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Desperate Ravings

Let's Play Mass Effect 2 - Ep 8 : Exploration à queue de poisson

(lien vers la VOD)

 

Le temps que Jack - la prisonnière que nous venons de libérer, pas moi, Jack Shepard - se fasse à sa nouvelle vie à bord du Normandy et qu'elle soit prête mentalement à partir en mission, nous allons passer les prochains jours et semaines à explorer les nébuleuses et secteurs qui nous sont accessibles, et à récolter les ressources qui s'y trouvent pour être paré aux moindres recherches technologiques qu'on va découvrir dans nos prochaines missions.

 

Après quelques allers-retours vers le système Faryar pour y récupérer les dernières ressources qui nous intéressent, notamment l'élément zéro restant sur Daratar où se trouvait la cache de contrebande d'Eclipse, nous nous dirigeons vers l'étoile Ploïtari, qui semble assez isolée en plus de ne pas être très lumineuse. Et pour cause, ce système n'a été exploré que par des sondes. Qui sait ce qui va nous attendre…

 

 

Quatre planètes telluriques et aucune géante gazeuse pour réapprovisionner les vaisseaux de passage tourne autour de Ploïtari :

  • Aïgéla, une petite planète de taille similaire à la lune à faible masse et densité. Rien de bien notable si ce n'est des ressources abondantes notamment en iridium et en palladium.
  • Zanéthu est ce qu'on appelle un monde "post-eden" sur laquelle la vie se serait éteinte il y a bien longtemps à cause des nuages de poussières qui bloquent les rayons de son étoile. Hiver nucléaire, pollution ou autre cataclysme ? IDA y a en tout cas détecté une anomalie. Elle ne manque pourtant pas de ressources.
  • Synalus est une planète dont l'orbite est proche, à 0,3 unités astronomiques de Zanéthu tandis qu'elles se rapprochent environ tous les 6-7 ans du fait de la désynchronisation de leur révolution autour de Ploïtari, n'y aurait-il pas une instabilité magnétique ? Est-ce l'échelle de la carte du Normandy qui m'induitrait en erreur ? En dehors de ça, c'est une planète hostile impropre à la vie telle qu'on la connait.
  • Thégan est une planète naine glacée et riche en étain, émettant des radiations étranges qui proviennent peut-être de l'élément zéro que l'on a pu récolter dessus.

 

 

Mais sans plus attendre, penchons nous vers le signal radio émis sur Zanéthu : "Etat de détresse général. Utilisateur non enregistré. Base de données endommagée. Nature de l'incident non déclaré. Assistance nécessaire". Un signal de détresse ! Les dernières fois, c'était synonyme de piège tendu par les Geth ou par Cerberus… Bon, là, peu de chances que ça soit l'un ou l'autre pour le coup.

 

IDA m'envoie les résultats de la sonde : il s'agit d'un signal en provenance du transporteur marchand de l'Alliance MSV Estevanico, porté disparu depuis un an dans la Nébuleuse du Sablier. Son épave se trouve sur la surface de la planète mais elle s'est fragilisée avec le temps et ses systèmes de survie sont endommagés, même si le rapport de scan parle d'une armée squelettique ?! Je vais donc devoir y débarquer seul pour éviter que tout ne s'écroule sous nos pieds. Voire même affronter une armée de morts-vivants ?

 

 

Le Kodiak me dépose directement *sur* le vaisseau, posé au bord d'une falaise et qui menace de s'écrouler à tout moment. Le rapport était trop optimiste : le vaisseau est complètement en ruines et il n'y a pas l'ombre d'un zombi à bord : seuls les bruits du vent et du métal rouillé rythmeront ma promenade qui ne sera pas de tout repos, entre les plaques de blindage qui tombent dans le vide alors que j'allais marcher dessus, les escaliers qui s'affaissent et la structure du vaisseau qui tangue dangereusement vers le fond du précipice. Je parviens à me frayer un passage entre les platebandes et les poutres structurelles en ramassant des restes d'iridium jusqu'à arriver à l'ordinateur central sur lequel j'ai tout juste le temps de télécharger les données avant de déguerpir pile avant que le vaisseau ne se disloque complètement.

 

En revenant sur le Normandy, Kelly m'informe de l'arrivé de nouveaux messages. D'ailleurs, en y repensant, quand elle m'a parlé de Jack et du fait qu'elle pouvait me faire des avances, est-ce que ça ne trahirait pas une crainte de sa part ? Le conservateur Richard Talos d'un musée terrien me transmet le résultat de ses analyses : le MSV Estevanico a été victime d'un assaut de mercenaires des Berserkers. De plus, il estime que c'est à ce moment là que l'Alliance a rencontré les Vortchas pour la première fois. Si ce genre d'actions de ma part peut réussir à convaincre l'Alliance que, Cerberus ou pas, je suis avant tout le Commandant Jack Shepard qu'ils ont toujours connu avec les mêmes principes, et qu'à terme je pourrais faire connaissance avec le nouveau conseil qui pourra difficilement être pire, c'est toujours ça de pris.

 

C'est un message sans objet d'un expéditeur non valide signé Billy qui m'interpelle. De son message sans queue ni tête où il commence par me remercier de l'avoir sorti du Purgatory en lui ayant soi disant envoyé un vaisseau, que je lui aurais tiré dessus, m'avertit du grand retour des "gens d'ici" et de la nécessité que je lui trouve un cadavre pour qu'il grave mon nom dessus… Qu'est ce que c'est que ce charabia ? J'ai rien envoyé moi ! Il y a un type qui se prends pour moi qui traine dans la galaxie ? Est-ce Jack qui s'amuse à pirater le système de messagerie et à m'envoyer des faux messages pour me faire peur ? On le saura bien assez tôt, je suppose.

 

 

 

Alors, cette mission ressemble à rien de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent dans un Mass Effect. Un vaisseau en ruines menaçant de s'écrouler écrasé sur une planète stérile, sans aucun affrontement ni dialogue, ni même de musique d'ambiance : juste de l'exploration, même si pour le coup, c'était assez couloir. Alors c'est très court mais j'ai beaucoup apprécié le moment, me demandant ce que je découvrirai dans les méandres de ce tas de ferraille. Par contre, sur le stream, j'ai recommencé la mission en pensant qu'il y avait un aspect contre la montre et que j'aurais eu le temps d'examiner plus longtemps l'ordinateur de bord avant de déguerpir, mais non. Il s'avèrera que ce vaisseau était ce qu'il reste du premier contact entre humains et vortchas. En tout cas, comme toutes les petites missions secondaires en dehors des principaux hubs, Shepard aura gagné 125 points d'expérience, 7'500 crédits et quelques ressources.

 

Enfin voilà, on a fini d'explorer la Nébuleuse du Sablier, qui avait beau n'avoir que 3 systèmes mais qui regorgent de planètes, surtout Faryar, alors que la Nébuleuse Oméga en avait le double d'étoiles mais avec moitié moins de planètes qui gravitent autour. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il nous reste à visiter comme secteurs de la galaxie à ce stade du jeu ? Comme je n'avais pas encore fait de Screenshot dessus, et hop voilà le travail :

 

 

Comme vous pouvez voir, le jeu ne donne pas accès à grand chose aux débuts : 7 secteurs dont 2 issus des DLC du pack Cerberus, la frontière d'Ismar et l'Amas du Phoenix, et notre bon vieux système solaire. En comparaison, dès qu'on sortait de la Citadelle, le 1 donnait accès d'entrée de jeu à une dizaine de secteurs avec tout un tas de quêtes secondaires à accomplir et à découvrir. On en débloquait quelques-uns ensuite notamment en terminant certaines parties de l'intrigue principale mais le plus clair des systèmes était déjà visitable.

 

A mon avis, il y a une bonne raison à cela : le fait que les plans de recherche, les crédits et les armes à récupérer dans les différentes missions est fixé, contrairement à l'opus précédent où tout était scale et généré aléatoirement en fonction du niveau du personnage au moment où la mission est effectuée. Si tout aurait été accessible, pour peu qu'on tombe sur la mission qui donne la grosse upgrade qui trivialise complètement la moitié du jeu. Ce qui voudra probablement dire aussi qu'on aura des raisons de revenir plus tard sur Oméga et à la Citadelle, certaines zones nous étant étant fermées.

 

En tout cas, on verra bien, j'aime bien essayer d'anticiper comment va se dérouler la suite en découvrant complètement le jeu - et un des intérêts de l'écriture de ce let's play ! - mais là, il me parait assez clair que le second "chapitre" de l'intrigue principale se débloquera lors du recrutement du seigneur de guerre Hokir dans la Nébuleuse de l'Aigle. J'ai une certaine tendance à être complétioniste, il est fort probable que je termine de visiter les autres systèmes avant de recruter Hokir. A moins qu'on retrouve la Dream Team du 1 avant ?

 

 

Et voilà, nous avons fini l'exploration et l'exploitation des systèmes de la Nébuleuse du Sablier, et ce sans trouver de trace d'Ashley, Tali, Liara ou Wrex. Peu étonnant dans la mesure où c'était un système relativement isolé exploré et investi par les Galariens. En reparcourant mes archives, je retrouve un message de l'homme trouble m'incitant à enquêter sur le projet Suprématie assez sensible qui attire ma curiosité. Direction donc l'Amas du Phénix !

 

 

Nous arrivons dans le système de la géante blanche Tassrah, relativement modeste avec trois planètes et, comme dans tous les systèmes dotés d'un relais, un dépôt de carburant.

  • Pahhur est une planète inexploitable tellement il y fait chaud, près de 1'500°C, au point où des nuages de magnésium vaporisé recouvrent la planète. Elle n'en demeure pas moins riche en ressources.
  • Il fait à peine moins chaud sur Sarapai même si elle est trois fois plus éloignée de Tassran que Pahhur à cause de l'effet de serre de son atmosphère. Le cobalt à sa surface donne sa couleur bleue et les relevés indiquent des dépôts de platine même si en pratique c'est le palladium qui est la ressource la plus abondante.
  • Ishassara est sans doute la raison pour laquelle c'est ce système qui est doté du relais cosmodésique : c'est une géante gazeuse qui réapprovisionne les vaisseaux en hydrogène et Hélium-3. Il n'y a pas grand chose d'autre à en tirer comme ressources.

Comme pour la plupart des systèmes d'Hadès Gamma de géantes bleues ou blanches, il n'y a pas grand chose à en tirer en dehors de minerais. Pas même de l'élément zéro qui semble mal supporter de telles chaleurs. Direction donc le système voisin de Salahiel !

 

 

Alors là, je ne m'attendais pas à un tel système aussi petit, avec une seule planète. Il n'y a même pas de géante gazeuse qui gravite au loin à quelques dizaines d'unités astronomiques ? Mais cette planète a une petite histoire. Elle est habitable mais pas fantastique non plus : pesanteur quatre fois supérieure à la Terre, température glaciale en dehors de son équateur étant donné son éloignement par rapport à son étoile orange et position assez isolée dans la galaxie en ce qui concerne le ravitaillement en Hélium-3. Mais elle est plutôt riche en ressources de toutes sortes, élément zéro compris.

 

A la base, c'étaient les Quariens qui ont découvert cette planète, ils ont fait une pétition au Conseil de la Citadelle pour avoir officiellement le droit de s'y installer, mais plutôt que d'attendre sagement plusieurs années de bureaucratie et d'administratif pour une décision, ils avaient déjà commencé à s'y installer. Non seulement ils se sont fait griller et en plus, étant donné sa pesanteur, le Conseil a préféré attribuer la planète aux Elcors. J'aurais aimé travailler avec le Conseil de cette époque, capables de prendre des décisions relevant du bon sens comme celle-ci, plutôt que celui d'il y a deux ans. En attendant, c'était un coup d'épée dans l'eau pour les Quariens qui ont du débarrasser le plancher non sans laisser plusieurs tonnes d'ordures qui gâchent encore aujourd'hui le paysage aux centaines de millions d'Elcors qui vivent aujourd'hui sur Ekuna depuis plus de 70 ans. Nous en déduisons donc que ce secteur de la galaxie est dans l'espace concilien.

 

Mais laissons les Elcors tranquille et terminons notre explorarion de l'Amas du Phénix par l'étoile Typhon, par élimination là où nous devrons enquêter sur le projet Suprématie.

 

 

Système plus traditionnel que les précédents avec deux planètes telluriques entourée de gazeuses, dont une pégaside gravitant proche de son étoile.

  • Echidna, la géante gazeuse pégaside, n'a pas toujours été à cette position sur le système mais s'est formée plus loin. C'est sa relative faible masse qui l'a rapprochée. Contrairement à la plupart des gazeuses, celle ci est dotée de pas mal de ressources à exploiter dont de l'élément zéro.
  • Aïté est très semblable à la Terre par la diversité de ses climats, à la différence près qu'elle est dotée d'anneaux et qu'elle est en voie de disparition dans deux cent ans lorsque sa plus grosse lune Litae s'écrasera dessus à cause de son orbite instable. Ce qui en fait une sorte de Virmire de par son instabilité politique et ses guerres civiles à répétition depuis sa déclaration d'indépendance et son retrait de l'espace concilien. C'est ici que le projet Suprématie s'est installé. Je me demande où est l'intérêt de Cerberus à s'être installé dans ce nid de guêpes mais je ne devrais plus tarder à le savoir.
  • Moros est une petite planète rocheuse riche en ressources qui est devenue un second champ de bataille pour les nations d'Aïté pour l'exploitation de ses ressources minières. 
  • Et dans le même ordre d'idées, les chantiers d'extraction d'Hélium-3 de Ponos, la géante gazeuse, ont du être abandonnés à cause du manque de leadership et des rivalités internes aux nations d'Aïté.

Un système dont on en entendra plus parler d'ici deux cent ans de toutes manières, peu étonnant que le Conseil l'ait laissé à l'abandon.

 

Mais avant de voir ce qu'il retourne du projet Suprématie sur Aïté, je vais prendre un peu de repos mérité dans mes appartements non sans avoir entendu quelques bruits de couloirs comme quoi la colonie de New Canton ne répond plus à son tour, et m'endormir en observant l'aquarium et ses poissons virevoltants…

 

 

Mais… Mais…? Mes poissons ! Morts ? NOOON ! PAS LES POISSONS !!! Pourquoi eux ? Ce n'est pas possible ! Ais-je failli à ma mission de leur donner régulièrement à manger ? Mais je leur avais donné à manger !

 

 

Et voilà cette exploration de planètes et de ruines de vaisseaux qui se termine tragiquement en queue de poisson. Parce que, oui, Mass Effect 2 intègre une simulation d'élevage de poisson de sorte que, si on ne les nourrit pas, eh bien ils meurent dans d'atroces souffrances. Est-ce que ça aura une incidence dans le déroulement des missions ? J'en doute, je n'ai même pas gagné ou perdu de conciliation et de pragmatisme. Je ne sais pas si je vais en racheter, des poissons. Si c'est pour oublier de les nourrir et qu'ils crèvent encore, vaut mieux pas gâcher mes trop rares crédits.

 

Pas de point fiche de personnage dans ce court épisode mais vu l'heure au moment du stream, et pour cause, je n'avais pas envie de m'embarquer dans une mission en stoppant en plein milieu. A la place on va discuter un peu à l'activité principale de cet épisode : le scan de planètes et la récolte de ressources.

 

Votre œil attentif aura reconnu un screenshot d'un ancien article honteusement recyclé.

 

Pour revenir sur les bases, le Normandy peut lancer des sondes sur la grande majorité des planètes pour récupérer 4 types de ressources à ramasser sur les planètes. Toutes disposent d'une quantité variable d'Iridium, de Platine et de Palladium, tandis qu'on ne peut trouver de l'élément zéro que sur une minorité d'entre elles. Pour en récupérer, il faut scanner la surface de la planète en maintenant le clic droit en observant les courbes de relevés à droite, et de lâcher une sonde avec le clic gauche dès qu'un ou plusieurs pics apparaissent. Pour l'instant, le Normandy dispose d'une réserve de 30 sondes, ce qui force à faire des allers retours vers les stations de ravitaillement qui se trouvent dans un des systèmes du secteur galactique où nous trouvons. Une petite liste de trucs et astuces glanée au fil de l'expérience, qui sera probablement à évoluer :

  • Une estimation de la quantité restante de ressources à récupérer est donné par le mot clé au dessus du graphe : Abondants, Bons, Modérés, Peu abondants et Epuisés. Une fois arrivé à Epuisé, rien ne sert de poursuivre, tandis qu'à Peu abondants, il reste encore 1 ou 2 gisements grand maximum.
  • Bien que les sondes soient bon marché dans les stations de ravitaillement, rien ne sert d'envoyer des sondes si le pic du scanner est trop bas. Ces "soubresauts" ne sont pas comptabilisés dans l'estimation globale du point du dessus.
  • Ne pas oublier les pôles des planètes ! C'est très con mais j'ai souvent perdu du temps à chercher un dernier gisement en n'allant pas instinctivement les scanner !
  • Les motifs des planètes semblent parfois indiquer où se trouvent les ressources, à moins que ça soit une coïncidence. Pour cet épisode, les tâches sombres des gazeuses et les bandes vertes équatoriales d'Ekuna sont là où j'ai trouvé le plus de ressources.

 

Enfin voilà ! C'était le petit épisode interlude où on a exploré la galaxie et une carcasse de vaisseau en ruines sans avancer d'un chouille dans l'intrigue, où j'ai eu l'occasion de développer certains points que je n'ai pas eu le temps d'évoquer dans des articles plus axés sur le storytelling des missions de l'intrigue principale, ici notamment le scan des planètes et le développement de l'avancement dans les missions, avec au départ l'accès qu'à un nombre assez limité de secteurs de la galaxie.

 

On se retrouve très bientôt en stream et sur le blog pour la suite avec les dessous du projet Suprématie sur Aïté ! Et comme toujours, prenez soin de vous !

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