l'on peut récupérer sur les ennemis et les containers à un niveau donné. A mon niveau actuel, je récupère une majorité d'objets tier VIII et parfois des IX sur un coup de bol.

 

En parlant de niveau, c'est l'heure du point fiche de personnage, après 42h58 de jeu :

 

 

Shepard aura quand même pris une paire de niveaux dans cet épisode même si on a commencé déjà proche du niveau 46 au début. J'ai terminé la ligne de formation d'assaut avec le dernier niveau de Montée d'Adrénaline qui réinitialise tous les autres cooldowns toutes les 45 secondes au lieu d'1min30. J'embraye ensuite, puisque je l'ai déjà commencée et que le reste n'a plus trop d'importance, sur la complétion des talents d'armures de combat.

 

Mais entre temps, le fait d'avoir refusé de refiler les données de Cerberus au courtier des ombres m'aura donné les points de conciliation manquants pour débloquer les deux derniers cubes de la ligne de charme, ainsi que le succès Diplomate, en ayant accumulé 75% des points de conciliation. J'ai beau avoir fait pas mal de décisions brutales surtout au début mais voilà, Shepard est officiellement vu de tous comme un diplomate hors pair ! Je sais où sera placé le point du niveau 48 !

 

Et c'est fini pour ce dix-huitième épisode, prenez soin de vous et à la prochaine en stream ou sur le blog ! A bientôt !

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