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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 9 : La suprématie du Phénix

(lien vers la VOD)

 

Maintenant que tout le monde a eu le temps de se reposer, que Jack s'est un peu calmée vis à vis de Cerberus et que j'ai fini de faire mon deuil des poissons de mon aquarium, il est grand temps d'atterrir sur Aïté et de savoir ce qui est arrivé au projet Suprématie et surtout ce qu'il en retourne ? Tout ce qu'en a dit l'homme trouble dans son message, c'est qu'ils utilisent une technologie très instable. Etant donné la situation sur la planète, il se pourrait qu'ils se soient attirés les foudres d'une des cités-Etat du coin et que je doive mener une mission commando pour éliminer le chef, ou bien négocier un traité de paix ? Ou alors rien à voir ? Du coup, ne sachant pas ce qui va nous attendre, je choisis Jack pour sa première mission et Garrus qui pourra garder un œil sur elle si jamais elle s'avise de compromettre nos objectifs.

 

Spoiler alert : non, il ne s'agit pas d'une brasserie !

 

Nous atterrissons non pas en Kodiak mais avec le véhicule Hammerhead, engin tout terrain sans roues capable de se déplacer dans les airs à quelques mètres du sol grâce à ses réacteurs. A première vue, ça semble plus maniable que le Mako mais dirigeons-nous d'abord vers l'entrée du bâtiment. Le docteur Archer, maître des lieux, m'accueille directement par radio en me faisant un résumé succinct de la situation : une rébellion d'I.V.. Et voilà que des souvenirs lunaires me reviennent, dire que je pensais m'en être débarrassé… Première étape, couper la parabole visible au loin derrière le bâtiment.

 

Un message d'accueil nous invite à déclarer nos armes au personnel de sécurité, mais on ne voit que des cadavres couverts de sang. Archer m'avertir par écran interposé que les Geth ont envahi les lieux. Mais qu'est ce qu'ils foutent là, eux ? Ils ont piraté l'I.V. ? Après avoir traversé quelques pièces et couloirs jonchés de cadavres, je comprends peu à peu à travers les enregistrements d'Archer que les Geth sont l'objet d'expériences et d'études du projet Suprématie. Probablement pour en prendre le contrôle ? Si déjà ils ont échappé au contrôle des quariens, ce n'est pas l'humanité qui fera mieux qu'eux… Je lance la commande de rétractation de la parabole, seulement voilà, l'I.V. a piraté les commandes avec un grésillement vert et  désagréable sur les écrans et tente de rediriger la transmission vers une autre planète. Il va falloir employer les grands moyens : détruire l'antenne sur place !

 

Nous nous dirigeons vers la navette de transport qui y mène, entrecoupé par le grésillement pénible de l'I.V.. C'est en arrivant à la cafétéria de la base que nous rencontrons les premiers Geths, ce qui rentre en contradiction avec le menu annoncé à notre entrée.

 

 

C'est ainsi que nous retrouvons nos bons vieux amis soldats, lance-roquettes et destroyers que nous avions désassemblé par centaines avec Garrus et les autres, sauf que ceux-là sont entouré du même halo vert que celui de l'I.V. qui a piraté la base. Ils n'opposent pas grande résistance, mais leur tendance à avancer de plus en plus proche m'a donné envie de retourner leur propre technologie contre eux et ressortir le fusil à pompe à plasma de leur cru, en plus de celui que manipule déjà Jack, et étant donné les améliorations faites, c'est bien efficace ! Les destroyers ne nous font plus bien peur. Après avoir nettoyé les lieux et ramassé des munitions en plein dans les cuisines du réfectoire, et après Jack qui nous a fait une scène à ne plus vouloir bouger, nous reprenons notre route vers la navette toute proche vers l'antenne, que l'I.V. dirige maintenant vers un satellite de Cerberus en vue de le pirater.

 

Nous continuons d'avancer dans la parabole à proprement parler, lourdement gardée par de nombreux soldats, de lance-roquettes Geth qui semblent avoir appris à tirer à travers les escaliers métalliques, et d'un Prime que nous nous attendions pas à rencontrer aussi tôt, mais qui nous a fait plus peur que de mal. Au final, le talent de surcharge de Garrus et les pouvoirs biotiques de Jack sont plutôt utiles et efficaces contre eux, en plus de mes munitions antigrav. Une fois au sommet de l'antenne, nous avons trois condensateurs à faire sauter pour la rendre inopérationnelle… pour ne pas dire la détruire complètement. Plusieurs destroyers menés par un autre Prime essaient en vain de nous en empêcher.

 

 

C'est à ce moment là que le docteur Archer, un des deux seuls survivants humains du complexe, décide enfin de se montrer à nous. Nous revenons à l'entrée et il nous explique enfin le véritable but du projet Suprématie : une tentative de prise de contrôle des Geth via une influence religieuse similaire à celle de Sovereign pour les rendre pacifique via une interface homme/I.V.. Autant dire que c'est raté et surtout présomptueux de mener un tel projet sans faire appel aux connaissances quariennes, même s'ils ne sont manifestement pas en bons termes avec Cerberus… Et la pression que lui met l'homme trouble n'arrange pas les choses. L'autre survivant est son frère autiste, David, qui s'est porté volontaire pour faire l'interface avec l'I.V. et mener les tests, mais comme nous avons pu le constater, ça a mal tourné, et si elle venait à s'étendre partout sur les systèmes conciliens et autres, ça serait la grosse cata.

 

David et l'I.V. sont sous confinement dans la station Atlas le laboratoire principal, et pour y accéder, il faut retirer les scellés des trois autres : Prométhée l'épave de vaisseau Geth, Vulcain la centrale géothermique et celle-ci, la station Hermès pour les communications extérieures, qu'Archer déverrouille d'ores et déjà. Il va donc falloir se rendre dans les deux premières stations pour terminer de neutraliser le confinement d'Atlas et fort heureusement, on ne va pas y aller à pieds !

 

 

 

Eh oui, cette mission issue du DLC Suprématie nous donne le droit de piloter un nouveau véhicule d'exploration terrestre bien plus maniable que le Mako : le Hammerhead ! Il est possible d'aller beaucoup plus vite grâce au turbo, d'effectuer des sauts pour passer au dessus des obstacles et de se servir de l'axe vertical lors des combats avec le lance-roquette dont le véhicule est équipé. Beaucoup de joueurs se plaignaient de la maniabilité hasardeuse du Mako, personnellement ça ne m'a pas particulièrement choqué, mais il faut reconnaitre que ce véhicule là est bien plus jouissif à piloter ! J'espère qu'on aura l'occasion de visiter des planètes avec comme dans le 1 !

 

Quant à la mission, pas grand chose à dire, c'est du Cerberus tout craché à se lancer dans des projets exorbitants et qui se finissent en catastrophe, on se souviendra des expériences pour créer de super soldats à partir d'échantillons de rachnis récupérés de Novéria et de servants du Thorien de Féros. Là, ils prétendent pouvoir reprogrammer les Geth pour les rendre inoffensifs ? Sérieusement, ils ne pensaient pas que les quariens n'avaient pas essayé avant, d'autant plus que ce sont eux qui les ont créés à la base ? Et forcément, ça s'est fini en catastrophe, et le patron n'est pas content.

 

Bref, pour un DLC, ça ne rigole pas : on retrouve nos vieux amis Geth qui ont pris un petit coup de vieux et ne constituent pas des ennemis farouches, notamment les Prime ne sont plus les big boss endgame qu'ils étaient dans le 1, les robots lourds Ymir sont bien plus pénibles à affronter. Il nous donne l'occasion de piloter un véhicule très agréable à piloter et le scénario commence plutôt bien, dans le contexte d'un nouveau projet de Cerberus éthiquement très discutable qui part en sucette.

 

Par contre, il a fallu bouger Jack à coups de recharges de jeu. Je ne pensais pas que la mission l'intimiderait autant !

 

 

Nous arrivons dans une sorte de mesa surélevée et escarpée sur laquelle nous retrouvons des prairies où gambadent des bovidés dotés de bras de kangourous, semblables à ceux croisées dans certains mondes de l'espace concilien il y a une paire d'années. Le Hammerhead est doté de sa propre I.A. à la voix masculine aussi monotone qu'un elcor, et nous donne toutes sortes d'informations plus ou moins utiles, comme la présence dans la zone de petites bases d'opérations de Cerberus dont les tourelles sont piratées par l'I.V.. Lorsque nous avons récupéré un paquet de données dans l'une d'entre elles, il nous mentionne cinq autres à trouver dans les environs. L'I.V. nous donne également des informations sur "un point de vue esthétiquement agréable" que "les formes de vie organiques pourraient trouver cela intéressant" ainsi que de ses analyses sur les missiles guidés dont dispose l'appareil qui ne sont pas fait pour les herbivores sans défense.

 

Nous suivons une rivière qui mène à plusieurs carcasses de vaisseaux Geth, signe qu'on approche de la station Prométhée, lourdement gardée par un gros canon Geth à énergie contrôlée par l'I.V. et protégé par des boucliers de défense. Nous utilisons ses tirs à notre avantage pour endommager les générateurs pour le couper et le détruire. Après avoir ramassé un peu de minerai à l'entrée, nous sortons du véhicule et nous pénétrons dans le vaisseau.

 

 

Nous nous faisons accueillir par un joli Geth Prime sous stase et une ambiance bien sinistre à souhait. Nous progressons en avant vers l'intérieur du vaisseau sans rencontrer ni âme ni machine qui vive. Seuls les grésillements de l'I.V. et des bruits métalliques de la structure de vaisseaux se font entendre, et ce n'est pas l'écoute des datapads d'anciens chercheurs qui font part de la terreur permanente qu'ils supportent à travailler sur des carcasses pouvant se réactiver à tout moment dans un tel environnement, sauf un certain Lanigan qui prenait un malin plaisir à effrayer ses collègues. Et ce n'est pas la musique criarde et aigue diffusée dans les couloirs soi disant "dans le cadre de nos efforts constants pour réduire le stress en milieu professionnel" qui va nous rassurer, et toutes ces caméras m'ont stressé de sorte que je les détruis systématiquement à vue. Après avoir ramassé ce que nous pouvons et manipulé une interface de déplacement de platebandes, nous arrivons près de la console où j'actionne la commande de déconfinement. Ils n'auraient pas pu la placer à l'entrée de la station ?!

 

L'I.V. nous a bien évidemment repéré et tous les modules geths inactifs des zones que nous avons traversé s'activent. Et voilà les ennuis, c'était trop facile, me suis-je dit : nous refaisons tout le chemin en sens inverse en faisant face à des troupes de geth de plus en plus nombreuses et de mieux en mieux équipés dont un modèle que je n'avais jamais rencontré avant de visiter les locaux du projet Suprématie : les chasseurs, une classe intermédiaire de soldats moins offensifs que les destroyers mais qui dispose d'une technologie de furtivité les rendant un peu moins visibles.

 

 

Et comme nous pouvions nous en douter, la stase du geth Prime de l'entrée s'est brisée et nous mènera la vie un petit moment avant que nous parvenions à bout de la quinzaine de troupiers tout droit sortis des modules clos à notre arrivée, mais comme les deux Prime précédents rencontrés précédemment, nos fusils à pompe le tombent rapidement. La voie est enfin libre pour repartir explorer plus en avant les environs, notamment à la recherche des derniers paquets de données.

 

Avant de rallier la station Vulcain située à quelques kilomètres, nous prenons le temps d'explorer les recoins des falaises et des crevasses pour dénicher les cinq paquets de données restants. Deux d'entre eux se trouvent dans des petites bases de préfabriqués défendues par des tourelles piratées, deux autres se trouvent non loin de l'entrée des stations Atlas et Vulcain, et le dernier se trouve dans une crevasse, défendue par une paire de mécas Ymir. Alors soit le Hammerhead est plus fragile que ce bon vieux Mako, soit ces robots sont définitivement les ennemis les plus solides et les plus pénibles que nous ayons eu à affronter jusqu'ici, même à bord d'un véhicule. Heureusement que Garrus est là pour le réparer fissa. Je me demande si nous n'avons pas un peu perdu notre temps à retrouver tous les paquets de données, vu l'absence de réaction d'Archer.

 

Mais laissons de côté ces paquets sans destinataire final, et dirigeons nous vers la station Vulcain pour retirer le dernier scellé pour débloquer l'accès à l'I.V..

 

 

Comme son nom le laisse entendre, cette station est construite près d'une zone d'activité sismique dans laquelle coule de la lave, et sert de centrale thermique pour alimenter en énergie tout le complexe Suprématie. Il nous aura donc fallu manœuvrer pour éviter de cramer le Hammerhead et se servir des conduits d'évacuation pour escalader les hauteurs du volcan et parvenir à l'entrée proprement dit de la centrale. Nous y arrivons non sans mal : nous avons du réactiver l'un de ces conduits en panne en piratant un ordinateur d'un petit avant-poste gardé par des mécas légers Loki sous contrôle de l'I.V. que Jack a affectueusement surnommés "macchabés". L'ingénieur défunt de cet avant-poste ne semblait pas être au courant de l'expérience lancée sur Atlas, vu l'entrée du log de recherche qu'il a laissé, où il indique avoir enregistré un pic de consommation d'énergie inattendu. Vachement au point la communication entre les stations du projet, dites donc !

 

Après avoir passé un peu de temps dans les reliefs pour récupérer un peu d'iridium grâce à la sonde intégrée au Hammerhead et remonté le torrent de lave en sautant de pierre en pierre, nous laissons notre véhicule reposer au garage de l'établissement principal de la centrale pendant que nous cherchons l'ordinateur de contrôle. Aucun Geth ici mais l'I.V. n'aura eu aucun mal à pirater tous les drones et les mécas présents. Parce qu'évidemment, employer de tels robots dans le cadre d'un projet d'expériences sur des synthétiques à intelligence artificielle bien plus perfectionnée ne présentait absolument aucun risque… Pas besoin d'être un scientifique surdiplomé pour l'anticiper !

 

Une machine buggée qui s'énerve sur une autre machine buggée !

 

Nous nous frayons un chemin à travers les passerelles et les tuyaux de la centrale non sans faire péter quelques transformateurs au passage. La centrale avait été tentée d'être sabotée par l'équipe sur place pour ne pas que l'I.V. en prenne le contrôle, mais c'était déjà trop tard. Pour autant, les robots et les drones nous ont paru bien faiblards par rapport aux Geths, hormis le méca d'assaut Ymir qui n'aura pas fait long feu non plus sous le plasma de nos fusils à pompe. Nous désactivons le dernier scellé qui ouvre l'accès à la station Atlas, sur lequel un méca un peu débile s'excitait dans l'espoir que personne ne puisse le retirer.

 

Archer nous transmet son enthousiasme sur l'avancement de la mission, et nous presse de nous dépêcher d'entrer dans la station Atlas pour mettre fin à ce cauchemar. Sauf que nous allons découvrir qu'en plus de ne pas finir la plupart de ses phrases, nous allons nous rendre compte asez vite qu'il ne nous a pas tout dit sur son expérience, loin de là…

 

Ce n'est pas la première fois qu'Archer nous fait du Jean Michel Amoitié… Bientôt la compil' des chercheurs inconnus ?

 

Comme nous l'apprenons en consultant les brides de journal de bord, le docteur Archer s'est froidement servi du génie mathématique de l'esprit autiste de son frère David qui arrive à communiquer avec les Geths. Il se dit également sous grosse pression de l'homme trouble qui fermerait son projet s'il ne lui présente aucun résultat tangible d'ici une semaine. Il a donc pris les devants et "branché" David sur le réseau neuronal geth, sans doute contre son gré, et malgré les gros risques. La fin ne justifie pas pour autant les moyens… 

 

Nous avançons sans rencontrer d'opposition si ce n'est l'I.V. qui semble d'humeur joueuse à jouer avec les commandes d'entrées tantôt verrouillées, tantôt ouvertes, qui changent de portes à tout bout de champ. Caprice d'enfant ou volonté de l'I.V. de nous entraîner là où elle le souhaite ? Nous voilà face à un ascenseur quelque peu dysfonctionnel qui monte de deux étages à la fois, qui lui contient une troupe de geths agressifs menés par un Prime. Une fois combattus, l'I.V. continue de jouer avec nos nerfs en s'amusant avec l'ascenseur et nous ouvre un étage remplis de troupes Geth, heureusement désactivés, avant de détruire complètement l'ascenseur. On est supposés repartir comment maintenant ?! Nous récupérons crédits, ressources et technologie de trame dermique renforcée avant d'accéder à la console des serveurs de l'I.V..

 

Au moment d'interagir avec, je me retrouve comme qui dirait piraté avec ce que je pense être la vision très matricienne du monde telle que le percevrait un Geth, avec de temps à autre des visions des dernières interactions entre David et son frère avant qu'il ne le branche sur le réseau neuronal Geth. Me voilà désormais séparé de mes coéquipiers que l'I.V. a enfermé dans la salle des serveurs…

 

Enter the Matrix!

 

C'est dans un tel monde orangé que je progresse à affronter des textures verts de Geth, comme si je m'étais retrouvé dans un jeu vidéo en réalité augmentée. Dans les labos, j'assiste aux souvenirs de David qui récite ses racines carrées pendant que son frère l'engueule et le traite comme un vulgaire assistant personnel. Il va me devoir des explications. Une troupe d'un chasseur et de deux soldats lance-roquettes me séparent de David et de tous ses branchements. Se sentant en danger, il dirige tous ses efforts de téléchargement envers le Normandy en orbite dans le but d'en prendre le contrôle. Non sans difficulté je parviens à désactiver ses protections sous les coups de geths arrivés en renfort avant qu'il n'y parvienne : le dernier cri de David "SILENCE, PITIE, JE VEUX QUE CA S'ARRETE !" est enfin exaucé.

 

Je m'approche d'un David pratiquement nu et bardé de tuyaux et bardé de câbles et d'électrodes en tout genre qui semble soulagé que son cauchemar s'arrête, quand tout à coup, le docteur Archer surgit de nulle part, alors que Jack et Garrus sont encore enfermés. Comment a-t-il fait alors que nous, on a galéré à mort pour y arriver ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, et étant donné tout ce que j'ai vu, l'envie de lui en coller une dans la tête me ronge fortement.

 

Se porter volontaire pour subir ça ? Mon œil !

 

Pour Archer, l'expérimentation était censé être sans danger, mais il a surtout cédé à la pression que lui mettait l'homme trouble qui n'aurait pas accepté un tel échec alors qu'il s'attendait à un miracle et à la fin du danger que représentent les Geth. Alors que de notre côté, sur le projet Lazare qui a du coûter bien plus, retour à la vie et Normandy tout confort inclus, étrangement nous n'avons aucune pression particulière de sa part… Ou alors nous sommes privilégiés, allez savoir.

 

Par chance, son frère semble ne pas trop être atteint par l'expérience, mais il se rend enfin compte de son manque d'éthique, et nous promet qu'il prendra bien soin de lui. Je refuse d'accéder à sa demande : vu comment il nous a tourné en bourrique, qui sait ce qu'il infligera à son frère dès que le Normandy aura quitté l'orbite d'Aïté. Décision qui a provoqué une réaction violente d'Archer, qui a décidé qu'il avait trop de valeur à ses yeux et qui tente de nous tirer dessus pour nous empêcher. Nous l'emmènerons à l'académie Grissom, il s'y sentira bien mieux que sous sa tyrannie fraternelle. Et si l'homme trouble n'est pas d'accord, alors j'assumerai. Mais je présume qu'il a pris en compte ce genre de "risques", je ne m'inquiète pas trop de ce point de vue là. Quant aux recherches sur les Geth d'Archer, ce n'est plus mon affaire. Pourtant, l'homme trouble semble mesuré sur le message qu'il m'envoie après consultation du rapport de mission : il comprend ma décision et condamne les méthodes d'Archer mais il regrette le transfert de David en termes d'avancée du projet. Si tu leur mettais moins la pression peut-être qu'ils auraient mieux avancé, non ?

 

Avant de retourner dans mes quartiers, je lance les recherches de trame dermique avancée et de trame osseuse renforcée qui augmentent ma santé et ma résistance au corps à corps, et je m'en vais voir Jack pour voir comment elle se sent après la mission dans laquelle je l'ai embarqué et malgré des débuts laborieux, elle s'en est plutôt bien sortie, Garrus et moi n'ont pas eu à user d'autorité sur elle. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir toujours en tête ses idées de vengeance et de partir faire les quatre cent coups avec le Normandy en mon absence. Enfin, au vu de ce qu'elle me raconte de ce qu'elle a pu commettre, il ne lui en reste plus beaucoup à accomplir. Piraterie, vandalisme, destruction d'une station, vol d'un appareil militaire, tout ça elle l'a déjà fait. Décidément, l'homme trouble aime prendre des risques avec moi.

 

 

En tout cas, ça lui a fait bizarre de me parler de tout ça avec ses termes parfois crus et vulgaires, avant justement de m'envoyer aller me faire… Bref. Sacré personnage ! Au passage, après avoir écouté les dernières rumeurs de Kasumi, j'apprend qu'une troisième colonie humaine aurait été attaquée à son tour par les récolteurs, New Canton. Il va falloir s'en occuper un jour de tout ça !

 

 

Eh bien, y a pas à dire, ils se sont bien lâchés sur l'écriture de Jack, on ne peut que difficilement faire plus rebelle, anarchiste ou immoral, sans parler de son look extravagant peu vêtue, crâne rasé et couverte de tatouages. Je me demande comment le personnage va évoluer par la suite, elle a l'air bien figée dans ses idées. Et tant que j'y suis sur les personnages et leur écriture, comme je me doutais un peu, autant celle de Garrus m'avait laissé sur ma faim pendant le 1 et ne lui a pas rendu suffisamment justice (pun intended), autant l'épisode Archangel l'a énormément étoffé et lui a donné pas mal d'envergure. Qu'il n'ait pas été retenu chez les spectres ne l'a pas empêché de faire régner l'ordre et la justice à sa façon en formant un commando qui va faire des cauchemars chez les gangs des systèmes Terminus. Mais c'est sa tendance à culpabiliser pour un oui et pour un non qui ajoute énormément au personnage. Définitivement un des moments forts du début de cet opus.

 

 

Quant au DLC Suprématie, il est considéré comme un des meilleurs de Mass Effect 2. Le seul défaut étant qu'on reste dans un couloir sans embranchement, mais tout le reste a envoyé du lourd : une intrigue intéressante qui se dévoile peu à peu du début à la fin avec plusieurs rebondissements - la séquence Matrix était hyper classe ! -, le retour de ces vieux amis que sont les Geth - bien qu'il soit possible qu'ils soient de toutes façons présents dans la suite du scénario principal ? - et surtout, le grand retour de l'exploration de grandes surfaces en véhicule qui sont très réussies avec le Hammerhead bien plus maniable que papy Mako. Hâte de visiter des planètes inconnues à son bord comme dans le 1 ! En tout cas, depuis la mission de loyauté de Kasumi, on est sur une bonne lancée en matière de qualité et d'originalité des missions malgré le format standalone des missions.

 

D'ailleurs, en parlant de ça, le truc qui me frustre de plus en plus, c'est cette impossibilité de backtrack pendant les missions. Si par malheur j'avance un peu trop loin, je ne peux plus revenir en arrière pour fouiller les coffres et pirater des PDA, ce qui m'inflige un petit stress permanent de fear of missing out, qui me fait perdre pas mal de temps à faire 15 fois le tour des pièces souvent pour rien, et de rythme dans mes streams. Bon, je ne suis pas à 500 unités d'iridium près mais autant dans le 1, je ne revenais pas déverrouiller les sondes parce qu'ils contenaient souvent des mods que j'ai en quintuple, autant là tous les crédits comptent pour acheter une bonne partie sinon toutes les upgrades disponibles.

 

Ce DLC s'est articulé en 4 sous parties donnant 250 points d'expérience chacune, pour un total de 1000 donc, ce qui est suffisant pour un level up et qu'on s'attarde sur un point fiche de personnage après 26h00 tout pile de jeu !

 

 

Et ding, on arrive dans les niveaux à 2 chiffres ! Pour autant, j'ai choisi de conserver mes points commando pour débloquer le niveau 3 des munitions antigrav, qui demeurent pour l'instant les seules que j'ai eu à utiliser jusqu'ici. Et même si je n'affronterai pas que des mécas et des geths, beaucoup de mercenaires disposent de boucliers (représentés par une barre bleue) ainsi que d'armes qui peuvent être rendues inutilisables via surcharge. Elles ne sont inutiles que dans très peu de cas - du moment que je n'oublie pas à les utiliser ! Egalement un petit boost de santé avec le niveau supérieur et l'amélioration de 10% des points de vie trouvée au cours de la mission.

 

Que nous réservera la suite ? Pour le savoir, rendez vous en stream (twitch.tv/reallyexactly) et ici même pour le prochain épisode. A bientôt et prenez soin de vous !

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